Un forum r�gional d�appui � l�in - novation technologique dans les petites et moyennes entreprises a �t� organis� lundi dernier au palais de la culture Mohamed-Boudiaf d�Annaba par la Direction r�gionale de la PME et l�universit� Badji- Mokhtar. Des cadres centraux de la tutelle, des professeurs d�universit�, des chefs d�entreprises et des responsables des organismes de soutien � la cr�ation et au d�veloppement des PME ont pris part � ce s�minaire dont la finalit� est de d�passer la seule quantit� par l��mergence d�entreprises de qualit�, fiables et p�rennes et, pourquoi pas, en mesure de faire face � la concurrence de celles �trang�res, particuli�rement dans le contexte d�un march� in�luctablement ouvert avec l�adh�sion du pays � l�Organisation mondiale du commerce. Constatant qu�en dehors des grandes bo�tes �conomiques, la recherche d�veloppement ne fait pas partie des pr�occupations des entreprises alg�riennes, un intervenant a �mis le v�u de voir s�accro�tre le nombre de bourses pour la recherche en industrie et la cr�ation d�entreprises d�innovation � travers la recherche et le d�veloppement. Dans le m�me ordre d�id�es, un autre universitaire a expliqu� dans son intervention portant sur �la PME comme syst�me local d�innovation� que cela aura une incidence b�n�fique sur le d�veloppement local, � condition d�avoir la proximit� de l�excellence et de s�appuyer sur des comp�tences externes. Le directeur g�n�ral de l�Agence nationale de valorisation des r�sultats de la recherche et du d�veloppement technologique (Anvredet) relevant du minist�re de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique, a estim�, pour sa part, que les facettes de l�innovation sont multiples citant, entre autres, la mise en �uvre d�un nouveau proc�d� de production ou le d�veloppement d�un projet innovant, la mise sur le march� de produits nouveaux ou l�am�lioration d�un autre qui existe d�j�, soulignant que les risques diminuent au fur et � mesure de l�accroissement de la taille des entreprises innovantes. De son c�t�, le repr�sentant du Fonds de garantie des cr�dits aux PME (FGAR) a vulgaris� devant les pr�sents la d�marche � suivre pour tout porteur d�un projet de PME. �La garantie d�un cr�dit bancaire, c�est bien, mais il faut d�abord l�avoir�, a comment� un jeune entrepreneur. Les r�ticences des �tablissements financiers dans l�octroi de cr�dits sont l�gendaires. Le repr�sentant de l�entreprise allemande GTZ a fait �tat de l�exp�rience de son pays dans la prosp�rit� des PME, affirmant que la capacit� d�innover est le facteur d�terminant pour la comp�titivit� de ces entreprises, tout en relevant l�absence d�un cadre l�gal r�glementaire et institutionnel dans les pays de l�Afrique du Nord, li�s par des accords de coop�ration avec son organisme. Un expos� sur l�exp�rience de l�entreprise de conserves de tomate CAB dans le domaine de la recherche et du d�veloppement technologique a �t� pr�sent� par l�ing�nieur en charge de cette exp�rience. Celle-ci, a-t-il r�v�l�, a donn� des rendements de l�ordre de 900 quintaux de tomate fra�che � l�hectare. Profitant de cette rencontre, une douzaine de laboratoires de recherche de l�Universit� Badji-Mokhtar et une vingtaine de PME de la r�gion ont expos� leur savoir-faire portant sur l�innovation technologique. Des recommandations allant dans le sens du renforcement des relations PME-Universit�, notamment la concr�tisation des incubateurs au sein des universit�s, la n�cessit� de la mise en place de m�canismes appropri�s pour le financement de l�innovation des PME, l��tablissement de programmes de stages au profit des �tudiants au sein des entreprises et de cycles de formation � l�universit� pour les gestionnaires des PME ont cl�tur� cette journ�e dont l�int�r�t pour le d�veloppement �conomique national � travers la petite et moyenne entreprise locale a fait ses preuves dans des pays europ�ens, � l�exemple de l�Italie pour ne citer qu�elle.