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CE MONDE QUI BOUGE
Etat fort et d�veloppement Par Hassane Zerrouky
Publié dans Le Soir d'Algérie le 29 - 06 - 2006

�L�Etat a un r�le d�terminant. M�me dans les pays qui se disent lib�raux, il intervient plus qu�on ne croit. Aux Etats- Unis, la recherche et l�innovation b�n�ficient d�investissements publics importants, civils et militaires. Lors de la crise asiatique, ceux qui ont tir� leur �pingle du jeu sont ceux qui, comme la Malaisie, ont oppos� aux r�gles du FMI une politique o� l�Etat garde le contr�le du calendrier et des modalit�s d�ouverture au march� mondial (�) Et l�un des obstacles au d�veloppement africain, c�est l�absence d�Etat solide et non corrompu.
Chaque fois que l�Etat est faible, les pays ont du mal � d�coller ou � faire face�. Ces propos que l�on ne peut que partager ont �t� tenus par la candidate socialiste � l��lection pr�sidentielle fran�aise, Segol�ne Royal, dans un entretien paru dans le quotidien fran�ais Le Monde. A ceux qui chez nous pr�nent le d�sengagement total de l�Etat, faisant du march� d�r�glement� et de la flexibilit� les seuls instruments de cr�ation d�emplois, ces propos tenus par la candidate socialiste que l�on ne peut soup�onner, loin s�en faut, d��tre partisane d�un radicalisme gauchiste, n�ont rien d��lectoralistes. Ils ne font qu��tayer ce que la Banque mondiale a pr�conis� dans une �tude datant de 1997 et reprise depuis dans la quasi-totalit� de ses rapports en ce qui concerne l�ultra-lib�ralisme � la sauce anglo-saxonne. A savoir qu��en l�absence d�un Etat efficace, le d�veloppement est impossible� et que cette inefficacit� des Etats du tiers-monde est due au fait que �l�arbitraire et la corruption sapent l�autorit� des gouvernements�. Aussi la Banque mondiale pr�conise-t-elle depuis lors un r�le accru de l�Etat en mati�re de d�veloppement socio-�conomique. �Les institutions financi�res internationales ont en effet pris conscience qu'il �tait impossible de tout r�gler par des r�formes �conomiques et de continuer � rel�guer les questions politiques et sociales au second plan dans le d�bat sur le d�veloppement�, notent ces experts. Et d�insister sur la d�mocratisation de la vie publique et un plus grand r�le de la soci�t� civile. Par cons�quent, l�Etat fort, que revendiquent � juste titre bon nombre de nos politiques, n�est pas synonyme d�Etat autoritaire ou �d�Etat minimaliste � comme le souhaitent nos lib�raux, mais d�Etat de droit, d�mocratique, respectant les libert�s. En effet, d�apr�s la Banque mondiale dont, entendons-nous bien, je ne partage pas la politique lib�rale, �il est possible de r�duire l�arbitraire et la corruption en �laborant des syst�mes politiques plus perfectionn�s pour contr�ler ceux qui occupent les postes les plus �lev�s de l�Etat en rapprochant l�Etat du peuple�. Autrement dit, ce n�est pas en verrouillant le champ politique, en limitant les libert�s d�expression et de la presse que cet Etat peut assumer ses missions de puissance publique. Il faut qu�il y ait des contre-pouvoirs, que l�Etat y veille et, que par cons�quent, l�alternance d�mocratique soit garantie constitutionnellement. Et dans ce cadre, un pr�sident de la R�publique, garant de la stabilit� institutionnelle, politique et de la souverainet� du pays, incarnant la volont� populaire, devrait �tre au-dessus du jeu politique partisan. De ce fait, quand un journaliste est traduit en justice pour avoir d�nonc� certaines d�rives, notamment au niveau local, faute d�interm�diations socio-politiques entre gouvernants et gouvern�s, ou qu�un syndicaliste est renvoy� de son travail pour avoir exerc� son droit � d�fendre les salari�s contre l�arbitraire, on ne peut parler d�Etat fort mais d�Etat autoritaire pour ne pas dire d�Etat faible. Car l�autoritarisme et la dictature ne sont rien d�autre que l�expression des faibles. Or, l�histoire a montr� que les peuples finissent toujours par avoir raison des pires dictatures.

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