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REFORME DE L'ONU
Puissance et irradiation De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
Publié dans Le Soir d'Algérie le 23 - 04 - 2005

Le projet de r�forme de l'ONU, en fait la restructuration institutionnelle de l'univers, est l'objet, actuellement, d'une guerre de tranch�es sans merci entre les protagonistes. Ces derniers sont � classer en trois cat�gories bien distinctes. Les 5 puissances (USA, Chine, Russie, Royaume-Uni et France), membres permanents du Conseil de s�curit� et qui d�tiennent le mythique droit de veto, constituent le premier lot. Le second est compos� de puissances �mergeantes tant au plan �conomique et/ou politique, ou les deux � la fois. Nous pouvons citer dans cette sph�re le Japon et l'Allemagne, les deux grands perdants dans le partage du monde �tabli � Yalta.
Aujourd'hui, et c'est vrai, les rapports de force ont �volu� de fa�on significative, voire r�volutionnaire au sens ethymologique du terme. Les enjeux et les alliances diff�rent compl�tement de ceux qui pr�valaient au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ou m�me de ceux qui ont prim� apr�s la chute du mur de Berlin et de l'�clatement de l'URSS. C'est, par exemple, la France qui, aujourd'hui, revendique pour l'Allemagne, son ennemi inv�t�r� d'hier, devenu, aujourd'hui, son plus s�r alli�, une place permanente au Conseil de s�curit� avec tous les droits, et en premier, celui du veto. Les Etats-Unis pour ce qui les concerne ne voient pas du tout d'un mauvais œil l'entr�e du Japon dans ce club tr�s restreint. D'o�, c'est �vident, la crise grave actuelle entre P�kin et Tokyo. La Chine ne veut pas entendre, alors pas du tout, de la perspective de l'immixtion du Japon dans la direction des affaires s�curitaires et diplomatiques du monde. La Russie, affaiblie et compl�tement assomm�e par le d�pe�age de l'ex-URSS et, surtout, par une situation �conomique al�atoire et dont les principales reformes sont financ�es par les Am�ricains, garde, tout de m�me, l'œil vigilant sur tout. Parce que Moscou, terrass�e, certes, et ne pr�sentant plus l'aplomb d'antan qui permettait � Khrouchtchev de marteler, chaussures printani�res � la main, dans la tribune des Nations unies � peu pr�s ce qu'il voulait, n'en reste pas moins une puissance qui compte et aux effets de nuisance certains. Le troisi�me contingent est constitu� de pays aux potentialit�s et � l'irradiation certaines (Afrique du Sud, Isra�l, Pakistan, Inde), qui, m�me s'ils ne sont pas du calibre de ceux cit�s plus haut, sont, c'est �vident, des passages oblig�s pour toute alliance ou contre-alliance. Rien de bien s�rieux, par exemple, ne se r�alisera en Moyen-Orient sans l'assentiment d'Isra�l comme rien de significatif ne se fera en Afrique (arabophone, saharienne, sub saharienne ou autre) sans l'Afrique du Sud. Qui peut imaginer un instant que Washington, Londres ou Paris ne tiennent pas compte de la position de Pretoria sur telle ou telle question ? En plus du fait, et cela beaucoup d'analystes l'oublient, que le pays de Mandela peut se targuer d'avoir des relations privil�gi�es avec l'Australie, la Nouvelle-Z�lande, le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Lors du Sommet de la Ligue Arabe � Alger, le pr�sident Bouteflika a eu "la main heureuse" en refusant que l'Egypte puisse, au d�triment de l'Afrique du Sud, briguer un mandat de repr�sentant permanent au si�ge du Conseil de s�curit�. Pour le reste, rien d'autre � ajouter, sauf que pour pr�tendre � une quelconque voix au chapitre, il faut �tre, c'est certain, une destination diplomatique accr�dit�e mais aussi et surtout une puissance �conomique av�r�e. Si l'Alg�rie de Bouteflika est en train de r�ussir le premier examen, le second demeure, encore, une gageure. Cela est, il faut le reconna�tre, une autre histoire…

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