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Abdelaziz Bouteflika
Le mandat de trop ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 03 - 2014

La présidentielle du 17 avril prochain verra, donc, en vertu du verdict du Conseil constitutionnel rendu jeudi dernier, le président en exercice concourir avec cinq autres postulants pour sa succession. Un président qui brigue, à l'occasion, son quatrième mandat de suite, lui qui vient tout juste, le 2 mars dernier, de célébrer ses 77 ans.
Et contrairement à ses précédentes candidatures, celle du printemps prochain semble être de «trop» pour bien des partis et de personnalités nationales, au moment où ses partisans la perçoivent comme une chance pour le pays à l'effet, entonnent-ils à l'unisson et souvent maladroitement, de «parachever le processus des réformes politiques et du développement socio-économique du pays». Et le nœud du «bras de fer» ne se situe pas que sur le terrain du bilan de ses trois mandatures passées, les seconds s'échinant à longueur d'interventions à convoquer son passé «glorieux» d'acteur de la Révolution armée libératrice du pays du joug colonial français, et surtout son statut de diplomate «chevronné», lui qui été chef de notre diplomatie à l'âge de 25 ans, en sus de ses «méritoires» réalisations. Il y a cette question de l'incapacité du président-candidat à honorer son prochain mandat, lui qui peine à achever son actuelle mandature du fait de son interminable convalescence suite à l'AVC qu'il a contracté le 27 avril dernier. Une incapacité qui a fait que Abdelaziz Bouteflika, qui s'est éclipsé depuis, n'agissant que par communiqués, se contentant de furtives apparitions télévisuelles dont la toute dernière remonte au 3 mars dernier quand il s'est présenté au Conseil constitutionnel pour faire acte himself de sa candidature au rendez-vous du 17 avril prochain. Les seconds ne voulant certainement pas focaliser sur cet aspect quand bien même le président-candidat ne pourra pas mener sa propre campagne électorale.
Un fait «inédit» et bien «original» pour reprendre Me Farouk Ksentini, tant les partisans du président-candidat ne se sentent point gênés. Bien au contraire, ceux-ci font montre d'un excès de zèle à défendre une candidature par procuration, se «permettant» même de graves écarts langagiers et même d'ordre éthique politique.
«L'exception algérienne» que Sellal, Ouyahia et compagnie nous servaient à satiété dans la foulée de ce qui était appelé le «printemps arabe», semble, fort malheureusement, trouver toute sa signification dans ce forcing à imposer un quatrième mandat envers et contre une grande majorité, quoique silencieuse. Il y a aussi ce fameux tube «Tab Djenana», servi par le président lui-même un certain 8 mai 2012 à Sétif, que le petit peuple, dans sa naïveté légendaire, a cru concerner l'auteur du propos mais que la perspective de ce 4e mandat de toutes les craintes contredit lamentablement. S'il est aussi certain que le président en exercice sera le grand vainqueur au soir du 17 avril prochain, il n'en demeure pas moins que ce «coup de force» pour reprendre plus d'un homme politique et autres personnalités nationales, aura eu le mérite de faire vaciller et sérieusement la lourde chappe de plomb de rigueur ces dernières quinze années. Avec, notamment, une société civile qui commence à prendre conscience et à s'impliquer dans la chose politique. Le mouvement Barakat, les étudiants et les universitaires, longtemps en retrait, s'expriment de plus en plus ouvertement et investissent le terrain politique. Avec cette précision de taille : les enjeux et les retombées de cette 4e mandature de suite qui font débat parmi ces mouvements et certains partis qui ont entamé l'œuvre de transcendance des clivages idéologiques tant les restrictions et les interdits n'ont épargné aucun camp.


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