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Chronique
EN QUELQUES MOTS : DE-CI, DE-LA �v�nements politiques ou simple caquetage ? Par Le�la Aslaoui [email protected]
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 08 - 2007

Accompagn�es de �Dame Canicule�, les semaines se suivent et se ressemblent. Celle �coul�e, comme les pr�c�dentes n�a pas �t� �maill�e d��v�nements politiques marquants ou d�cisifs, pour la nation et son devenir. Le seul fait r�jouissant et qui vaille la peine d��tre mentionn� est la mort du terroriste islamiste, Sid-Ali Rachid (alias �Ali dix�) abattu � Iboudrar�ne (wilaya de Tizi-Ouzou) par une unit� sp�ciale de l�ANP.
Excellente nouvelle que celle-ci, puisqu�il s�agirait, selon la presse (2 ao�t 2007) �du cerveau et commanditaire des attentats kamikazes d�Alger et de Lakhdaria�. Excellente nouvelle, en effet, puisqu�il a �t� prouv� que ce sinistre individu fournissait lui-m�me les v�hicules bourr�s d�explosifs et qu�il supervisait � distance les attentats. Au fait, qui a dit que les kamikazes �taient une pure invention ? Qui a rench�ri que les kamikazes c��tait am�ricain, britannique, mais aucunement alg�rien ? Qui a enfin r�pliqu� que les kamikazes �taient �des victimes� qu�on (on ???) faisait sauter � distance ?�. L��limination du commanditaire des attentats kamikazes par l�ANP am�nera-t-elle les responsables de l�Ex�cutif, auteurs des d�clarations sus-mentionn�es, � faire leur mea-culpa ? Rien n�est moins s�r. Il existe, en effet, une sacr�e diff�rence entre celui qui se bat pour de vrai, au p�ril de sa vie, par tous les temps et celui qui caquette dans son salon climatis�, bien cal� dans son fauteuil, convaincu qu�il ne lui arrivera rien de f�cheux, puisqu�il a pris la pr�caution d�interdire l�acc�s de sa rue � l� o� il habite � aux automobilistes et aux pi�tons. L�autre raison jubilatoire est que le tueur auteur de tant et tant de drames n�aura pas eu �l�honneur� d��tre pardonn� et amnisti� par son pr�sident puisqu�il a �t� fort heureusement abattu. Les redditions des terroristes islamistes sont fortement d�plaisantes puisque l�on en conna�t l�issue. La presse a annonc� la semaine �coul�e, celle du nomm� Benmessaoud Abdelkader alias �Abou Mossab�. Rien de bien r�jouissant car si l�impact s�curitaire est certes r�el, il est, par contre, impossible d�admettre que ce criminel qui s�est bien amus� � la kalachnikov, � l�arme blanche, aux explosifs, qui a particip� activement � l�attentat perp�tr� contre les dix douaniers assassin�s dans le Sud pr�s d�El-Gol�a, � un fait parmi tant d�autres... � soit pardonn�, amnisti� et jouisse donc de l�impunit� absolue. Et puisqu�il est question de redditions, il serait �galement question de groupes arm�s encercl�s � Yakouren qui tenteraient de n�gocier leur capitulation selon la presse ( Libert�, 29 juillet). Parmi ces terroristes islamistes d�faits, se trouverait, dit-on, le fils de Ali Benhadj. Dommage qu�il n�ait pas �t� abattu ! Son p�re commanditaire des �ann�es rouges�, �gr�ce� � ses pr�ches haineux pr�nant la violence, aurait alors su ce que sont les souffrances des p�res et m�res des victimes assassin�es parce que r�publicaines. Des groupes terroristes donc, en �tat de faiblesse ind�niablement, mais qui demain en choisissant de se rendre plut�t que de mourir, auront le �droit� de redevenir �d�honn�tes citoyens� blanchis, pensionn�s � vie, log�s et r�habilit�s. Ce n�est pas tol�rable et ce n�est pas admissible. Et ce n�est certainement pas cela la r�conciliation. Hormis l��limination du �cerveau� des attentats kamkazes gr�ce � l�ANP, aucun autre �v�nement n�est venu �mailler la semaine �coul�e. A