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Chronique
En quelques mots : de-ci, de-l� Par Le�la Aslaoui [email protected]
Publié dans Le Soir d'Algérie le 30 - 06 - 2007

1) Le coup de gr�ce du chef de l��tat-major de l�Arm�e nationale populaire
Nous �tions habitu�s jusqu�� pr�sent � entendre les civils, membres de l�ex�cutif, formations politiques islamistes ou signataires du contrat de Rome en janvier 1995, associations se pr�tendant apolitiques comme l�Organisation nationale des victimes du terrorisme, d�fendre avec acharnement, flagornerie et intol�rance, la �r�conciliation bouteflikienne�.
Ne voil�-t-il pas que le 23 juin 2007 le chef d��tat-major de l�ANP a d�clar� � l�Acad�mie interarmes de Cherchell en pr�sence du premier magistrat du pays � haute et intelligible voix : �La r�conciliation a �t� pl�biscit�e par le peuple et soutenue par l�arm�e.� Il s�agit l� d�une d�claration qui ne saurait passer inaper�ue parce qu�elle n�est pas anodine. Pr�cis�ment, parce qu�elle �mane du premier responsable de l�institution militaire, repr�sentant donc de ses officiers, sous-officiers et simples soldats � travers le territoire national. Ce coup de gr�ce port� aux familles des victimes du terrorisme oppos�es � la mascarade r�conciliatrice ne saurait laisser celles-ci indiff�rentes, parce qu�il n�est pas le fait d�un civil courtisan, opportuniste ou ralli� � l�islamisme et � son id�ologie. C�est l�acte d�un militaire qui sait ce qu�il dit, qui sait ce qu�il fait et c�est gravissime. En effet, l�arm�e qui ne cesse de traquer le GSPC l� o� il se trouve, l�arm�e qui perd ses fils au cours de ces op�rations militaires ou d�embuscades tendues par les islamistes terroristes (bombes sur le passage de convois militaires) serait, selon le chef d��tat-major, une fervente d�fenderesse de la r�conciliation nationale. Mieux encore, elle a soutenu la d�marche de Abdelaziz Bouteflika consistant comme on le sait et conform�ment au d�cret pr�sidentiel, pour l�Etat � renoncer � toutes poursuites judiciaires contre les �mirs sanguinaires et leurs comparses. En d�autres termes, le chef d��tat-major nous r�v�le donc que l�arm�e d�fend l�impunit� et l�amnistie garanties par le chef de l�Etat aux islamistes terroristes, hier, criminels aujourd�hui blanchis. Dans ce cas, quel sens l�auteur de cette d�claration fracassante souhaiterait- il nous voir donner au mot �soutien� ? L�arm�e a-t-elle �t� l�initiatrice du projet de la charte ? Son �laboratrice ? son inspiratrice ? Le chef d��tat-major en a trop dit ou pas assez. Son pr�d�cesseur nous avait habitu�s au concept de �neutralit� lorsqu�il �voquait l�institution. Quand bien m�me l�on feignait d�y croire, elle �tait en tout �tat de cause, quelque part plus rassurante que l�arm�e r�conciliatrice. Car enfin le chef d��tat-major, qui d�clare que l�arm�e soutient la r�conciliation nationale pourrait-il expliquer aux familles meurtries par le terrorisme islamiste comment celles-ci pourraient admettre que l�arm�e et le GSPC sont de �bons amis� et les �repentis� sans repentance, des �agneaux� ? Je n�ai pas souvenance d�une d�claration d�un officier de l�ANP dans ce sens. Je me souviens seulement de la reddition des groupes arm�s sous le r�gne du pr�sident Liamine Zeroual et non celui de Abdelaziz Bouteflika qui n�a accept� le fauteuil pr�sidentiel qu�apr�s s��tre assur� que le terrain �tait parfaitement d�blay�. A moins � et il faut l�esp�rer � que la d�claration du chef d��tat-major �tait celle d�un r�conciliateur oubliant dans son envol�e d�homme, m� par l�opportunisme qu�il est d�abord le premier responsable de l�arm�e. A ce titre, toute opinion de sa part sur ce sujet pr�cis n�est pas � prendre � la l�g�re. Une opinion faut-il le rappeler qui apporterait de l�eau au moulin des d�fenseurs du �Qui-tue-qui ?