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Chronique
EN QUELQUES MOTS : DE-CI, DE-L� L'�tat aux pieds d'argile Par Le�la Aslaoui [email protected]
Publié dans Le Soir d'Algérie le 22 - 09 - 2007

A l�image de tous les autres Ramadans v�cus sous le r�gne de Abdelaziz Bouteflika, celui de 2007 ne d�roge pas � la r�gle de l�endormissement g�n�ral. Celui des je�neurs � l�humeur massacrante en manque de sommeil et de cigarettes et celui, plus grave, des gouvernants et hauts responsables de l�Etat tomb�s en �hibernation� � commencer par leur chef, Abdelaziz Bouteflika. Certes l�anesth�sie g�n�rale dans laquelle est plong�e l�Alg�rie n�est pas nouvelle ou sp�cifique � la p�riode ramadanesque.
Sans doute est-elle plus criante, comme si ne pas travailler, parce que l�on je�ne, �tait devenu un principe inviolable respect� tant par les gouvernants que par les gouvern�s. Et lorsque certains responsables politiques nous imposent leur image � la t�l�vision, c�est pour faire de l�agitation. Ainsi, avons-nous droit chaque ann�e au sempiternel couffin du Ramadan offert par un Etat d�bordant de g�n�rosit� aux d�munis. Les onze autres mois de l�ann�e ? Honni soit qui mal y pense ! Il y a un mois dans l�ann�e pour accomplir ses bonnes actions. Il y a un mois pour s�offrir soi-m�me des satisfecit. Et il y a surtout un mois � un seul � pour reconna�tre que l�Etat de Abdelaziz Bouteflika, malgr� ses milliards de dollars de r�serve de changes, a �t� dans l�incapacit� totale de s�attaquer aux v�ritables probl�mes �conomiques et sociaux. Un Etat qui fait l�aum�ne est un Etat qui se porte mal, tr�s mal. ET les ministres auront beau mentir sur le nombre de ch�meurs et la pr�carit�, la r�alit�, la dure r�alit� est l� pour les d�mentir. S�il fallait s�en convaincre, il suffirait de citer l��conomiste Abdelmadjid Bouzidi : �Dans le domaine du climat des affaires (doing business) rien ne bouge, l�Alg�rie est toujours en queue de peloton.. Bref, rien ne bouge, tout est en l�Etat et l��conomie a mal � ses r�formes� ( Le Soir d�Alg�rie 19 septembre 2007). Op�ration similaire � celle du �couffin du Ramadan�, celle encore plus choquante dite du �cartable� et des �lunettes de vue� offerts aux enfants n�cessiteux, lors de la rentr�e scolaire. Choquante, puisque pour faire dans le spectaculaire et le grandiose, l�Etat ne l�sine pas sur les moyens. Les enfants, dont l�image ne devrait pas appara�tre � la t�l�vision, puisque mineurs, conform�ment � la loi, ont ainsi droit � la remise des dons et � la bise politicienne � la t�l�vision. Ce sont des objets et des faire-valoir. L�humiliation qu�ils subiront demain avec leurs camarades (le monde de l�enfance est connu pour sa cruaut�) les politiciens n�en ont cure. Ce ne sont pas leurs enfants ou leurs petits-enfants. Une ancienne directrice d��tablissement scolaire ayant exerc� durant quarante ans me disait il y a deux jours, � ce propos : �J�ai maintes fois proc�d� � la remise de cartables lors de rentr�es scolaires. J�appelais les parents discr�tement dans mon bureau, ainsi les enfants cibl�s par l�op�ration, n��taient jamais d�masqu�s par leurs camarades.