moins que certains consid�rent la visitemarathon du chef de l�Etat � l�ouest du pays comme un �v�nement ? Auquel cas, ils devraient alors s�interroger sur le pourquoi de cette visite. La r�ponse (ou les r�ponses) � cette question prouvera � l��vidence qu�il existe une sacr�e diff�rence en politique entre cr�er soi-m�me l��v�nement qui n�en est pas un et l��v�nement politique issu d�un fait pr�cis, d�une conjoncture, etc. Pour quelles bonnes raisons, le premier magistrat du pays a-til d�cid� de faire une vir�e � l�ouest du pays ? �Ayant le droit de se reposer comme tout autre citoyen�, avait d�clar� Abdelaziz Belkhadem tandis qu�il avait �t� interrog� par des journalistes sur la soudaine disparition de son chef aux mois de juillet/ao�t 2006 (50 jours d�absence), aurait-on �t� d�rang� de voix Abdelaziz Bouteflika s��clipser par temps de canicule ? Absolument pas. D�autant que sa visite oranaise s�est d�roul�e comme toutes celles qui l�ont pr�c�d�e : 1) Caquetage �Vous continuez � construire des F2 ?� �Il faut construire des immeubles de 14 �tages�. �Il faut des campus universitaires semblables � ceux de la Su�de�. �Il faut d�truire les bidonvilles mais ne pas en reconstruire�. Il faut... il faut... il n�y a qu��... Huit ans qu�on entend cela ! 2) Col�re pr�sidentiel : dans ce domaine, le pr�sident est pass� ma�tre en la mati�re et nul ne peut l��galer. Nul ne peut l��galer et plus personne ne pr�te attention � son humeur massacrante, d�s qu�il lui faut assister � la pr�sentation de projets. L�occasion pour lui de s�adonner � son jeu favori, l� o� il excelle : humilier ministres et autres cadres de la nation. Pourquoi donc cette visite ? D�autant que l�on sait que son annonce fut un v�ritable casse-t�te pour les organisateurs, car ils n�avaient aucun nouveau projet � faire inaugurer � leur pr�sident. Et � propos des F2, fallait-il un d�placement pr�sidentiel pour faire ce constat ? Cela �tant, que le premier magistrat du pays habitu� aux grands espaces (je pourrai dire espaaaces) d�teste les F2 est compr�hensible. Il y a pourtant de nombreux Alg�riens qui se contenteraient bien d�un F2 m�me entass�s � dix ! Ceux-l� n�ont pas dix appartements, six villas et trois r�sidences secondaires. Ils n�ont rien. Au fait, la presse ne nous a pas dit si le professeur d�universit� secou� physiquement par Abdelaziz Bouteflika � Oran en 2002, parce qu�il avait os� revendiquer son droit au logement, a eu gain de cause en se voyant attribuer m�me un F2 ? Il para�trait, selon la presse de l��poque, que Abdelaziz Bouteflika se serait excus�. Je me souviens personnellement surtout du sang-froid admirable dont avait fait preuve le professeur d�tenteur il est vrai du savoir. (La sc�ne avait �t� retransmise � la t�l�). Donc se d�placer � Oran juste pour dire qu�il faut des immeubles � 14 �tages constitue- t-il un �v�nement ? Bien �videmment non. Abdelaziz Bouteflika voulaitil dire � travers cette visite : �Je suis en parfaite sant�, je n�ai rien et je vais bient�t vous concocter une r�vision constitutionnelle avec un mandat � vie puisque j�ai le soutien populaire� ? Pourquoi pas ? Son ministre de l�Int�rieur n�a-t-il pas imput� la responsabilit� de l�abstention aux l�gislatives du 17 mai aux seuls partis politiques ? De l� � dire que ce n��taient pas le pr�sident et sa politique qui �taient cibl�s le pas est vite franchi. Cependant, force est de constater que le chef de l�Etat ne souffle plus un mot sur cette r�vision constitutionnelle. Cela ne signifie pas pour autant qu�il ne la fera pas. Quelle est sa marge de man�uvre ? L� est la vraie question et c�est sans doute pour dire : �Je suis l�, j�existe, je