Le grand compositeur, po�te et parolier, Mustapha Toumi, est d�c�d�, dans la nuit de mardi � mercredi, � l'h�pital Mustapha-Pacha, � Alger, des suites d'une longue maladie. N� le 14 juillet 1937 � La Casbah d'Alger au sein d�une famille originaire de Bordj Mena�el, Mustapha Toumi touchait � diff�rents domaines artistiques. C�est lui l�auteur de la c�l�bre chanson �Sob'han Allah Ya Eltif�, interpr�t�e pas le ma�tre du cha�bi Hadj M'hamed El Anka. Il a aussi �crit pour Myriam Mak�ba, la c�l�bre chanson �Africa� qu'elle avait chant�e au Festival panafricain d�Alger en 1969. Il a �galement sign� d'autres �uvres musicales pour Warda El-Djaza�ria et Mohamed Lamari, notamment. Mustapha Toumi a, par ailleurs, publi� de nombreux articles sur l�art et la culture, notamment dans les quotidiens Alger R�publicainet El Moudjahid. Il est aussi l�auteur des sc�narios des films Echebka (Le filet) et El-Moufid (l'Essentiel). Il a, en outre, fait du th��tre (radiophonique et sc�nique) et �crit plusieurs pi�ces th��trales. �Mon p�re peignait des toiles qu'il conservait jalousement � la maison et n'avait jamais pens� � les vendre. Il ne les a jamais expos�es�, a confi�, � l�APS, Imane, sa fille cadette (le d�funt est p�re de six enfants). Il s'appr�tait m�me � publier un ouvrage sur l'histoire et les origines de la langue amazighe. L'enterrement est pr�vu aujourd�hui jeudi au cimeti�re d'El Kettar de Bab El Oued � Alger, a indiqu� l'une de ses filles dans une d�claration � l'APS. Un dernier hommage populaire lui sera rendu ce matin (jeudi), au palais de la culture Moufdi-Zakaria (plateau des Annassers, Alger). Mustapha Toumi a dit un jour : �Le lieu o� je suis n� et grandi, c'est-�-dire La Casbah, s'est av�r� favorable � mon apprentissage de la culture populaire. Mon environnement social fait de diff�rents langages comme l'arabe, notamment l'arabe dialectal, et le kabyle, m'a habitu� tr�s jeune � la po�sie populaire.�. Mustapha Toumi est parti, mais ses �uvres restent immortelles.