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Chronique
En quelques mots : de-ci, de-l� Par Le�la Aslaoui
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 09 - 2006

1) D�lai de reddition des terroristes islamistes, ou un faux d�bat
L�intervention de juristes et de non-juristes dans la presse �crite ind�pendante, sur les cons�quences de la non-prorogation du d�lai de reddition des terroristes islamistes, forclos comme on le sait le 31 ao�t est franchement risible. Ce �d�bat� qui n�en est pas un est totalement inutile et vain.
La pr�tendue existence, en effet, d�un vide juridique et ses effets sur d��ventuels terroristes qui se rendraient hors-d�lais, est totalement improductive et vaine. Aurait-on donc oubli� que le chef de l�Etat peut prendre �� tout moment d�autres mesures pour la mise en �uvre de la charte� ? (textes d�application du d�cret pr�sidentiel portant �charte pour la paix et la r�conciliation nationale�.) A tout moment signifie � n�importe quel moment. A n�importe quel moment donc, y compris hors de la date-butoir, le premier magistrat du pays a le pouvoir discr�tionnaire de prolonger le d�lai de reddition. Pas seulement une prorogation. Il a le pouvoir absolu de prendre d�autres mesures pour la mise en �uvre de la charte. Ce qui veut dire que les exclus du texte, parce que auteurs de massacres, de viols ou d�attentats � la bombe dans les lieux publics, peuvent �tre amnisti�s � tout moment. Exactement comme l�ont �t� leurs acolytes de la Concorde civile, avec la gr�ce amnistiante de janvier 2000. Toutes mesures � tout moment signifie surtout qu�une amnistie g�n�rale peut �tre d�cr�t�e par celui qui, d�s 1999, s�est pr�sent� comme r�conciliateur : le premier magistrat du pays : Abdelaziz Bouteflika. Comment douter de la possibilit� plus que probable d�une amnistie en nous rebattant les oreilles avec un pr�tendu vide juridique lorsqu�on se souvient que l�arr�t du processus �lectoral ayant emp�ch� l�Alg�rie de sombrer dans le totalitarisme et l�obscurantisme avait �t� qualifi� par le chef de l�Etat de premi�re violence ? Comment en douter lorsque l�on se souvient qu�il (Bouteflika) avait invit� son peuple � accueillir les Haddam, Kebir, Dhina, avec du lait et des dattes � l�a�roport ? Continuant � activer � l��tranger et � s�exprimer sur les plateaux de cha�nes t�l�vis�es arabes, ces commanditaires du crime ont, quant � eux, fait monter les ench�res et leur discours est en parfaite osmose avec les exactions du GSPC. Serait-ce la premi�re fois ? Certes, non. L�horrible attentat du boulevard Amirouche en janvier 1995 a �t� pleinement revendiqu� et assum� par Anouar Haddam. L�aurait-on d�j� oubli� ? Comment en douter, enfin, lorsque, m� par son seul d�sir de plaire aux islamistes, affichant ainsi ses convictions et sympathies, le premier magistrat du pays avait d�clar� : �Si les familles veulent pardonner, qu�elles le fassent. Si elles refusent, nous le ferons � leur place� ? D�s le d�part en 1999, le d�cor �tait plant�. Ce ne fut jamais aux bourreaux que le pr�sident de �tous les Alg�riens� selon sa propre expression a demand� d�exprimer des regrets mais � leurs victimes responsables des tourments des premiers ! Comment en douter lorsque le premier magistrat du pays a envoy� du �Monsieur Hattab� � un tueur ? Alors franchement quel int�r�t juridique et politique aurait ce faux d�bat sur les effets d�une forclusion de d�lai alors que la d�cision viendra du �haut� tout comme le fut celle de la paix ? Comment en douter lorsque, relayant son chef du gouvernement, son ministre de l�Int�rieur a d�clar� aux journalistes : �On ne peut pas emp�cher un terroriste de se rendre� ? ( El Khabar, Libert�, Le Soir d�Alg�rie, El Watan, Le Jour, 4 septembre 2006). N�est-ce pas l� la r�ponse aux �pr�occupations� et fausses questions des uns comme des autres ? Ind�niablement, le ministre de l�Int�rieur, comme A. Belkhadem ne se sont pas exprim�s � titre personnel et spontan�ment. Ils r�v�lent la d�marche politique pr�sidentielle : date limite ou pas les