suis toujours l�, je suis encore l��, que Abdelaziz Bouteflika multiplie ses voyagesmarathon � l�int�rieur du pays et non pas pour piquer une col�re pr�sidentielle, contre les F2 et le t�l�ph�rique oranais. Mais les foules mobilis�es, �recrut�es spontan�ment� pour applaudir le cort�ge pr�sidentiel, ne constituent pas le peuple. Et ce n�est pas en s�affichant aux c�t�s de chanteurs de �ra� � Oran que Abdelaziz Bouteflika convaincra �son� peuple qu�il lui a apport� un mieux tant dans la vie politique que dans son quotidien. Depuis huit ans beaucoup de promesses, beaucoup de discours, beaucoup de col�re, d�injures, d�insultes, tous azimuts et au bout du chemin ? Un peuple fatigu�, us�, d�mobilis� et une chape de plomb o� la libert� d�expression, celle de circulation sont reconnues aux criminels, tandis que sont emprisonn�s, b�illonn�es, les r�publicains. Et que la corruption v�ritable gangr�ne a atteint, selon Transparency International (section alg�rienne). �Toutes les institutions de la R�publique, � tous les niveaux et dans tous les secteurs d�activit�, ( El Watan, 30 juillet 2007). Est-ce pour d�tourner notre attention sur cette triste r�alit� que Abdelaziz Bouteflika nous �invite� � un faux d�bat sur les F2 ? A propos de corruption, des cadres du minist�re de la Culture ont entendu d�noncer via Internet (blog de Mohamed Benchicou) le d�tournement de sommes astronomiques dans le cadre de la manifestation �Alger, capitale de la culture arabe�. S�il s�av�rait que ces malversations soient confirm�es par la commission d�enqu�te, � pour l�instant rien n�est encore v�rifi� �, il y a lieu de dire qu�elles (les sommes d�tourn�es), donnent le tournis et il s�en d�gage une odeur pestilentielle insupportable. Mais pas de pr�cipitation, rien n��tant av�r�, parlons pour l�instant de simples d�clarations de cadres. Pour autant, cela ne justifie pas que la premi�re responsable du minist�re de la Culture se soit plainte lors de la cl�ture de la session printemps de l�APN � son coll�gue de l�Int�rieur du blog de Mohamed Benchicou, selon un journaliste d� El Khabar ayant surpris la conversation. Le blog n�est pas le si�ge du Matin sur lequel l�Etat policier a appos� des scell�s. Le blog est un espace d�expression ouvert � tous les internautes et Yazid Zerhouni, n�en d�plaise � la ministre de la Culture, ne pourra pas le fermer et dire �il paiera� (Mohamed Benchicou). Evidemment, l�on pourrait invoquer la diffamation. On ne pourra en parler qu�apr�s les conclusions de la commission d�p�ch�e, selon la presse, par le d�partement des Finances. Pour l�instant, il y a lieu de se d�fendre ou de se taire. On ne peut rien contre internet et il y en a m�me qui choisissent ce moyen pour faire parler d�eux et cr�er l��v�nement. Bela�d Abdesselam, exchef du gouvernement, est de ceux-l�. Feuilleton de l��t� ? ont dit des journalistes. Je ne le pense pas, car tout le monde aura compris � au risque de me r�p�ter � que cr�er l��v�nement autour de sa petite personne n�a aucun autre int�r�t que d�attirer l�attention sur soi. Pass� les instants jubilatoires pour celui qui croit avoir fait des r�v�lations capitales en balan�ant des contre-v�rit�s, et ceux des mises au point n�cessaires et utiles, que restera-t-il de tout cela ? Rien, absolument rien. De quoi s�agit-il exactement ? Je vais tenter de r�sumer en quelques phrases les faits : �Il �tait