�. Et c�est sans doute en ce sens qu�elle est particuli�rement grave. Car une arm�e qui fait �ami-ami� avec les criminels d�hier serait celle que de nombreuses chapelles, officines de tout poil ici et hors territoire national ont tent� avec une haine et un acharnement hors du commun, de d�stabiliser en la rendant coupable de toutes les exactions commises par les islamistes terroristes. Une arm�e qui �a soutenu la r�conciliation nationale� (chef d��tat-major) serait en outre celle qui assassinerait une seconde fois ses h�ros morts dans l�anonymat �victimes du devoir�. En s�arrogeant le droit de parler au nom de l�institution son premier responsable a-t-il sond� les c�urs ? Certainement pas. Il sait seulement qu�au sein de l�institution personne ne lui r�pondra parce qu�il est le chef et qu�un militaire ob�it et ex�cute. Cela ne signifie pas pour autant que ce dernier est �sans opinion�. Le chef d��tat-major chercherait- il � faire peur aux familles des victimes en les convainquant que leur opposition est pure perte de temps puisque les accolades exig�es par Abdelaziz Bouteflika entre bourreaux et victimes ont la caution pleine et enti�re de l�arm�e ? Dans ce cas, j�ai juste envie de lui dire que les menaces sont vaines s�il a envie de pardonner parce qui n�a perdu aucun membre de sa famille, aucun ami r�publicain, c�est son droit. S�il peut dans le m�me temps rendre hommage � un officier assassin�, consoler ses parents et dire � ces derniers que l�arm�e pardonnera aux assassins de leur fils �parce qu�elle soutient la r�conciliation�, c�est �galement son droit. En aucun cas, il ne pourrait de quelque fa�on que ce soit contraindre ceux qui savent ce que les mots assassinat, islamisme, terrorisme, perte d�un �tre innocent signifient. Que l�arm�e �ait soutenu la r�conciliation�, selon son chef d��tat major, ne changera rien � mes convictions et � ceux et celles nombreux qui les partagent : je ne trahirai pas ; je ne pardonnerai pas. Non pas en raison seulement de mon drame personnel, mais �galement pour ne pas oublier le colonel Hadj Ch�rif, le g�n�ral Bouthighane, le colonel Khelil et tant d�autres officiers, sous-officiers, djounoud auxquels j�adjoindrai le corps des patriotes. C�est au nom de cette mascarade r�conciliatrice que l�un d�entre eux Mohamed Tounsi Gharbi croupit en prison. Le chef d��tat-major peut-il justifier la mort tragique de jeunes appel�s jusqu�� ce jour, dans des op�rations militaires men�es contre le GSPC par la r�conciliation ? La lutte contre le terrorisme et le laxisme r�conciliateur sont aussi �loign�s l�un de l�autre que ne l�est le ciel de la terre. Et n�eut �t� pr�cis�ment cette amnistie offerte aux tueurs, cette gu�rilla larv�e aurait peut-�tre pris fin si les islamistes terroristes avaient �t� parfaitement inform�s que celui qui commet un crime doit le payer. Malheureusement, le processus mis en place apr�s l�annulation salutaire du second tour des l�gislatives de d�cembre 1991 et la lutte implacable men�e par l�arm�e contre le terrorisme qui continue ont �t� totalement parasit�s par la gr�ce amnistiante d�abord, la r�conciliation nationale ensuite. Si le chef d��tat-major affirme que �l�arm�e a soutenu la r�conciliation� cela signifierait enfin, que les d�clarations d�un ancien �mir qui �s�est dit fier d�avoir d�lest� un jeune militaire de sa kalachnikov apr�s l�avoir �gorg� ne le choque nullement puisqu�il est r�conciliateur ! N�a-t-il pas jug� suffisantes les d�clarations tonitruantes des r�conciliateurs civils pour que lui le militaire en rajoute une couche ? Allons bon ! Moi je pr�f�re toujours me souvenir de �mes bons janvi�ristes (1)�, �Casseurs de tangos�, (Hakim La�lam), car je sais que leur brosse militaire est seulement destin�e � faire reluire leurs chaussures impeccables de militaires ! Le chef d��tat-major a-t-il r�fl�chi aux graves cons�quences de sa d�claration ? J�en doute si j�en juge par le qualificatif �d�inconscients� dont il a gentiment affubl� les membres du GSPC, inconscient signifie �qui ne se rend pas compte clairement de ce qu�il fait� (Larousse) �qui agit sans r�flexion�. Les attentats du 11 avril 2007 �taient donc des actes irr�fl�chis ! Parole de chef d��tat major de l�arm�e ! �Quand au pl�biscite du peuple�, celui-ci a d�montr� ce dont il �tait capable le 17 mai 2007, lorsqu�on ne bourre pas les urnes. Qui donc croirait au score de 98% de votants pour la charte de la r�conciliation ? M�me pas Abdelaziz Bouteflika ! Encore moins le peuple...
