Pour la F�d�ration nationale de protection des consommateurs, la d�cision de la hausse des tarifs de transport annonc�e par le minist�re en d�but d�ann�e doit �tre annul�e, n��tant pas justifi�e et d�cid�e sans concertation avec les principaux concern�s. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Intervenant hier dans le cadre du forum du quotidien El Moudjahid, le pr�sident de la F�d�ration Hariz Zaki est revenu sur la question de la hausse de la tarification de transport par le minist�re. Elle a �t� faite sans concertation avec le consommateur et son repr�sentant a d�clar� le pr�sident de la f�d�ration. Les hausses en question, qui, selon l�intervenant, ne sont pas justifi�es, varient entre 40 et 100% et repr�sentent pour les m�nages, un co�t mensuel moyen de 12 000 DA �Nous d�non�ons cette situation et � ce jour, il n�y pas eu de changement. Nous avons fait appel au minist�re du Commerce et au Conseil national de la concurrence pour annuler la nouvelle hausse des tarifs des transports, d�autant qu�elle a �t� faite directement par circulaire minist�rielle, ce qui est contre les lois en vigueur�, a d�nonc� le pr�sident de la F�d�ration de protection des consommateurs. Pr�cisant, en outre, que le minist�re des Transports a d�pass� ses pr�rogatives. �Si le minist�re ne revient pas sur cette d�cision et ne retourne pas � l�application de l�ancienne tarification, nous aurons recours � la justice pour recouvrer les droits des consommateurs. C�est en fait le citoyen au faible revenu qui utilise les transports en commun�, explique par ailleurs, l�intervenant notant que c�est � l�Etat de se charger des transports en commun. Pour sa part, Hac�ne Menouar, porte-parole de la F�d�ration a expliqu� que les directeurs du transport ont �t� oblig�s d�appliquer cette nouvelle r�glementation, situation qui devient particuli�rement conflictuelle dans les r�gions isol�es du pays o� le transport est primordial notamment pour rejoindre les �tablissements scolaires. �On peut aider les transporteurs autrement en baissant notamment les taxes et les imp�ts qui sont importants pour cette profession�, a-t-il d�clar�. Les pr�sents ont �galement �voqu� la mauvaise qualit� de service au niveau des moyens de transport, priv�s notamment. Pour ce qui est du prix du pain et du soutien de l�Etat, les pr�sents diront que ce soutien ne doit pas �tre g�n�ralis� � tous les revenus. Ils pr�conisent ainsi que l�aide aille directement aux personnes familles concern�es, expliquant que ce soutien tue la qualit� des produits. �L�administration doit r�aliser une �tude pr�cise sur prix de revient du pain et la marge b�n�ficiaire pour les boulangers. Nous ne sommes pas contre leurs revendications, ils peuvent �tre aid�s indirectement�, d�clarent les repr�sentants de la f�d�ration. La F�d�ration nationale de protection des consommateurs existe ainsi au niveau de 25 wilayas du pays. Les pr�sents sugg�reront aussi la cr�ation d�un Conseil consultatif pour la protection des consommateurs.