Malgré les appels incessants des habitants mitoyens avec un lycée, un collège et une école primaire aux élus locaux qui se sont succédé à la mairie, aucune suite favorable n'a eu lieu. Il s'agit, en effet, de la route reliant la cité populaire El Intissar vers la déviation des véhicules poids lourds sur une distance de 2 km qui connaît un trafic jamais égalé, notamment depuis sa réfection. Cette route, fraîchement tapissée en béton bitumé, longe cette importante agglomération dont la majorité des habitations sont implantées tout le long, séparées seulement par un fossé sans trottoirs ni aucune autre mesure de sécurité. La plupart de ces maisons donnent directement sur cette route et pour certaines, le bitume de la chaussée constitue le pas de leurs portes. Aussi, il n'est pas rare d'y voir un enfant en bas âge échapper à la surveillance de ses parents et ramper à même la chaussée ou titubant, tenant à peine debout. Plusieurs accidents ont eu lieu dans cette cité. De ce fait, la nécessité de l'aménagement de ralentisseurs sur cette route est des plus urgentes vu le danger qui guette quotidiennement les habitants. Cette cité est également dépourvue de ralentisseurs. Ici aussi, le danger d'accident est très important, depuis son revêtement il y a moins de 2 années. Plusieurs accidents de la circulation ont eu lieu sur ce chemin, faisant de nombreuses victimes, mais les autorités locales continuent de faire la sourde oreille quant à sa sécurisation par l'implantation de dos-d'âne. Une opération qui ne demande pourtant pas de grosses sommes d'argent. Les habitants de ladite cité lancent un appel au premier responsable de la wilaya pour la mise en place de ralentisseurs, surtout que les risques d'accidents s'accentuent. A. Rahmane Sidi Khettab Un riche programme élaboré pour l'environnement Un riche programme a été élaboré et se poursuivra jusqu'à la fin du mois en cours à l'initiative de l'Assemblée populaire communale de Sidi Khettab. Les invités ont tout d'abord participé à une campagne de volontariat de nettoyage qui s'est déroulée au niveau de la cité des 58 logements et se sont rendus au jardin public de la commune de la nouvelle ville, qui fait la fierté des élus et des citoyens qui ne tarissent pas d'éloges à son égard et qui est un bel exemple environnemental de toute la région. Dans le but de motiver tout le monde, une émission radiophonique a été consacrée à cet évènement avec la participation des responsables concernés. En parallèle à cette initiative, une exposition ayant pour thème la protection de l'environnement et l'entretien des espaces verts a été réalisée dans le hall de la bibliothèque communale et sera programmée prochainement dans les établissements scolaires aux fins de sensibilisation et implication des vieux et des jeunes ; pour donner plus d'efficacité à cette mobilisation , une campagne de nettoyage touchera un grand nombre de cités et de quartiers de la ville de Relizane ainsi que certaines zones rurales avoisinantes. Des docteurs et des spécialistes dans le domaine de l'environnement animeront des conférences en se basant sur des sujets ayant pour thèmes : L'importance de l'environnement, tous unis pour la protection de nos cités. Enfin, les participants à cet évènement auront l'occasion de découvrir une belle forêt où le gazouillement des oiseaux ajoutera au décor exceptionnel un stimulant encore plus à bien protéger les espaces verts, et en particulier la nature. A. R. Oued R'hiou étouffe La circulation routière est des plus lentes au chef-lieu de daïra et de commune de Oued-R'hiou, à l'ouest du chef-lieu de Relizane. Pour entrer ou sortir de cette ville, il faut beaucoup de patience et de courage. Jeudi dernier, la circulation a été bloquée pendant plus de 30 minutes. Deux camions de gros tonnage se sont croisés et c'était l'arrêt total. Aucun véhicule ne pouvait rouler. Les moteurs ronflaient et les klaxons se faisaient entendre pour manifester la colère des automobilistes. Et pendant tout ce temps, les services d'ordre et de la régulation de la circulation n'ont pas daigné montrer leur nez. C'est tout simplement du laisser-aller. Rappelons que dans ce chef-lieu, les stationnements anarchiques sont devenus anodins. Les sabots et les procès sont mis de côté. Le code de la route est mis au placard. L'incivisme et l'insouciance ont pris le dessus. Du coup, l'anarchie, la saturation de la circulation et d'autres comportements inciviques ont refait surface, prenant en otage l'ensemble des usagers. Pour rejoindre la polyclinique ou le siège de la mairie sis à l'autre bout de la ville, il faut s'armer d'une grande patience ! Pourtant, une route de déviation existe et toute la ville a bénéficié de travaux d'aménagement urbain. En somme, la ville a pris un visage meilleur mais le mal persiste. Un nouveau plan de circulation s'impose et le respect du code de la route serait la meilleure solution. Pour ce faire, les agents de de la circulation doivent sortir de leurs bureaux. Cela est, malheureusement, une autre histoire. A. R. Aïn-Témouchent 55,3 millions DA pour la réhabilitation des rues Dans le but de réhabiliter les rues et ruelles et d'en finir avec les points noirs à travers les différents quartiers des communes de la wilaya de Aïn-Témouchent, un montant de 55,3 millions de dinars a été consacré pour l'amélioration du cadre de vie des citoyens et l'embellissement de l'urbanisme à travers les cités des 28 communes que compte la wilaya. Cette enveloppe financière a été débitée des Fonds communs des collectivités locales (FCCL),TUPHIMO et des budgets de quelques wilayas aisées. Ainsi, chacune des communes devra bénéficier d'une part financière oscillant entre 500 000 DA et 3 millions DA selon la fiche établie par la commune concernant les travaux. Les opérations de réhabilitation ont été lancées depuis octobre 2014 à ce jour, ceci a permis la résorption de 8 435 nids-de-poule dans 24 communes, l'équivalent d'une superficie globale estimée à 11 616 m2 dans les rues qui étaient détériorées causant de grands dommages aux véhicules et particulièrement les transporteurs. Par contre trois communes à savoir : Aghlal, Aoubellil et Chentouf, les travaux ne sont pas encore entamés pour cause de retard dans les travaux de branchement du gaz naturel. Quant au chef- lieu de wilaya, un montant de 11 millions DA lui a été alloué pour les mêmes travaux qui seront lancés prochainement.