A�N DEFLA Campagne de pr�vention contre les dangers d�asphyxie au gaz Le temps s�est rafra�chi et l�hiver s�annonce et avec lui, la mise en marche des appareils de chauffage au gaz et bien s�r les risques potentiels inh�rents � l�utilisation que comportent appareils ou installations, risques r�els si on ne prend pas toutes les mesures pr�ventives pour les fuites ou les �manations du monoxyde de carbone en milieu clos non a�r�, comme cela se fait dans les foyers pour �viter les pertes de chaleur. Faut-il rappeler que ce gaz inhal� � forte dose et pendant un temps assez long peut �tre mortel. Faut-il aussi rappeler que chaque ann�e, de nombreux cas d�asphyxie de ce genre sont enregistr�s en de nombreux points du pays et malheureusement, ce sont des familles enti�res qui ont �t� d�cim�es, parfois durant leur sommeil. A l��chelle nationale, en 2011, selon les statistiques de la Direction g�n�rale de la Protection civile, on a d�nombr� 187 personnes d�c�d�es par asphyxie due � des inhalations du monoxyde de carbone tandis que 1 244 ont pu �tre sauv�es. Au niveau de la wilaya, selon les statistiques de la Protection civile, la courbe des cas d�asphyxie par le monoxyde de carbone accuse une courbe d�croissante depuis 2011. En effet, si en 2011 on a enregistr� 16 cas qui ont caus� 3 d�c�s et 13 personnes sauv�es, en 2012 le nombre de cas est pass� � 11 avec seulement un seul d�c�s et 10 personnes ont pu �chapper � la mort. Mais un mort est un mort de trop. Cette diminution des cas d�asphyxie par le gaz n�est pas le fait du hasard. D�abord, on rel�ve que les installations (les canalisations) sont plus s�res et les appareils bien moins archa�ques. Mais la cause principale de cette diminution est, certainement, le fruit des campagnes de sensibilisation men�es par les diff�rents services concern�s � travers les m�dias. Cette ann�e, c�est une autre campagne de sensibilisation par ce type de danger qui menace les foyers en p�riode hivernale qui vient d��tre lanc�e depuis le 16 octobre, une campagne qui ne veut pas se limiter au chef-lieu de wilaya mais qui va toucher 6 des 14 da�ras que compte la wilaya dans un premier temps, au moyen d�une caravane � laquelle prennent part, outre, les agents de la Protection civile, ceux de la SDO (Sonelgaz), de la Sant� et de l��ducation. Cette campagne va toucher principalement les �l�ves des �tablissements scolaires qui seront les vecteurs de la communication et qui, � leur tour, vont sensibiliser les membres de leurs familles et de leurs proches. Pour se faire, outre les recommandations qui seront donn�es quant � l�utilisation des �quipements de chauffage et les pr�cautions � prendre lors de leur mise en marche, des d�pliants seront distribu�s � profusion en vue de leur diffusion partout par les concern�s. Ne dit-on pas que �pr�venir vaut mieux que gu�rir ?� Karim O. BOU-ISMA�L 36 constructions ras�es par la municipalit� de Bou Haroun Il est devenu coutume pour certains citoyens de s�exprimer d�une fa�on particuli�re et violente pour tenter d�attirer l�attention des autres sur leurs probl�mes et leurs pr�occupations. C�est le cas des propri�taires des 36 constructions de Bou Haroun qui furent ras�es mardi dernier par la municipalit�. M. Mouard, le secr�taire g�n�ral de la da�ra de Bou Isma�l, a �t� clair au sujet de ces d�molitions. �Elles sont op�r�es conform�ment aux proc�dures en vigueur. Nous avons mis en demeure ces personnes. La brigade d�urbanisme s�est d�plac�e chez elles pour leur signifier qu�elles ont construit illicitement sur un terrain public dont l�assiette est destin�e � la construction de 50 logements ruraux. Plus grave, au niveau de l�agglom�ration rurale de Sa�dia, une villa de deux �tages est �rig�e au m�pris de l�interdiction de construire.