une fois, un vieux papy de 80 ans (quatrevingts) qui se morfondait chez lui, seul, ne recevant plus de visites, d�appels t�l�phoniques et ne voyant plus de courtisants d�filer chez lui, tandis qu�il �tait chef du gouvernement. Un jour, papy eut une id�e pour faire parler de lui. Et si j��crivais un br�lot contre le g�n�ral-major en retraite Mohamed Touati ? pensa-t-il. Aussit�t dit, aussit�t fait. Papy dit avoir commenc� en 2001, puis avoir repris en 2006. C�est qu�il a de la suite dans les id�es, papy ! Il pr�vient les lecteurs (les lectrices, il n�en a cure) �qu�il ne nourrit de haine contre personne�. Papy veut seulement expliquer, en �bon papy� qu�il est, que son d�part du gouvernement (juillet 1992- ao�t 1993) n�est pas la cons�quence de son �chec � lui, mais celui d�un g�n�ral source de tous ses malheurs : le g�n�ral-major Mohamed Touati. Et tel l��l�ve dissip� qui devait �crire cent fois (100), sur ordre de p�dagogues d�biles, �je ne dois plus bavarder en classe�, papy, totalement obs�d� par Touati Mohamed, mentionne, selon la presse, car moi je ne l�ai pas lu et ne le lirai pas, pas moins de 368 fois le nom de ce g�n�ral. �Touati Mohamed, je te d�teste� (cent fois), �Touati Mohamed est mauvais, m�chant� (cent fois), �Touati Mohamed est � l�origine de tous mes malheurs� (cent fois). Touati� Touati� Touati� 68 fois. Cela fait 368 fois. Ouf ! Papy est enfin soulag�. Il a crach� tout son venin et il est heureux. Il baigne dans le bonheur. Quatorze ans (14 ans) d�attente ! Imaginez la souffrance du pauvre papy. Quatorze ans ! Sans que quiconque �voqua son nom� Du haut de sa grandeur, le g�n�ral-major Mohamed Touati a souhait� � papy de recouvrer sa s�r�nit�. V�u qu�a �galement formul� le g�n�ral-major Khaled Nezzar, contraint de faire une mise au point ( El Watan, El Khabar du jeudi 2 ao�t), puisque cit� par papy. L��criture serait, dit-on, une th�rapie (je ne partage gu�re cet avis). Dans le cas de papy, cela ressemble � une maladie incurable, car balancer sur internet n�importe quoi lorsqu�on a �t� chef du gouvernement n�est pas tout � fait compatible avec la fonction et le rang. Bref ! Quatorze ans apr�s son limogeage, papy n�a pas aval� celui-ci. Son livre n�est pas un d�bat, comme il l�affirme dans l�interview accord�e � El Watan, sur le r��chelonnement de la dette auquel il �tait oppos� alors m�me qu�il n�y avait aucun autre choix. Une question frapp�e, d�ailleurs, d�obsolescence, pour l�Alg�rie de 2007. Son �ouvrage� est un solde de tout compte, car papy, qui, dans une vie ant�rieure, �tait ministre de l�Industrie, n�a jamais tol�r�, autoris�, la moindre critique. Certains vont jusqu�� dire qu�il aurait gifl� des collaborateurs � lui� Je ne sais si c�est vrai et tant pis, d�ailleurs, pour les gifl�s ! Comment, lui le p�re du nationalisme, le p�re de l�industrie, a-t-il �t� d�boulonn� par le HCE en 1993 ? Comment a-ton os� lui faire cela � lui ? Comment a-t-on os� le limoger ? A qui s�en prendre ? Aux militaires, bien s�r ! N�est-il pas celui qui avait d�clar� � la t�l�vision : �El Dje�ch li djabni, El Dje�ch li ynahini� (�c�est l�arm�e qui m�a ramen�, c�est l�arm�e qui m�enl�vera�). Et comme papy est frapp� d�amn�sie � vu l��ge ! � il dit ne jamais avoir fait une telle d�claration. C��tait pourtant retransmis par la t�l�vision en direct. Comme il dit ne jamais avoir dit �la�co-assimilationnistes�. Nous, nous n�avons pas oubli�, car c��tait pr�cis�ment la semaine horrible o� Hafid Senhadri, El Hadi Flici et Djillali Liab�s avaient �t� assassin�s (14- 17 mars 1993). Les la�co-assimilationnistes, c��taient donc ces victimes dont Bela�d Abdesselam se d�lectait. Le m�me Bela�d Abdesselam d�clare avoir �t� contre l�arr�t du processus �lectoral qu�il qualifie de �coup d�Etat�. Pourquoi, alors, a-t-il accept� le poste de chef du gouvernement en 1993 ? En d�finitive, c�est quoi cette folie de papy ? Ce n�est pas un t�moignage, ce n�est pas