2) Lorsque refleurissent les motions de soutien...
R�vision constitutionnelle imminente, �troisi�me mandat � la demande du peuple�, �le fr�re du pr�sident demand� comme vice-pr�sident par plusieurs da�ras�, ( El Khabar El Ousbou�, 23 au 29 juin 2007 pages 6 et 7) telles sont en ce moment les chants de sir�ne ? Les ballons de sondes ? ou tout bonnement la politique coutumi�re du fait accompli. De toutes parts, en effet, des voix se font entendre pour dire : le premier magistrat du pays briguerait un troisi�me mandat (voire un mandat � vie apr�s r�vision) � la demande du peuple lui-m�me. D�o� le slogan entendu � S�tif r�cemment : �Ouhda talitha...� (un 3e mandat). Mais ce n�est pas tout. Dans l�article du journal suscit� ( El Khabar El Ousbou�) la machine infernale est d�j� op�rationnelle, selon l�hebdomadaire, puisque de nombreuses da�ras souhaiteraient voir le fr�re du chef de l�Etat, nomm� par celui-ci vice-pr�sident et demain pr�sident si l�actuel est emp�ch�. Rien que cela ! Un politologue sous le titre �Bouteflika : huit ans apr�s quel bilan ?� ( El Watan, dimanche 24 juin 2007 lundi 25 juin 2007), n�h�site pas quant � lui de franchir le pas en tentant de convaincre l�opinion que Abdelaziz Bouteflika est effectivement proche des islamistes, ce qui est un bien en soi puisqu�il a �t� le seul � �ter � l�islamisme sa couverture politique. Abdelaziz Bouteflika est un islamiste par choix et par conviction et l�auteur de cette opinion aurait eu raison si le m�me Bouteflika avait accept� d�aller au charbon en 1994 lorsqu�il fut sollicit� par l�arm�e. Il a refus� 1997, l�arm�e avait fait le m�nage apr�s que les groupes arm�es eussent d�pos� les armes et c�est sous le r�gne de Liamine Zeroual que la couverture politique fut retir�e � ces m�mes groupes et non sous Abdelaziz Bouteflika. Lorsqu�il fut investi en 1999, celui-ci accorda de plus en plus de concessions aux islamistes terroristes. L�habillage juridique qu�il �tait cens� adapter � la nouvelle situation s�curitaire se transforma en convictions clairement affich�es d�un pr�sident islamiste avec la gr�ce amnistiante puis la charte sur la r�conciliation. Certes, comme l�affirme ce politologue, on ne peut nier l�existence d�un courant islamiste. Comment le pourrait-on ? Il est l�enfant du pouvoir (ou des pouvoirs), du syst�me et leur monstre. Cependant Abdelaziz Bouteflika n�a pas man�uvr� avec les islamistes. Il est islamiste. La nuance est de taille. L��cole et la condition de la femme sont autant d�exemples pour s�en convaincre. Enfin toujours dans cet article, son auteur conclut que si Bouteflika n��tait plus en mesure de briguer un 3e mandat, il serait bon et utile qu�il pr�pare sa succession. �Dans le cas contraire, ce sera un retour � la case d�part avec un retour sur la sc�ne politique de la haute hi�rarchie militaire qui p�sera de tout son poids pour d�signer le candidat � la succession� ( El Watan, lundi 25 juin 2007). En d�autres termes : acceptez le clone de Abdelaziz Bouteflika ou c�est le chol�ra qui vous attend. Au fait, qui a choisi Abdelaziz Bouteflika en 1999 ? Qui l�a rechoisi en 2004 ? Ceux qui ont choisi celui-ci rechoisiront en temps opportun. Ce ne sera pas le retour � la case d�part. Ce sera le tour qui continue. L� encore la nuance est de taille. Tout le probl�me est de savoir si le premier magistrat du pays sera en mesure, vu son �tat de sant� que d�aucuns d�criraient comme grave et s�rieux, de faire sa r�vision constitutionnelle ? Pour l�instant, les motions de soutien rappelant le temps des mouhafadhas aux �appels spontan�s�, renaissent de leurs cendres pour peu d�efficacit� pour une raison tr�s simple : l�Alg�rie de 2007 n�est plus celle des ann�es 1960, 1970 