� Cette grande dame ne faisait pas de politique politicienne et elle n��tait pas obs�d�e par un troisi�me mandat pour Abdelaziz Bouteflika. En sus d��tre n�s dans des milieux d�favoris�s, les �enfants n�cessiteux� se doivent de subir le cynisme de l�Etat g�n�reux, indiff�rent �videmment � leur devenir. Arrogant, il est m�me capable de vous dire : �Pour ma part j�ai fait tout ce qui �tait en mon pouvoir, j�ai remis des cartables et des lunettes. C�est m�me enregistr� � la t�l�vision�, sans doute est-ce pour �viter cette politique-spectacle que le ministre de l�Education ne s�associe aucunement � ces op�rations. Il est vrai qu�il a d�autres chats � fouetter autrement plus s�rieux qu�une distribution t�l�vis�e d�affaires scolaires. Et lorsqu�ils ne font pas l�aum�ne, les ministres confient � la presse leur go�ts culinaires, leurs plats pr�f�r�s en ce mois de Ramadan. Ainsi tandis qu� El Khabar (20 septembre 2007) r�v�le que la pomme de terre canadienne import�e pour les �citoyens� est celle consomm�e au Canada par les cochons, un autre quotidien Echourouk, faisant dans le people � et c�est son droit � a concoct� un mini-reportage sur ce que mangent des ministres. Ainsi, apprend-on que Daho Ould Kablia pr�f�re le poulet et le poisson � la viande. Pourquoi pas ? Lorsqu�on peut s�offrir les trois sans compter et sans se soucier de ceux qui se contentent de la pomme de terre � l�odeur naus�abonde, pourquoi se priver et ne pas choisir ? Ould Abb�s, quant � lui, ne peut, a-t-il dit, se passer de �mesfouf� (couscous aux raisins secs). Il n�a pas confi� par contre au journaliste s�il partageait sa �jafna� (plat � couscous) avec les gendarmes du Club-des-Pins... Quant � Boukerzaza (communication) il s�est dit malheureux de devoir ressortit faire des courses � la demande de ses filles apr�s une ��puisante� journ�e de travail ! C�est le m�me Boukerzaza qui r�v�le � la presse, que la pri�re des tarawih avait lieu au domicile du ministre des Affaires religieuses qui a am�nag� une salle des pri�res pour ce faire. La mosqu�e de Staou�li serait-elle indigne de leur rang de ministres ? Ou craignent-ils un kamikaze ? Comment est-ce possible d�admettre et de comprendre que le repr�sentant des Affaires religieuses demeure planqu� chez lui y compris pour les tarawih ? D�cid�ment, ce n�est plus une fracture mais un ab�me de plus en plus vaste, de plus en plus profond, qui s�pare gouvernants et gouvern�s. Voil� donc les grands soucis et les priorit�s des ministres, qui, dans leur ind�cence en viennent jusqu�� oublier, �enferm�s dans leur bulle�, que nombreux de leurs compatriotes � et j�en ai vu � font les poubelles. �Un peu de pudeur� messieurs. C�est dans ce m�me propos journalistique ( Echourouk) que l�on apprend que Abdelaziz Bouteflika rompt le je�ne en compagnie de sa m�re et au domicile de celle-ci. Sauf qu� El Khabar du 15 septembre 2007 r�v�le qu�� la demande de son m�decin, Abdelaziz Bouteflika ne je�ne pas pour des raisons de sant�. Cela n�emp�che pas qu�il puisse se rendre chez sa m�re. Bien qu�il s�agisse l� d�une nouveaut� car dans toutes les familles alg�riennes, les enfants de la g�n�ration de Abdelaziz Bouteflika, voire plus jeunes (50 ans, 60 ans) re�oivent plut�t leurs parents durant le mois de Ramadan. Mais chacun fait comme il peut selon ses moyens. Et puis, sinc�rement, on s�en balance totalement car l�on voudrait surtout savoir o� entend nous mener Abdelaziz Bouteflika avec sa politique d�immobilisme total. L�Etat si riche est un Etat aux pieds d�argile. Le pays est � l�arr�t, les �meutes succ�dent aux �meutes, l�Etat, tout comme les citoyens, a peur des kamikazes et Abdelaziz Bouteflika sait qu�il ne peut et ne pourra pas emp�cher un jeune de rechercher le �paradis� en tuant des innocents. Les scandales se multiplient et se succ�dent et comme me l�a dit un jour de l�ann�e 2000 mon regrett� fr�re a�n�, Ahmed Hemmadi : �Vous autres juristes me faites rire lorsque vous nommez la pourriture g�n�ralis�e : corruption. Pensez � trouver un autre terme pour d�finir cette gangr�ne qui nous envahit de toutes parts.