� Ainsi, la r�action de ces personnes affect�es par ces d�molitions ne s�est pas fait attendre. C�est l�axe autoroutier situ� entre Bou Isma�l et Tipasa qui a �t� interdit � la circulation dans les deux sens, par plusieurs dizaines de personnes, dont certaines �trang�res au site. Cette route fut bloqu�e de 10 heures � 11 heures 30. C�est l�arriv�e de la gendarmerie qui avait permis de lib�rer la circulation. A propos du statut de ces �constructeurs illicites�, le secr�taire g�n�ral de la da�ra de Bou Isma�l pr�cise �il s�agit de personnes issues d�autres villes et de r�gions situ�es hors de la wilaya qui m�connaissent la r�glementation en vigueur, mais qui, g�n�ralement, ont fait les frais de ventes douteuses et ill�gales de ces terrains. Ainsi, � Bou Haroun, pr�s du stade, un personnage v�reux a profit� de la cr�dulit� de ces constructeurs pour monnayer ces lots de terrains publics � des sommes faramineuses. Et cela en l�absence de tout document l�gal. D�autres personnes ont c�d� leurs lots, sans documents et moyennant 50 � 100 millions de centimes�. Cependant, au niveau de ces sites, la col�re gronde, et plusieurs personnes tentent de r�cup�rer les mat�riaux de construction encore viables, cela bien que, selon le SG de la da�ra de Bou Isma�l, �la totalit� de ces personnes aient r�int�gr� soit leurs habitations d�origine, soit leurs communes d�origine�. Larbi Houari B�JA�A : LES D�FAILLANCES SE SUCC�DENT AU RND Graves accusations du chef du groupe RND � l�APW Du premier secr�taire communal de B�ja�a au chef de file de l�Assembl�e populaire de wilaya (APW), c�est le m�me son de cloche au RND. Celui du malaise, de la r�volte et des r�glements de compte. La d�rive est � son paroxysme dans ce parti o�, l�ambiance �lectorale est d�sormais insupportable et elle n�est plus la m�me du temps o� Ahmed Ouyahia r�gnait en ma�tre du Palais du gouvernement. Apr�s Rachid Mansouri, le coordinateur communal, qui a claqu� la porte la semaine derni�re pour rejoindre le rang des dissidents, c�est au tour d�un autre gros calibre, en l�occurrence Me Amghar, de d�clarer la guerre � la hi�rarchie du parti. Le d�sormais ex-porte-drapeau du RND au sein de l�APW de B�ja�a a appel�, dans un communiqu� de presse, � ce que cessent la d�rive et le laxisme au sein de la maison Ouyahia version 2012. A l�approche des �lections locales, le monde des affaires et des magouilles s�est r�veill�, et ce, en pi�tinant tous les r�glements et lois r�gissant l��thique et la d�ontologie du parti, avance Me Amghar, le chef du groupe RND � l�APW de B�ja�a. �Les prochaines �lections locales ont le m�rite de mettre � nu l�imposture du parti auquel, h�las, j�appartiens. En effet, que peut-on penser de ce parti qui s�accommode de l�incongrue, option du nomadisme politique mais pire, du vagabondage politique ?�, soulignera d�embl�e, l�avocat et chef de file du RND avant de s�interroger : �Que peut-on penser du choix comme t�te de liste � l�APW d�un sieur qui, il n�y a pas si longtemps, avait d�missionn� avec fracas du parti et qui s�est �gosill� sur les ondes de Radio Soummam pour d�nigrer son parti qui l�avait pourtant aid� � �tre �lu � l�APW, mais aussi d�sign� chef de groupe RND au sein de cette m�me Assembl�e ? Aujourd�hui, les citoyens doivent savoir que son retour au parti est motiv� par le souci d�acqu�rir d�finitivement un terrain forestier qui, de par la loi est incessible et inali�nable : mais ne sait-on jamais si on est �lu P/APW. Mieux encore, son retour au RND est motiv� par le souci de se voir attribuer un titre d�exploitation d�une sabli�re au niveau de l�oued Agrioune, qu�il a d�j� sollicit�. Affaire quand tu nous tiens.� L�avocat n�y est pas all� avec le dos de la cuill�re pour tirer en direction du secr�taire g�n�ral du RND. �Je n�en dirais pas plus pour la t�te de liste de l�APW. Que peut-on penser de ces autres maraudeurs des temps modernes, choisis outrageusement par le coordinateur local du parti pour les prochaines �lections ?� �Au vu de tout cela, conclut le chef du groupe RND, je dirais seulement honte � vous Monsieur le d�put� Allilat Omar, vous le premier responsable du parti au niveau de notre wilaya pour avoir consacr� la m�diocrit�. Il aurait �t� par contre souhaitable pour �viter ces graves d�rives de vous r�f�rer au secr�taire g�n�ral du parti, Ahmed Ouyahia, qui avait ordonn� de faire barrage aux opportunistes de tous bords qui ont pour habitude de s�agiter � l�approche des �lections.