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CE MONDE QUI BOUGE
Karadawi, l'Irak et le GSPC Par Hassane Zerrouky
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 01 - 2007

Youcef al-Qaradawi, qui dispense la parole islamiste �soft� sur la cha�ne Al-Jazira, est sollicit� pour intervenir sur le front irakien et le �front� alg�rien. Concernant l'Irak, il lui est demand� de peser de toute son autorit� morale et religieuse aupr�s de l'Iran alli� aux chiites irakiens afin de faire cesser le �massacre des sunnites par les chiites�. Il est vrai que des escadrons de la mort li�s au groupe radical chiite de Moqtada Sadr et, dit-on, au minist�re irakien de l�Int�rieur, sont responsables de tueries de civils irakiens qui avaient le tort d��tre de confession sunnite.
Chaque fois qu�un attentat � il y en a eu des centaines � cible des civils chiites, les milices de Moktada Sadr se livrent � des actes de repr�sailles contre les civils sunnites. Il faut dire, � la v�rit�, que bien avant ces actes de repr�sailles, le groupe radical sunnite salafiste de Abou Mossab al-Zarqaoui a tout fait pour que l�Irak en arrive � la situation que l�on conna�t actuellement. Selon un rapport de l�ONU, plus des deux tiers des personnes tu�es en Irak sont des civils chiites. En v�rit�, la question est de savoir si une telle d�marche a des chances d�aboutir quand on sait que les autorit�s religieuses sunnites se sont bien gard�es de se d�marquer de fa�on nette et sans �quivoque des actes de Abou Mossab al-Zarqaoui ciblant des civils chiites irakiens, surtout quand ce dernier choisissait de pr�f�rence les f�tes de l�Achoura pour faire exploser ses bombes humaines, tuant femmes et enfants. Qui plus est, poser la question de cette mani�re signifie que la crise irakienne est d�essence religieuse. Or, on sait que ce n�est pas le cas : il ne s�agit pas en effet de massacres commis par des chiites, par d�finition �h�r�tiques�, contre des sunnites, par d�finition croyants. Il s�agit d�un conflit r�sultant d�une occupation �trang�re, conflit dont l�issue ne peut �tre que politique et non religieuse. Affirmer le contraire, c�est tromper les gens et mentir sur la r�alit� des faits. Il en est de m�me pour l�Alg�rie. Faire appel � Qaradawi pour condamner le GSPC est une plaisanterie. Je rappelle qu�on n�a pas beaucoup entendu ce m�me Qaradawi � qui on d�couvre aujourd�hui tant de vertus humanistes, durant les dix ans de terrorisme sanglant qu�a connus notre pays. Ni lui ni aucune autorit� d�El-Azhar ou d�ailleurs n�ont condamn� de mani�re ferme et claire l��radication des �lites intellectuelles alg�riennes et encore moins les massacres de Ra�s, de Bentalha et autres massacres commis par le GIA. Aucun de ces religieux � je pense � El Baz et consorts, n�a �t� sensible aux larmes des familles alg�riennes. Aucun n�a entendu les cris des enfants massacr�s, et ceux des femmes viol�es avant d��tre �gorg�es par les hommes de Zitouni et de Zouabri. En revanche, chacun a en m�moire le fait que ces religieux ont sign� comme un seul homme une �courageuse� d�claration demandant au pouvoir alg�rien de lib�rer les chefs de l�ex-FIS et appelant � la r�conciliation nationale. En Alg�rie, comme en Irak, il ne s�agit donc pas d�une guerre de religion. La question n�est pas de savoir si le GSPC m�ne un vrai ou un faux djihad d�autant que ce groupe peut facilement r�torquer qu�il n�a commis aucun massacre de civils. Et tout comme en Irak, la solution � la crise n�est pas de nature religieuse. Tant que l�Islam est l�otage de partis et de groupes r�actionnaires, tant qu�il est instrumentalis� � des fins politiques, l�gitimant et justifiant la s�gr�gation entre les femmes et les hommes, il y aura encore des gens qui jetteront l�anath�me sur d�autres au nom de Dieu et de son Proph�te. Et qui, par voie de cons�quence, justifieront � priori la violence � venir. Pour r�sumer, s�il existait constitutionnellement une claire s�paration entre le politique et le religieux comme voulait le r�aliser feu Mohamed Boudiaf, la question de l�existence ou non des partis islamistes se poserait en d�autres termes, s�rement pas en termes de forces politiques se proposant d��tablir un Etat th�ocratique.

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