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BONNE GOUVERNANCE DANS LES PAYS AFRICAINS
Quelle place pour la soci�t� civile ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 09 - 2006

Un m�morandum d'entente entre l'Union des conseils �conomiques et sociaux et institutions similaires d'Afrique (UCESA) et le Comit� �conomique et social europ�en (CESE) a couronn�, avant-hier tard dans la soir�e, les travaux de la premi�re conf�rence Afrique/Europe des soci�t�s civiles organis�es. Des travaux qui ont trait� notamment du r�le de la soci�t� civile dans le domaine de la bonne gouvernance.
En vertu de cet accord, les deux parties se sont engag�es � �d�ployer tous les efforts possibles pour que leurs institutions demeurent des instruments d�mocratiques de consultation de la soci�t� civile organis�e et soient ouvertes sur les organisations non repr�sent�es en leur sein�. Il a �t� particuli�rement recommand�, dans la perspective d'une �bonne gouvernance�, d'impliquer �fortement� les assembl�es consultatives et la soci�t� civile dans les processus d'int�gration interafricaine et � l'�conomie mondiale. Ils ont �galement appel� � �la pr�servation des �lites africaines et la construction d'Etats de droit en Afrique�, exigeant dans ce sens �l'int�gration intelligente de la sph�re informelle, loin des mesures r�pressives �. Les conf�renciers ont soulign� dans leurs recommandations que "la bonne gouvernance suppose la stabilit�, la s�curit� et la paix au sein et entre les diff�rents Etats africains", ainsi que "la recherche constante de la coh�sion sociale de la soci�t� civile traditionnelle", ce qui �viterait, selon eux, "les conditionnalit�s des aides ext�rieures".
�Pas d�aspiration citoyenne sans d�mocratie �
En somme, cette rencontre internationale plac�e sous le haut patronage du pr�sident de la R�publique �tait fructueuse dans la mesure o� elle a permis aux participants tant alg�riens que des pays africains de poser la v�ritable probl�matique. Il s�agit de la question du d�ficit d�mocratique qu�accusent plusieurs pays d�Afrique, d�o� la question de savoir �quel r�le peut jouer la soci�t� civile dans une soci�t� o� les r�gles du jeu d�mocratique ne sont pas respect�es, voire tol�r�es�. L�intervention du pr�sident du Conseil de la R�publique pour les Affaires �conomiques et sociales du S�n�gal a eu le m�rite de centrer le d�bat sur la question. M. Mbaye Jacques Diop, qui est �galement avocat, n�a pas �t� par trente- six chemins pour plaider �la n�cessit� de cr�er des espaces consultatifs qui permettront aux multiples sensibilit�s sociales de s�exprimer, �vitant ainsi de les clo�trer dans un espace � domination parlementaire. Selon lui, �il ne peut y avoir d�aspiration citoyenne sans d�mocratie�, lan�ant � l�adresse des participants �qu�aujourd�hui en Afrique, la soci�t� civile fait face � des difficult�s pour se frayer un chemin qui lui permettra de disposer d�une autonomie totale et agir en mati�re de bonne gouvernance�. Une approche fortement soutenue par le coordinateur de Transparency International de la section du S�n�gal qui a d�clar� pour sa part �qu�en Afrique, la notion de l�Etat est en construction et que celle de la citoyennet� n�est pas encore acquise�. Selon lui, �il n�y a pas encore dans nos pays de cadre l�gal pour la participation citoyenne dans le domaine de la bonne gouvernance, d�o� la n�cessit� de cr�er une interface, voire un cadre organisationnel autonome du pouvoir qui permettra � la soci�t� d�agir et contribuer en sa qualit� de contre-pouvoir social�.
�L�autonomie de la soci�t� civile, cl� de vo�te�
Les intervenants en pl�ni�re ont longuement insist� sur le cadre d�mocratique qui �constitue le seul moyen d�expression sociale�. �Il faut de la d�mocratie dans nos pays pour �viter que la soci�t� civile soit un prolongement du pouvoir politique�. Le repr�sentant du Cnes du Niger a mis le doigt pour sa part sur la n�cessit� de disposer de cadre consultatif autonome b�n�ficiant de moyens appropri�s pour mener � bien leurs missions �. C�est, d�ailleurs, la probl�matique �voqu�e par la pr�sidente de la F�d�ration nationale des associations des handicap�s, qui s�est demand� �pourquoi nos gouvernants consid�rent le mouvement associatif ou la soci�t� civile d�une mani�re g�n�rale comme des sous-traitants de l�Etat ? Pour l�intervenante, �il est plus que jamais urgent de d�finir la notion de la soci�t� civile et l�extraire ainsi de toutes formes d�accointance avec le pouvoir�. Une id�e �voqu�e par Mme Anne-Marie Sigmund, pr�sidente du Comit� �conomique et social europ�en (CESE), qui dira lors de son intervention que �la gouvernance ne devra pas �tre impos�e de l�ext�rieur mais devra, au contraire, venir d�une volont� politique et d�une meilleure participation structur�e de la soci�t� civile aux m�canismes de prise de d�cision et au suivi des d�cisions�. �L�association de la soci�t� civile, le d�veloppement d�une fonction consultative ind�pendante et le renforcement des capacit�s de la soci�t� civile sont les conditions de l�obtention d�une meilleure gouvernance�, dira-t-elle.


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