� Les gens qui l�ont connu et appr�ci� son int�grit� absolue peuvent attester qu�il avait droit de parler ainsi. A propos de scandale, le plus r�cent �tant celui r�v�l� par Le Matin (blog de Mohamed Benchicou) puis par El Khabar, Le Soir d�Alg�rie, El Watan les 16, 17, 20 septembre 2007 � propos de l�affaire dite : �Affaire Khalifa�. On apprend que dans cet Etat d�liquescent, les principaux b�n�ficiaires des largesses de Khalifa sont les propres fr�res de Abdelaziz Bouteflika et son ancien chef de protocole Rachid Ma�rif (ambassadeur � Rome). Ce sont l� les r�v�lations faites � un juge d�instruction fran�ais par deux anciens responsables de Khalifa interpell�s sur le sol fran�ais en mai 2007.
Mais alors les deux questions fondamentales qui viennent � l�esprit sont celles-ci :
1) Abdelaziz Bouteflika ne pouvait ignorer que sa fratrie � un de ses fr�res ayant �t� avocat du groupe � avait largement b�n�fici� des profits et avantages de Khalifa. Pour quelles raisons � sachant que les �claboussures de cette affaire parviendraient jusqu�� lui un jour ou l�autre � a-t-il d�cid� de d�truire El Khalifa Bank ? La raison serait-elle politique ? Et essentiellement politique ?
2) Abdelaziz Bouteflika peut-il encore parler de lutte contre la corruption, de fonctionnaires corrompus, de magistrats corrompus, lorsque sa propre famille est m�l�e � ce scandale ? Si la politique de r�conciliation est un �chec av�r� et cuisant, il y a lieu de dire que cet autre proc�s qui se d�roule en France (suite 17 octobre) fragilisera de plus en plus Abdelaziz Bouteflika et l�Etat qu�il dirige. Un Etat totalement discr�dit�. Et l�on comprend mieux aujourd�hui le pourquoi des larmes de la magistrate qui eut en charge le proc�s Khalifa � Alger (janvier/ mars 2007). J�avais eu l�occasion dans une de mes chroniques de dire que ces larmes n��taient pas � mettre sur le compte du registre �motionnel, mais exprimaient bel et bien le profond malaise de la pr�sidente du tribunal criminel. Un d�sarroi qu�elle n�as pas cach� exposant ainsi son jugement � la cassation par cette phrase finale avant le d�lib�r� : �Je tenterai d��tre le plus cl�mente possible�. Cassation disais-je, si tant est que l�ind�pendance de la justice soit une r�alit�. Mais enfin, peut-on encore �voquer cette ind�pendance lorsque Abdelaziz Bouteflika proc�de hors Conseil de la magistrature aux nominations de chefs de cour ? Peut-on l��voquer lorsque le fils d�un ambassadeur en activit� se voit mettre sous contr�le judiciaire puis une heure apr�s b�n�ficie d�une d�cision totalement oppos�e. ( El Watan 17 septembre 2007). Il est libre. Rendra-t-il compte de ses actes � Dame Justice ? Quelle question na�ve ! Peut-on �voquer cette ind�pendance de la justice lorsqu�on se souvient du scandale du 8e congr�s du FLN ? Une affaire, faut-il le rappeler, initi�e, dirig�e, contr�l�e par Abdelaziz Bouteflika. Les magistrats n�ayant �t� que des ex�cutants sur ordre de leur ministre instruit par son chef. Ex�cutants ou ex�cuteurs d�ailleurs, comme ceux retomb�s aujourd�hui dans l�anonymat absolu qui ont particip� aux radiations de leurs coll�gues rebelles aux ordres dans cette affaire du 8e congr�s et accus�s d��tre des pro-Benflis. C�est cela la justice de Abdelaziz Bouteflika lui qui ne parle de magistrature corrompue que pour mieux la corrompre et l�humilier. Ce corps renferme en son sein des juges qui ne seront jamais tent�s parce que ce que ne comprendra d�cid�ment jamais Abdelaziz Bouteflika est cette r�gle d�or dans la vie d�un homme ou d�une femme fonctionnaire : �On ne devient pas corrompu, on l�est de par l��ducation que l�on a re�ue.