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CHARTE POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION NATIONALE
�L�administration bloque et freine la mise en �uvre des lois�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 06 - 2006

�L�application des lois portant la charte pour la paix et la r�conciliation nationale enregistre un blocage au niveau des administrations locales�. �La bureaucratie qui r�gne dans ces administrations emp�che l�acc�l�ration de la concr�tisation de cette op�ration�.
C�est le constat qui a �t� fait hier, au Centre de presse El Moudjahid, par Me Azzi, avocat et assistant aupr�s de la cour d�Alger, charg� de la commission pour le suivi et l�application des textes de lois sur la charte pour la paix et la r�conciliation nationale. Le Forum d� El Moudjahida abrit� une table ronde portant sur une premi�re �valuation de la mise en application des textes de loi promulgu�s dans ce cadre. Sont intervenus �galement � cette rencontre, Mme Sa�da Benhabyles, pr�sidente de la F�d�ration internationale des associations des victimes du terrorisme, et M. Malek Serra�, consultant international. Me Azzi a m�me mis en garde contre une d�viation des objectifs fix�s, si les citoyens, la justice et les promoteurs de ce projet ne s�impliquent pas davantage dans sa mise en application. A quelques mois de sa mise en place, cette loi souffre d��normes difficult�s dans sa concr�tisation sur le terrain. L�intervenant est all� jusqu�� dire que �la situation s�curitaire que vit l�Alg�rie ces derniers mois en est la preuve, sans pour autant pr�ciser le lien entre les deux constats. Depuis la promulgation de cette loi, les services de la justice ont trait�, selon Me Azzi, 2200 dossiers. Ils se penchent actuellement sur les dossiers des personnes qui sont exclues des lois pour la r�conciliation nationale, et ceux-l� seront �tudi�s au cas par cas. Pour ce qui est des disparus, dont les informations font �tat de leur installation � l��tranger, le communicant a soulign� que les chancelleries alg�riennes � l��tranger sont en charge des proc�dures n�cessaires pour transmettre tous les renseignements pour la justice. Pour sa part, M. Serra� a tir� la sonnette d�alarme sur la bureaucratie administrative. Il confirme que des manipulations sont exerc�es de part et d�autre pour freiner le d�roulement normal des diff�rentes proc�dures impliquant la mise en �uvre des textes de loi de la charte. �Il y a un silence qui fait peur et une mauvaise interpr�tation des textes sur le plan juridique et financier�, a-t- il signal�. Selon lui, les citoyens doivent s�armer de vigilance et de fermet� pour avoir leurs droits, qui sont parfois bafou�s au niveau de l�administration publique. Cette �injustice� s�applique g�n�ralement, d�apr�s les intervenants, sur les b�n�ficiaires du c�t� des terroristes repentis et leurs familles. �Je r�it�re mon appel � la vigilance, car il y a des administrateurs � plusieurs niveaux qui rejettent la politique et l�optique de la r�conciliation nationale�, lance-t-il en s�insurgeant contre �ceux qui s�adressent � l�ancien colonisateur, en l�occurrence la France, pour d�poser plainte, ou faire venir des ONG internationales afin que celles-ci se permettent de nous donner des le�ons sur la r�conciliation�. Encha�nant, Mme Benhabyles s�oppose � l�ing�rence des ONG dans les affaires de l�Alg�rie, notamment sur cette question pr�cise de r�conciliation nationale, portant elle-m�me le chapeau d�une ONG internationale. Se voulant une femme de terrain, vu son activit� dans la promotion des droits de la femme rurale, Mme Benhabyles intervient largement sur les conditions dramatiques et inhumaines dans lesquelles vivent les victimes de la trag�die nationale. �Le milieu rural souffre de la non-application des lois sur la r�conciliation nationale �, soutient-elle, en s�interrogeant sur les raisons de ces retards. Elle reste convaincue que sans l�implication de la soci�t� civile, aucun droit ne sera arrach� pour les citoyens. La priorit�, selon Mme Benhabyles est d�indemniser les familles pour leur permettre de sortir de la pr�carit�, de la marginalisation et de la pauvret�. �Il faut d�velopper un projet de proximit� pour le milieu rural, car avant de s�investir dans la culture de la paix et la r�conciliation nationale, ces Alg�riens ont d�abord besoin de manger, de se v�tir et d�avoir les moyens n�cessaires de survie�, mart�le-t-elle. La presse est par ailleurs invit�e par les intervenants � enqu�ter sur les conditions de vie des victimes de la �trag�die nationale�. Les walis seront-ils interpell�s aujourd�hui par le pr�sident de la R�publique pour expliquer ce ph�nom�ne de bureaucratie qui r�gne en ma�tre dans l�administration locale ?

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