terroristes islamistes peuvent se rendre quand ils le voudront. Lorsqu�ils voudront troquer leur habit de tueurs, de violeurs, contre celui �d�honn�te citoyen� auquel est garantie, cf � l�article 6 de la charte, l�extinction des poursuites. En d�autres termes : �On ne peut pas emp�cher un terroriste de se rendre� signifie que lui-ci peut massacrer, tuer, d�poser ses bombes et lorsqu�il estimera son palmar�s d�assassin suffisamment riche, il pourra d�cider de se rendre. Sa reddition ne sera pas d�clar�e irrecevable parce que hors-d�lai. En somme, le temps pass� � assassiner des maires, des militaires, des policiers et autres citoyens, en plein jour quotidiennement, est consid�r� comme une mise entre parenth�ses, une pause ou quelques ann�es sabbatiques. Comment d�s lors s��tonner que des �mirs sanguinaires clament leur fiert� d�avoir tu� de leurs propres mais ? Le hic est que nonobstant toutes les offres all�chantes du pouvoir, il y eut fort peu de redditions (300 sur 700). La raison est simple : l�islamisme fait toujours monter les ench�res. La garantie d��tre indemnis� pour �bons et loyaux services�, d��tre r�int�gr� au sein de son poste de travail, d��tre log� ne lui suffit pas. Il lui faut plus. Ce plus est la prise du pouvoir. Anobli, blanchi, appel� �repenti� lui qui n�a aucunement fait acte de repentance, le terroriste islamiste sait que face � un pouvoir qui le courtise, il peut continuer � exercer ses talents de tueur et se rendre quand il le voudra, quand il le d�cidera, car �on ne peut pas emp�cher un terroriste de se rendre�. Et c�est le ministre de l�Int�rieur, dont on aurait attendu qu�il soit soucieux de la protection des personnes et de leurs biens, qui le dit ! C�est l� la politique de r�conciliation du chef de l�Etat, initiateur et responsable face � l�Histoire d�une d�rive jamais connue � travers le monde : l�impunit� garantie � des auteurs, co-auteurs complices commanditaires, instigateurs de crimes contre l�Humanit�. De quelle paix s�agit-il enfin lorsque pr�tendre nier la violence, c�est juste retarder son explosion. En r�alit�, ce faux d�bat sur les effets de forclusion a pour objectif surtout de faire diversion y compris par ceux qui l�animent ou l�entretiennent. Diversion pour nous faire accepter l�amn�sie collective selon laquelle les ann�es de terrorisme, les exactions de la barbarie islamiste n�ont pas exist�. Elles ont �t� et elles demeurent � jamais. D�s lors, prorogation de d�lai ou pas... quelles fadaises ! Balivernes que celles-ci lorsqu�on constate avec bonheur � ou consolation � que la seule � ne pas �tre obs�d�e par la forclusion des d�lais est l�Arm�e nationale populaire qui continue � ass�ner de bons et s�rieux coups au GSPC. Cela ne se fait pas sans d�g�ts, sans pertes humaines pour elle. Cependant, son combat contre les fossoyeurs de l�Alg�rie demeure ind�niablement l�unique espoir de ne pas voir la R�publique capituler. Esp�rance en effet, puisque l�arm�e qui combat aujourd�hui le GSPC est celle qui hier a �vit� � l�Alg�rie en 1991 de tomber aux mains des islamistes qui avaient promis de tra�ner les �d�viationnistes� devant les tribunaux populaires et de changer les habitudes vestimentaires et alimentaires des Alg�riens. Si cette opinion inchang�e et inchangeable ne vaut pas le statut d��radicatrice, je l�accepte. Mieux : je la revendique car Abdelhak Benhamouda pr�sident du CNSA en 1991 demeurera un martyr de la patrie et un h�ros. Ses tueurs et bourreaux, des assassins et rien d�autre. Mais apr�s tout ��radicateurs� (trices) n�a-t-il pas �t� cr�� par ceux-l� m�mes qui ne reculent devant aucune d�rive s�mantique telle que �repentance� ou �repentis� ? L�Histoire retiendra que pour occulter l��chec de sa politique de r�conciliation, le premier magistrat du pays aura us� et abus� de concepts, de stratag�mes pr�voyant m�me de laisser grandes ouvertes les portes de l�amnistie g�n�rale en �prenant � tout moment des mesures�. A quoi sert d�s lors la rengaine sur la forclusion du d�lai de reddition ? A rien. Absolument rien.
