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Cinéma
Good luck Algeria, comédie touchante entre champs d'oliviers et forêts enneigées
Publié dans Le Soir d'Algérie le 27 - 03 - 2016

«Un Algérien sur des skis, c'est mille fois mieux qu'un Suédois !» Pour sauver leur entreprise de skis de la faillite, Stéphane et Sam se lancent un défi fou : qualifier Sam aux JO sous la bannière de son pays d'origine, l'Algérie. Cette histoire vraie est retracée dans un film drôle et touchant, Good luck Algeria, prochainement à l'affiche dans les salles de cinéma en France. Dans ce premier long métrage, Farid Bentoumi raconte l'épopée de son frère, Nourredine, un ingénieur établi à Grenoble, dans le sud-est de la France, qui représenta l'Algérie à l'épreuve des 50 km de ski nordique aux Jeux olympiques de Turin en 2006. Il fut le porte-drapeau de la délégation algérienne lors de la cérémonie de clôture.
«Son aventure symbolisait vraiment la trajectoire qu'on voulait raconter : un Franco-Algérien qui habite en France et se lance dans un défi qui va le rapprocher de ses racines», explique Farid Bentoumi. «Et puis l'histoire d'un homme qui fait les JO à ski pour l'Algérie a un potentiel comique fort», ajoute le cinéaste dont le film a obtenu le prix du public au dernier Festival du film méditerranéen de Montpellier.
C'est Sami Bouajilah (Omar m'a tuer, Indigènes) qui incarne Sam, alias Nourredine Bentoumi, dans cette comédie touchante qui aborde plusieurs thèmes : l'entreprise, le dépassement de soi mais aussi, et surtout, le poids de l'héritage familial. Modèle d'intégration, Sam (diminutif de Samir) a réussi en créant avec son ami d'enfance, Stéphane (Franck Gastambide), une petite fabrique de pointe de skis de fond. Il est marié avec Bianca (Chiara Mastroianni) et ne parle pas l'arabe. Loin de lui l'idée d'aller cultiver les oliviers au bled, sur les terres de son père, comme celui-ci le souhaiterait. Les difficultés financières de son entre- prise et le «coup de com» que lui propose son associé pour lui éviter le dépôt de bilan (en suscitant l'intérêt des médias pour un athlète algérien de ski de fond) vont le conduire à renouer avec ses origines. «Le fait que Samir fasse les JO sous la bannière algérienne pour sauver sa boîte qui fait des skis 100% français est un pied de nez à tous les débats sur l'identité nationale», estime Farid Bentoumi, né de père algérien et d'une mère originaire de Toulouse, dans le sud-ouest de la France. «D'ailleurs, le débat actuel sur l'identité nationale est aberrant. Mon père est venu d'Algérie pour travailler dans les mines de Saint-Etienne, il a creusé le tunnel du Mont-Blanc. N'a-t-il pas lui aussi construit la France ?» s'interroge le cinéaste. «Moi, j'ai grandi en France, j'y ai construit ma famille, mes projets, je suis Français. Mais je suis aussi Algérien et très fier de cette bi-nationalité», poursuit-il. Si Samir se rapproche peu à peu de l'Algérie au fil de l'histoire, son père (l'acteur amateur Bouchakor Chakor Djaltia) fait, lui, le chemin inverse.
Dans une scène émouvante, il décide de vendre ses terres pour venir en aide à son fils. Plus encore, il choisit la France pour se faire enterrer, mais «en direction de La Mecque.» «Le père est celui qui fait le plus gros parcours dans le film. Il choisit le pays où sont ses enfants et sa femme, pas là où sont ses arbres et sa terre. Il privilégie l'humain à la notion de patrie, d'héritage, de biens matériels», souligne Farid Bentoumi. Chronique sociale sur le déracinement, l'identité et l'intégration, Good luck Algeria rend aussi hommage aux valeurs du sport à travers quelques belles séquences d'entraînement dans les forêts enneigées.


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