Pour sa quatri�me participation au Festival international de Timgad, la chanteuse syrienne Assala Nasri a, durant pr�s de trois heures, su �mouvoir son public venu de tous les coins du pays, Ouargla, Souk Ahras, M�sila, S�tif, Constantine� Sit�t annonc�e, les gradins de l�antique Thamougadi s�enflamme, la star descend les escaliers et beaucoup ne la reconnaisse pas. Habill�e en malhfa chaoui, mekhda, tedjbibt, el Haf sans ceinture, le tout tenu par des fibules ( bzima), cheveux au vent un djebine en argent orne son front, Assala a eu droit � un tatouage, une petite croix (mouche) sur le carr� du menton en guise de maquillage. La tenue que portait Assala est sombre type Ouled Abdi et Beni Bouslimane, car sur le versant sud des Aur�s, le costume de femme aurasienne est color� avec plus de rouge. Ce cadeau du wali a donn� un charme particulier � Assala qui s�est dite � l�aise dans cette tenue et fi�re de l�authenticit� berb�re. Apr�s une ouverture avec un chant patriotique Cha�b El janoub, pr�c�d� d�une minute de silence � la m�moire des martyrs du Liban et de la Palestine, cette ambassadrice de la chanson arabe a sem� un message d�amour, d�espoir et de tol�rance. Le public � majorit� f�minine a vibr� durant cette soir�e m�morable au rythme de ses succ�s les plus connus Bahabek, mouchtaa, Yamadjnoun� plus de quinze tubes, et ce jusqu�� 1h du matin. Des soir�e comme �a on en redemande, deux sur six, la cote du festival est en baisse. Petite soir�e pour grand public La soir�e du 15 juillet, la quatri�me de cette 28e �dition du festival de Timgad a �t� report�e � cause des orages qui se sont abattus sur la r�gion. Aussi la troupe franco-africaine de Mauryconty a s�ch� son passage au Casif pour marquer sa pr�sence � Timgad de lendemain. Dimanche, les organisateurs ont fait de la compression pour r�server un chrono aux Africains � c�t� de la troupe A�ssaoua El Ousfane, Yasmine Hadj Nacer, Djalti et Anouar. En plus de Hiyem Yonnes qui avait annonc�, il y a trois jours, l�impossibilit� de son d�placement en Alg�rie suite aux �v�nements du Liban, Na�ma Ababssa s�est aussi d�sist�e. Le public nombreux n�a pas �t� emball� par Mory Kante et encore moins El A�ssaoua et Yasmine, et a manifest� son m�contentement, les huant et sifflant. Djalti, une vieille connaissance de l�antique Timgad, qui a chant� � Timgad en 1987 et depuis la reprise cinq fois, a d�entr�e su r�chauffer le public. Dirou el Hanna, lemouma pour ne citer que la plus ancienne et la nouvelle chanson de la star, tout les succ�s ont �t� partag�s entre Djalti et son public. Il r�chauffa l�atmosph�re avant que l�enfant prodige de Tlemcen, Anouar, ne vienne achever la soir�e en apoth�ose. Notons que le trio Anouar-Djalti- Yasmine ont d�di� Hier, j�avais 20 ans au grand ma�tre de la chanson cha�bi Guerrouabi d�c�d� lundi soir.