et 1980. Cela para�t banal de le dire. Il est utile de le rappeler car, pr�cis�ment, il n�est pas certain cette fois-ci que Abdelaziz Bouteflika puisse faire ce qu�il veut comme il le veut si tant est que sa sant� et le temps lui permettent de briguer un troisi�me mandat et de nommer son vice-ministre, c�est-�-dire son successeur. En ce sens, la grande prudence du ministre de l�Int�rieur lorsqu�il eut � r�pondre � une question relative � la r�vision constitutionnelle est r�v�latrice. La vraie question qu�il faille se poser est de savoir pour quelles raisons le peuple soutiendrait un troisi�me mandat bouteflikien et accepterait son clone comme successeur ? Est-ce pour la fermeture du champ politique ? Est-ce pour la neutralisation par Abdelaziz Bouteflika de tous les contrepouvoirs et de l�opposition politique ? Est-ce pour la d�t�rioration de la condition �conomique et sociale des Alg�riens dans une Alg�rie dite riche ? Est-ce en raison des r�formes de l��cole, de la justice qui dorment dans un tiroir pr�sidentiel ? Est-ce en raison des concessions faites aux islamistes de plus en plus larges, de plus en plus g�n�reuses ? Est-ce en raison de la condition de la femme ? Et ce ne sont pas quelques timides amendements au code de la famille qui seraient susceptibles de prouver le contraire. Il ne suffit pas de se lamenter, de dire : �Il n�y a plus d�espoir.� Il faut barrer la route � ce qui �quivaudrait � l�absolue d�sesp�rance le roi ou son clone. Il y a mieux, beaucoup mieux dans ce pays o� l�on veut nous convaincre que la mal�diction nous poursuit au point o� l�on choisit �le moins mauvais des candidats� et pourquoi pas le meilleur ? Pour cela, il faudrait peut-�tre cesser d�applaudir et de crier : �ouhda talitha� Et si l�on applaudit, il est alors interdit de se plaindre de se lamenter.
3/ a) Divers
Dans un long article, El Khabar El Ousbou� arabophone, 23 au 29 juin 2007 r�v�le page 8 et suivantes avec force d�tails les �frasques de l�Assembl�e nationale� (gaspillage, biens non restitu�s, v�hicules notamment, promotions de membres de l�administration initi�es par l�ex-secr�taire g�n�ral injustifi�es et incompr�hensibles au regard des r�gles en vigueur), tout cela et bien d�autres scandales auraient eu lieu sous le r�gne de l�ex-pr�sident de l�APN, Amar Sa�dani. Et l�on comprend que son successeur ait eu pour souci prioritaire de remettre de l�ordre. Le moins que l�on puisse dire est qu�il aura fort � faire tant est hallucinante la situation g�n�r�e lors de la pr�c�dente l�gislature. L�on comprend aussi que Sa�dani fut consid�r� comme plus sympathique et plus humain que son successeur. L� o� existent familiarit�s, populisme et gabegie, il y a des des Alg�riens pour dire que le �chef� est sympathique ! Et si l�on prenait enfin l�habitude de voir chacun � sa place, celle qu�il m�rite celle qui lui revient. S�il est vrai comme l�a r�v�l� la presse (Periscoop du Soir d�Alg�rie, 24 juin 2007), que l�ex-pr�sident de l�APN �tait chanteur de son �tat, il est � se demander s�rieusement pour quelles raisons le chef de l�Etat m�prise-t-il autant les institutions au point de nommer un gai luron comme troisi�me personnage de l�Etat ? Ce qui est s�r c�est que le m�me Sa�dani qui chantait �Taht echebbak teghmezli� (sous la fen�tre elle me fait des clins d��il) devra chanter d�sormais : �Taht echebbak Ziari yaghmezli� (Sous la fen�tre Ziari me fait des clins d��il) (Ziari �tant comme on le sait le successeur de l�autre), d�cid� � remettre de l�ordre. Et sur ce point, on ne peut que lui donner raison. L�article que j�ai lu et qu�ont lu d�autres que moi, suscite autant la col�re que la tristesse des faits d�une gravit� telle qu�on en reste totalement coi.
