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GESTION M�DIATIQUE DE LA PRISE D�OTAGES � IN AM�NAS
Entre l�expertise des uns et le mutisme des autres
Publié dans Le Soir d'Algérie le 19 - 01 - 2013


Khedidja Baba-Ahmed
Comment a �t� g�r�e m�diatiquement la prise d�otages au centre gazier de In Am�nas et comment a �t� qualifi� par les m�dias l�assaut des militaires alg�riens sur le site ? Si l�on peut y r�pondre pour ce qui concerne les m�dias fran�ais qui ont mobilis� pour l��v�nement toutes leurs �ditions et appel� en renfort tous leurs bataillons d��experts�, l�on ne peut malheureusement en dire autant des m�dias publics alg�riens qui se sont content�s d�en dire le minimum, en fait, de se limiter, comme de coutume, aux d�clarations officielles des autorit�s qui, en l�occurrence, en pleine action, ne pouvaient objectivement se r�pandre en d�clarations qui pouvaient nuire au d�roulement des op�rations.
S�il y avait un reproche � ne pas faire aux m�dias fran�ais, c�est celui de n�avoir pas accord� � l��v�nement la place qu�il m�ritait. Les cha�nes d�info ont m�me fait plus : d�s l�annonce de la prise d�otages sur le site gazier, tout autre �v�nement a �t� �clips� des radars et l�on a eu droit � des �ditions sp�ciales, et ce, encore ce vendredi, au moment o� nous mettons sous presse aucun bilan d�finitif sur ces op�rations n�a encore �t� donn�, celles-ci se poursuivant encore sur le site du centre de traitement de gaz. Pouvait-il en �tre autrement, sachant que l�action terroriste ne concernait pas notre seul pays, les otages �tant de plusieurs nationalit�s ? Deux temps forts ont �t� observ�s depuis cette mobilisation m�diatique fran�aise. Un premier temps domin� par les interrogations sur la pr�sence ou non d�otages fran�ais. C�est de bonne guerre. Durant cette phase d�interrogations, peu de critiques de l�Alg�rie, le discours des cha�nes d�info �tant plut�t domin�s par le rappel insistant sur le fait que l�Alg�rie en autorisant le survol de son territoire par des avions militaires fran�ais a, de facto, soutenu l�engagement op�rationnel fran�ais. L�on a eu droit dans ce premier volet, � des qualificatifs aussi dithyrambiques que �courage des Alg�riens�, �principe implacable d��radication du terrorisme� ou encore �l�approche r�ussie du traitement du terrorisme� qui a fait que l�Alg�rie est �sortie de la d�cennie noire�. Et que nous a r�serv� le deuxi�me volet de ce traitement ? Entre les deux phases, il est vrai, il y a eu l�assaut et l�, un tournant dans les commentaires, un autre discours. Alors que l�on comprenait que Hollande ne communique pas trop sur l��v�nement et qu�il dise ne pas le faire pour des raisons �videntes de s�curit�, le silence alg�rien sur ce qui se d�roulait autour et dans le site de In �nas est tout d�un coup devenu �trange et de questionner en boucle �pourquoi aucune information n�est donn�e par les Alg�riens ?� Dans la volont� des cha�nes d�y parer, nous avons eu droit, et s�est m�me devenu lassant, � des envois � partir d�Alger, faits soit par des correspondants des cha�nes d�information (France 24 en avait un) soit par des journalistes alg�riens qui allaient, � partir de leurs bureaux d�Alger, tenter de donner des exclusivit�s qui n�en �taient pas et gloser sur la situation sur un terrain d�op�rations � mille lieues de leurs bureaux. Le recours aux �experts� s�est fait alors massivement et qu�avons-nous entendu ? L�arm�e alg�rienne qui �tait alors port�e aux nues est devenue tout d�un coup �une arm�e aux m�thodes bien particuli�res �, une �arm�e qui n�a pas l�habitude de faire dans la dentelle �, selon Roland Jacquard de l�Observatoire international du terrorisme. Pour d�autres sp�cialistes du monde arabe l�assaut est qualifi� de �contre-productif par rapport � l�objectif�, dixit Gilles Kepel ou encore une �m�thode alg�rienne�, selon Antoine Basbous, cet �autre expert�. Et que dire du traitement de la crise par les m�dias alg�riens ? Radios et t�l�visions, les poids lourds du secteur public, se sont tus. Alors que personne ne s�attendait � une communication de l�arm�e, les mains �tant dans le cambouis, les deux seules communications officielles ont �t� produites. L�intervention du ministre de l�Int�rieur qui s�est hasard� � avancer que les terroristes ne sont venus de nulle part, ni de la Libye ni du Mali mais sont des locaux, pour se reprendre le lendemain et affirmer qu�ils sont venus de Libye, suivi jeudi soir par son coll�gue de la communication qui lisait p�niblement sur la cha�ne publique un communiqu� qui se voulait rassurant et justifiant l�assaut. Et le travail de journaliste de la presse d�Etat ? Aucun d�bat contradictoire, ni m�me d�bat tout court sauf � annoncer, vendredi matin, sur la Radio Cha�ne III que �samedi, sur cette m�me cha�ne, il y aura un d�bat sur cette question�. Est-ce � dire que nous sommes incapables d�organiser en instantan� ce type d��changes ou alors les Alg�riens ne m�ritent pas ce genre de d�bat sur une op�ration qui les concerne et concerne leur avenir au premier chef ?


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