2) Les 50 jours (cinquante jours) d�absence du premier magistrat du pays
On ne s�attendait pas � une quelconque explication du chef de l�Etat sur sa longue absence. Les m�urs politiques et le mode de gouvernance nous ont habitu�s � la politique du secret absolu. Cependant, l�on ne peut interdire les questionnements, les supputations. D�autant plus l�gitimes qu�une rencontre entre lui (A. Bouteflika) et les walis annonc�e pour le 8 septembre a �t� annul�e. D�autant plus nombreux que la presse ind�pendante ( Le Soir d�Alg�rie, El Watan les 5 et 6 septembre) a d�crit un pr�sident tr�s fatigu�, qui a grimp� et descendu p�niblement les marches de la passerelle du Navire-Ecole de la Marine nationale � l�Amiraut� (4 septembre). Le professeur Messaoud Zitouni avait parl� en novembre 2005 d�ulc�re h�morragique banal et gu�ri. A. Belkhadem a appel� ces 50 jours : �cong�, puis �absence� n�emp�chant pas son pr�sident de g�rer les affaires du pays. Voici que le ministre de l�Int�rieur a entendu contredire totalement son chef du gouvernement en qualifiant cette absence de retrait. ( Le Soir d�Alg�rie4 septembre 2006 : �Il n��tait pas absent, il s�est retir�. Nuance !�) D�rapage verbal ? Aucunement. Le ministre de l�Int�rieur a incontestablement voulu envoyer un message sur les vraies raisons de l�absence pr�sidentielle. Mais lequel ? En d�cidant de se retirer, de s��carter volontairement, le premier magistrat boudait-il ? Pourquoi et � propos de quelle question �pineuse ? A-t-il entendu s�adonner � une retraite m�ditative, religieuse ? C�est plut�t l�ger comme explication, s�agissant du premier magistrat du pays. Les propos du ministre de l�Int�rieur, un des plus proches amis du pr�sident, ne sont pas anodins et loin d��tre irr�fl�chis. Le r�sultat de toute cette cacophonie est que chacun (A. Belkhadem, ministre de l�Int�rieur) alimente et cautionne supputations et rumeurs. Une chose est s�re : Le programme pr�sidentiel est annul� trop de fois. Le pr�sident serait-il plus malade que ne le disent les uns ou les autres ? L�avenir le confirmera ou l�infirmera. Peut-�tre serait-il plus judicieux de nous affranchir ne serait-ce que pour une raison simple et �vidente : les br�ves apparitions du chef de l�Etat laissent d�sormais les citoyens totalement indiff�rents parce qu�ils ont fini par s�habituer � ses longues absences, c�est l�unique conclusion des 50 jours d�absence pr�sidentielle !
3) Mohamed Benchicou continue � �payer�
Il n�a pas suffi � ceux qui avaient promis au directeur du Matin et journaliste Mohamed Benchicou qu�il �paierait�, voici que son passeport ne lui a pas �t� restitu�, au motif qu�il serait introuvable au niveau de la justice. Il n�y a pas si longtemps, son dossier au niveau de la Cour supr�me avait �t� lui aussi perdu puis retrouv�. La �perte� de son document de voyage serait-elle une ann�e suppl�mentaire d�emprisonnement qui ne dit pas son nom ? Un nouveau combat pour Mohamed Benchicou et ses amis, ses nombreux amis ? Et alors ? N�a-t-on pas eu en �haut� � pratiquer sa d�termination et son �nif� rebelle ? Allez-y messieurs, surtout ne vous g�nez pas : multipliez mesquineries, coups fourr�s, comme vous seuls savez en commettre. Avec des hommes de la trempe de Mohamed Benchicou, ce ne sont m�me pas des humiliations. C�est le prix � payer pour �tre un journaliste et un �crivain libre. Je voudrais juste comprendre sans aucun ang�lisme de ma part, aguerrie que je suis par vos m�thodes, comment un homme peut �tre malade plus gravement qu�on ne le dit, � maladie : fl�au le mieux partag� par les hommes au cas o� l�on soup�onnerait chez moi de la satisfaction � continue-t-il � s�acharner contre celui qui a �pay� comme promis ? Ne serait-il pas attendu du premier qu�il soit repentant car la maladie rend celui qui en est atteint plus proche de l�Au-del� ? D�autant plus repentant qu�il a accord� son pardon aux terroristes islamistes. Courage, Mohamed, la justice te restituera ton passeport. Pour avoir longtemps fr�quent� cette dame, je peux t�affirmer qu�elle ne perd rien. Elle est juste ��tourdie� et retrouve toujours ce qu�elle dit avoir perdu !


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