un livre de r�flexion, c�est tout bonnement ce que j�appellerai un livre d�humeur r�dig� pour des raisons rancuni�res. Une rancune tenace contre l�arm�e � y compris les services de s�curit� de cette institution. Une arm�e qu�il �aimait� lorsqu�elle le coopta comme chef du gouvernement. Une arm�e qu�il �d�teste� parce que, constatant ses performances limit�es, entendit le limoger. Ses performances mais aussi son ent�tement l�gendaire. Ce n�est pas la premi�re fois que l�arm�e engendre des ingrats parmi ceux qu�elle a sortis de l�anonymat. Ce ne sera pas la derni�re. Et apr�s ? Dans tout ce m�lim�lo, que reste-t-il ? Il reste la vraie et seule question : pourquoi ce br�lot maintenant et � ce moment pr�cis ? Oui, pourquoi ? Au moment o� la r�conciliation bouteflikienne prend des coups partout � Yakouren, � Iboudrar�ne, �taitil judicieux de lancer un livre de �contre-v�rit�s� ? (Omar Berbiche, commentaire, El Watan du 2 ao�t 2007). Les r�ponses du g�n�ral-major Mohamed Touati et du g�n�ral-major Khaled Nezzar, n�en d�plaise � ceux qui ne partagent pas cet avis, sont autant de gages de s�r�nit� et de bonne sant� de l�institution habitu�e, depuis bient�t seize ans, � se battre contre le terrorisme islamiste et ceux plus dangereux qui le soutiennent par leurs discours, leurs �livres� et surtout leur haine et rancune. Papy a promis d�autres surprises� Seule sa nomination � la t�te du gouvernement, en 1993, en a �t� une pour les Alg�riens qui savaient qu�avec Bela�d Abdesselalm, ce n�est jamais sa faute, mais celle des autres. Et si la presse, notamment les amis d� El Watan, pouvait ne plus faire l�honneur � Bela�d Abdesselam de r�aliser des interviews ou de parler de son �br�lot�, ce serait faire justice aux �la�co-assimilationnistes� auxquels il n�a pas rendu hommage et � tous les journalistes (ceux d� El Watan notamment) arr�t�s, emprisonn�s, harcel�s, en 1993. La libert� d�expression, Bela�d Abdesselam n�y croit pas, il ne croit qu�au despotisme. Pourquoi, d�s lors, lui offrir un espace d�expression ? Ce sont l� les seuls faits de �caquetage� de cette semaine.
L. A.
N. B.:
1) Toutes mes amiti�s et mon soutien � M. Mohamed Selkim (EPLF) dont je salue avec soulagement la relaxe.
2) Jeune Afrique n� 2429 a consacr� un dossier sur l��volution de la condition f�minine. Pour argumenter les �avanc�es�, la journaliste auteur de l�article n�a pas h�sit� � publier des donn�es totalement erron�es sur les amendements du code de la famille (f�vrier 2005). Ainsi, �crit-elle (page 44, encadr�) que :
1) La suppression de l�interdiction d��pouser un non-musulman a �t� adopt�e. Faux et la journaliste aurait d� le savoir. Il s�agit d�un emp�chement temporaire et non plus absolu. Ce qui signifie qu�en cas de conversion de l��poux � l�islam, le mariage est r�gularis� et reconnu par l�officier d��tat civil. Entre un emp�chement et une suppression, la nuance est de taille !
2) La journaliste parle de partage d�autorit� parentale. Faux. Il s�agit d�un partage de tutelle en cas de divorce, mais le p�re demeure seul d�tenteur de la puissance paternelle. L� encore, la nuance est capitale.
3) La journaliste parle de tuteur pour la majeure qui serait un 3e t�moin. Faux. Les t�moins sont les t�moins et le tuteur, selon le choix de la femme majeure, n�est pas supprim�. Il est m�me une des conditions de fond au contrat de mariage. C�est en publiant des fausses donn�es que cette journaliste s�est permis de dire qu�il s�agissait d�avanc�es dans la condition juridique des femmes. Permettez-nous d�en douter, madame, nous qui sommes victimes du code de la famille !


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