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Abou Anas al-Libi, un leader d'Al-Qaïda méconnu chez lui
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 10 - 2013

Abou Anas al-Libi, un leader présumé d'Al-Qaïda capturé par les forces spéciales américaines lors d'un raid audacieux à Tripoli, est méconnu en Libye où il tentait de faire profil bas depuis son retour chez lui en 2011.
De son vrai nom Nazih Abdel Hamed al-Raghi, Abou Anas al-Libi, âgé de 49 ans, est traqué depuis plus de 13 ans par les Etats-Unis qui l'accusent d'implication dans les attentats de 1998 contre leurs ambassades en Tanzanie et au Kenya. Avec sa tête mise à prix pour cinq millions de dollars, il figurait parmi les personnalités les plus recherchées par le FBI, la police fédérale américaine. Selon le Pentagone, il est détenu par l'armée américaine à l'extérieur de la Libye, après sa capture samedi en plein jour. Selon un des proches d'Abou Anas al-Libi, ce dernier était revenu en Libye après le début de l'insurrection contre le régime de Mouammar Kadhafi en février 2011 et aurait pris part aux combats aux côtés des rebelles.
Marié et père de quatre enfants, il a perdu un de ses fils, tué par les partisans de Kadhafi lors de l'opération de «libération de Tripoli» en octobre 2011, a ajouté la même source. Sa famille l'avait précédé en rentrant en 2010, dans le cadre d'une initiative de Seïf al-Islam, fils du dictateur déchu capturé par les rebelles et tué en octobre 2011.
Après la fin de la révolte libyenne, Abou Anas était devenu «discret, ne travaillait pas et ne quittait sa maison que pour se rendre à la mosquée. Il était souvent vêtu à l'afghane», a ajouté la source. «Ses enfants ont eu des difficultés à s'intégrer dans leur école après plusieurs années d'exil».
Au début des années 1990, Abou Anas al-Libi était membre du Groupe islamique de combat libyen (Gicl), et avait quitté la Libye vers le Soudan pour fuir la répression des islamistes par le régime Kadhafi.
Il a ensuite rallié le réseau Al-Qaïda, au sein duquel il a rapidement gravi les échelons grâce à ses connaissances en informatique et en systèmes de télécommunication.
Outre le Soudan, il s'est rendu aussi en Afghanistan et au Yémen, avant d'obtenir l'asile politique à Manchester en Grande-Bretagne où il a résidé jusqu'en 2000. Il aurait trouvé refuge ensuite au Pakistan ou en Afghanistan.
Le Gicl avait pour objectif de renverser le régime Kadhafi et d'établir un Etat islamique. Ce groupe était dirigé depuis l'Asie centrale par Abou Laïth al-Libi, un des tout premiers lieutenants d'Oussama ben Laden, tué en février 2008 dans les zones tribales du Pakistan. En septembre 2012, la chaîne américaine CNN, citant une source proche des renseignements américains, avait rapporté que Abou Anas avait été aperçu à Tripoli en Libye.
Les renseignements occidentaux craignaient alors qu'il ait été chargé de constituer un réseau d'Al-Qaïda en Libye mais ils n'avaient pas cherché à le capturer en raison de l'instabilité dans ce pays, selon CNN. Ali Soufan, un ancien enquêteur du FBI, affirme dans un livre qu'Abou Anas était «identifiable par une cicatrice sur le côté gauche de son visage». Selon lui, il a rejoint Al-Qaïda en Afghanistan «après avoir fait ses preuves dans différents camps d'entraînement». «Hormis ses compétences en informatique, il est devenu aussi l'un des membres les plus efficaces et opérationnels du groupe terroriste, et a formé d'autres membres».
Il a aussi travaillé avec Al-Qaïda à Nairobi depuis 1993-1994, aux côtés d'autres membres. Le groupe y était alors chargé de surveiller des cibles potentielles américaines, britanniques, françaises et israéliennes, avant de conclure que «la meilleure option était d'attaquer l'ambassade américaine à Nairobi», a ajouté M. Soufan, précisant que ce groupe s'est rendu ensuite à Khartoum pour informer le chef d'Al-Qaïda Oussama Ben Laden sur ses conclusions.
Le 7 août 1998, un attentat à la voiture piégée devant l'ambassade des Etats-Unis à Nairobi a fait 213 morts et quelque 5 000 blessés. Quasi-simultanément, l'explosion d'un camion-citerne piégé devant l'ambassade des Etats-Unis en Tanzanie a fait 11 morts et plus de 70 blessés. Al-Qaïda avait revendiqué les deux attentats.


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