b) Le bien nomm�
Ould Kablia, ministre d�l�gu� des Collectivit�s locales a entendu rassurer les populations � Constantine en d�clarant qu�hormis 1970 o� il y avait eu kidnapping du fils Temam dont le p�re �tait directeur de la BNA, il n�y a pas eu d�autres enl�vements d�enfants jusqu�� celui du petit Yacine. Ce ministre qui d�teste �les rumeurs cruelles� aurait d� s�informer avant d�en r�pandre une infond�e. Le jeune Temam � l��poque des faits (ann�es 1970) avait quinze ans. Il connaissait parfaitement son ravisseur qui n�avait rien d�un pervers mais celui-ci voulait demander une ran�on parce que cribl� de dettes � cela n��te en rien aux faits leur gravit� � la victime par ailleurs, a �t� parfaitement bien trait�e de ses propres aveux et retrouv�e vivante. La kidnappeur (1 et non pas 2 comme dit par Ould Kablia) a �t� d�f�r� pour un fait de droit commun, devant la cour des infractions �conomiques pr�sid�e- par feu Seddik Taouti. Une juridiction d�exception o� le pourvoi en cassation n��tait pas pr�vu et o� les peines capitales pleuvaient. (Me Abdallah Hac�ne, �tait l�avocat de la d�fense). Enfin, justifier le kidnapping et l�assassinat d�un enfant par la raret� du ph�nom�ne ressemble � une blague belge... et pr�terait � sourire n��tait la trag�die. Mais pourquoi donc faut-il qu�ils parlent nos gouvernants ?
c) Comme d�habitude Abdelaziz Bouteflika a fait son show public, en s�en prenant � S�tif, � son ministre de l�Education nationale reconduit depuis une quinzaine de jours � trois semaines. Histoire de marquer son passage... Mais au fait qui sait si les coups de gueule ou les coups de c�ur pr�sidentiels ne cachent pas une petite anecdote personnelle ? Un ami dont le fils ou la fille a �chou� au BEF, un proche parent... Qui sait ? Car enfin, cette sortie insens�e du chef de l�Etat ressemblait � un cheveu sur la soupe. Et il n�y avait m�me pas la soupe ! Histoire de dire : je suis encore-l�. A moins que ce ne soit la t�te de Boubekeur Benbouzid que le pr�sident n�encaisse plus ? Il lui faut faire avec comme nous le faisons depuis huit ans avec un pr�sident que nous sommes nombreux � n�avoir pas choisi...
L. A.
NB. : 1) R�f�rence � l�annulation du 2e tour des �lections l�gislatives pr�vu le 16 janvier 1992.
2) A. M. Hassan Moali : Nous sommes nombreux � appr�cier vos �crits et votre plume. Aussi ne vous prenez plus la t�te avec �la main de l��tranger�. Elle est aussi obsol�te que le trotskysme lui-m�me dont le dernier score � la pr�sidentielle en France (1%) est r�v�lateur ! D�ailleurs El Khabar El Ousbou�, 23/29 juin 2007) n�a rien dit de plus que vous pas plus qu�il n�a dit autre chose.


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