� Et on ne le sera jamais pr�cis�ment en raison de l��ducation que l�on a re�ue. Voil� pourquoi je ne partagerai jamais l�avis de ceux qui croient qu�en payant mieux un fonctionnaire, on le place � l�abri des tentations. En valorisant ou en revalorisant les salaires des fonctionnaires, ce sont leur dignit�, leur rang, leur statut, qu�on r�habilite. On ne s�attaque aucunement � leurs dispositions g�n�tiques � voler l�Etat ou � accepter dons, avantages, profits � l�occasion de ses fonctions et en contre-partie d�une prestation. La justice fonctionne mal parce que l�on veut au plus haut niveau de l�Etat qu�il en soit ainsi. Elle n�a jamais �t� aussi malmen�e et discr�dit�e par celui-l� m�me qui se devait, lui le premier magistrat du pays, de la prot�ger et de la mettre � l�abri de la politique politicienne. Il n�emp�che, comme le dit un vieil adage connu des habitu�s des pr�toires : �On a toujours besoin d�un juge. On a toujours besoin d�un avocat�. Les r�v�lations rapport�es par la presse faites devant la justice fran�aise par deux anciens responsables de Khalifa auront comme principale cons�quence de conforter l�Alg�rien lambda dans son opinion selon laquelle la promesse de lutter contre la corruption n��tait qu�une promesse... Le malaise est profond et r�el et il se trouve m�me un �vieil ami� � comme il se pla�t � se qualifier lui-m�me � � Abdelaziz Bouteflika, M. Abdelkader Dehbi, qui vole en ce moment au secours de son ami en lui prodiguant conseils et suggestions (sa lettre publi�e sur le blog de Mohamed Benchicou) �pour sortir, lui dit-il, le pays de l�impasse, la politique �tant aussi l�art de r�parer�. Est-ce une demande d�emploi du vieil ami ? Je l�ignore, il reste surtout qu�ayant le m�me �ge que Abdelaziz Bouteflika, Abdelkader Dehbi me rappelle cette belle r�flexion de Bert Smith : �Etre vieux c�est quand vous connaissez toutes les r�ponses mais que personne ne vous pose plus de questions.� Loin de moi, �videmment, l�intention d�offenser les personnes �g�es n�ayant plus moi-m�me trente ans ou quarante ans. Mais en sus de s��riger en conseiller, Abdelkader Dehbi dit partager le concept d�extr�miste la�que avec �son vieil ami� et va jusqu�� qualifier les la�cs de �n�o-collaborateurs� d�une minorit� de d�racin�s... ayant rev�tu la soutane de pr�tres de cette nouvelle religion qui s�intitule tant�t la�cit�, tant�t modernit�. �a sent la naphtaline... pouah ! Est-ce diff�rent de l�islamiste che�kh Al Qaradhaoui qui soutient Abdelaziz Bouteflika dans l�opposition des extr�mismes (la�que et islamiste) ? Un Qaradhaoui qui a �t� soign� par d�authentiques r�publicains � l�h�pital militaire A�n- Na�dja mais ne cesse de voir en eux des extr�mistes, des �radicateurs. Ce qui est certain, voire absolument certain, c�est que le temps n�est plus aux suggestions et aux r�parations, mais au solde de tout compte dans l�Etat aux pieds d�argile.


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