� Kamel Gaci CRIMINALIT� La gendarmerie traque les r�seaux de trafic de drogue La section de recherche de la Gendarmerie nationale de la wilaya de B�ja�a a d�mantel�, au cours de cette semaine, un vaste r�seau de criminels, sp�cialis� dans la trafic de stup�fiants et la prostitution sur la c�te ouest du chef-lieu de wilaya, plus pr�cis�ment au niveau du tout nouveau port de plaisance et de p�che de Saket. Un merveilleux p�le touristique, con�u par les responsables portuaires pour accueillir des familles en mal de distraction et les dizaines de petits p�cheurs, qui s�est malheureusement transform� en un temps record en lieu de d�bauche et de criminalit�. Trois individus, en effet, ont �t� appr�hend�s en flagrant d�lit de commercialisation de drogue, dans la nuit de samedi dernier � l�int�rieur de ce port, apr�s un minutieux travail de renseignement des �l�ments de la brigade de recherche qui ont intervenu en tenue civile . Pr�sent�s devant le parquet, deux d�entre eux ont �t� �crou�s, tandis que le troisi�me a �t� plac� sous contr�le judiciaire, en attendant leur pr�sentation devant le tribunal p�nal. K. G. TIZI-OUZOU Le technicum de Bouzegu�ne toujours en gr�ve �Qui se soucie du sort et de l�avenir de nos enfants ?�, fulminent, d�sesp�r�s, les parents d��l�ves du technicum des fr�res Hanouti, � la banlieue ouest du chef-lieu de Bouzegu�ne, o� les 900 �l�ves de l'�tablissement sont entr�s en gr�ve ouverte depuis pratiquement la rentr�e scolaire pour un probl�me de restauration touchant les apprenants admis � redoubler mais qui ont �t� �cart�s du b�n�fice de la restauration. Une situation qui perdure en d�pit d��bauches de solution entreprises par l�administration du lyc�e et quelques parents d��l�ves soucieux du devenir de leur prog�niture mais qui n�ont pas trouv� gr�ce aupr�s des �l�ves parmi ce que la rue d�signe comme �les meneurs de gr�ve�. Derni�rement, une solution palliative a �t� trouv�e avec la reprise de quelque 180 �l�ves , mais le probl�me persiste encore pour 122 d�entre leurs camarades, indiquent un professeur et un membre de l�APE. Cela, en raison d�un probl�me de logistique et de personnel ( agents , cuisinier et mobiliers). A cela s�ajoute la contrainte de la capacit� d�accueil du r�fectoire qui devrait faire face � quatre services , ce qui influera indubitablement sur l�horaire de la reprise des cours de l�apr�s-midi. En fin de journ�e, une �ni�me commission de la DE de Tizi-Ouzou �tait toujours � pied d��uvre au sein de l��tablissement pour trouver une solution � ce probl�me qui p�nalise lourdement l�avenir des �l�ves. S. Hammoum BOUIRA Les �l�ves du lyc�e de Saharidj en gr�ve Rien ne va plus au lyc�e Belkacemi Ali de Saharidj, commune situ�e � 50 kilom�tres � l�est de Bouira. Les �l�ves des trois niveaux ont encore une fois d�clench� une gr�ve, apr�s celle du d�but de l�ann�e, depuis dimanche dernier pour r�clamer le retour de tous les �l�ves exclus durant l�ann�e derni�re. En effet, selon un des �l�ves de la terminale que nous avons eu au t�l�phone, au total il y a 39 �l�ves appartenant aux trois niveaux du secondaire qui ont �t� exclus et qui r�clament leur retour. Selon cet �l�ve, la col�re des �l�ves exclus qui ont re�u un soutien sans faille de leurs camarades des trois niveaux a �t� accentu�e apr�s la r�int�gration d'une dizaine d'�l�ves selon des crit�res qui n�ont rien � voir avec les notes obtenues, mais selon le degr� de connaissances et d�interventions. Aussi, et constatant que les seuls �l�ves exclus, auxquels l�administration, via le conseil des professeurs d�nie le droit de retourner, sont ceux dont les parents pauvres n�ont pas de bras longs. Tous les �l�ves du lyc�e ont d�cid� d�une gr�ve illimit�e jusqu�� ce que ces �l�ves exclus soient r�int�gr�s sans distinction aucune. D�apr�s le P/APC de cette commune, qui soutient ces gr�vistes, le lyc�e nouvellement ouvert dispose d�assez de places p�dagogiques pour donner leurs chances � tous les �l�ves exclus dont certains ont �chou� au baccalaur�at une seule fois et sont �g�s de moins de 20 ans.