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PUBLICATION DU RAPPORT MONDIAL 2008 SUR LA CORRUPTION
L�eau pollu�e par les affaires
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 07 - 2008

La corruption dans le secteur de l�eau : une menace ignor�e pour l�environnement et le d�veloppement durable. Le nouveau Rapport mondial 2008 sur la corruption a �t� rendu public le 25 juin 2008, � l�initiative de Transparency International. L�eau est le th�me central de cette �dition. Ce Rapport montre comment la corruption nuit aux initiatives internationales contre le changement climatique et la crise alimentaire.
La corruption dans le secteur de l�eau est � la fois une cause profonde et le catalyseur de la crise globale de l�eau qui menace des milliards de vies humaines et qui accentue la d�gradation de l�environnement, selon le Rapport mondial sur la corruption 2008 : la corruption dans le secteur de l�eau, publi� le 25 juin 2008 par Transparency International (TI). �L�eau est une ressource unique qui ne dispose d�aucune alternative. Elle est indispensable � notre sant�, � notre s�curit� alimentaire, � notre avenir �nerg�tique et � notre �cosyst�me. Malheureusement la corruption nuit � la gestion de l�eau et � son utilisation dans tous ces domaines�, a d�clar� Huguette Labelle, pr�sidente de Transparency International. Le rapport, le premier du genre � analyser l�impact et l�ampleur de la corruption dans diff�rents segments du secteur de l�eau, met en lumi�re de nombreux probl�mes allant de la petite corruption dans la distribution de l�eau au d�tournement des fonds affect�s � l�achat de projets d�irrigation et d�hydro�lectricit� ; de la dissimulation de pollutions d�origine industrielle � l�alt�ration des pratiques en mati�re de politiques de gestion et de r�partition de l�eau. �L�impact de la corruption sur l�eau constitue une question centrale de gouvernance et, pourtant, elle est rarement abord�e par les nombreuses initiatives politiques internationales visant � garantir le d�veloppement durable, la protection de l�environnement ainsi que la s�curit� alimentaire et �nerg�tique. Cela doit changer�, a ajout� Huguette Labelle. La crise dans le secteur de l�eau est bien r�elle et il est urgent de relever les d�fis que repr�sente la corruption dans ce secteur. Plus d�un milliard d��tres humains ne disposent pas d�un acc�s garanti � l�eau et plus de 2 milliards d�individus n�ont pas de syst�mes d�assainissement ad�quats. Cela a de graves cons�quences sur le d�veloppement et la lutte contre la pauvret�.
La corruption contrecarre la r�ponse globale apport�e en mati�re de changement climatique et de crise alimentaire
�Le changement climatique exige que le monde �labore un cadre de gouvernance unique, le plus vaste et complexe jamais produit. S�il ne traite pas des risques de corruption, en particulier ceux concernant l�eau, un tel cadre risque d��tre fragilis�, a soulign� Huguette Labelle. Le rapport montre, preuves � l�appui, que la corruption peut potentiellement nuire � la mise en �uvre des accords de partage des ressources en eau ainsi que des programmes de r�installation des populations d�plac�es par les grandes infrastructures hydrauliques, deux clefs pour faire face aux cons�quences du changement climatique. Alors que les terres irrigu�es produisent 40% de la nourriture de la plan�te, la corruption dans les syst�mes d�irrigation est croissante. Il est indispensable de pr�venir ce risque afin d�accro�tre la production alimentaire et de juguler la crise alimentaire mondiale. �Dans de nombreux pays, on annonce d�importants investissements dans les syst�mes d�irrigation pour lutter contre la p�nurie alimentaire. Pourtant, la diminution de l�eau entra�ne une rar�faction alimentaire et si on ne traite pas la question de la corruption dans l�irrigation, ces efforts ne serviront � rien�, a encore pr�cis� Huguette Labelle. Par exemple, aux Philippines, le gouvernement a investi pr�s d�1 milliard de dollars pour am�liorer l�agriculture et l�irrigation. Le rapport montre, cependant, comment la corruption entrave la construction de canaux d�irrigation et le bon fonctionnement des barrages servant � irriguer les terres. En Inde, un pays au c�ur de la crise, on estime que la corruption augmente au moins de 25% le co�t des contrats d�irrigation. Les b�n�fices servent � alimenter un syst�me corrompu alliant pots-de-vin politiques et r�duction de la qualit� des contr�les. En fin de compte, les co�ts d�investissement augmentent, les syst�mes d�irrigation sont inefficaces et les petits exploitants souffrent tout particuli�rement des carences en eau qui en d�coulent.
Les pauvres sont les premi�res victimes
En cas de corruption, le co�t de raccordement au r�seau de distribution d�eau peut augmenter jusqu�� 30%, ce qui accro�t de 48 milliards de dollars les sommes n�cessaires pour la r�alisation des objectifs du mill�naire pour le d�veloppement, selon les estimations des experts cit�s dans le rapport. La corruption dans les syst�mes de distribution d�eau potable et d�assainissement survient � chaque point d�entr�e de la cha�ne d�approvisionnement : de l��laboration des politiques et du budget � la construction, la maintenance et le fonctionnement des r�seaux hydrauliques. La corruption siphonne les investissements dans le secteur, accro�t les prix et r�duit les ressources. R�sultat : les habitants pauvres de Jakarta, Lima, Nairobi ou Manille d�pensent plus pour leur facture d�eau que les habitants de New York, Londres ou Rome. Les pays industrialis�s ne sont pas immunis�s contre la corruption. Elle gangr�ne les appels d�offres portant sur des contrats li�s � l�eau dans des villes comme Grenoble, Milan, la Nouvelle- Orl�ans et Atlanta. De m�me, des cas d�ententes pr�alables en mati�re d�offres et de prix dans la construction d�infrastructures hydrauliques sont apparus en Su�de, alors qu�� Chicago les budgets allou�s � l�eau ont �t� d�tourn�s au profit de campagnes �lectorales.
Les risques pour l�environnement et la s�curit� �nerg�tique
La corruption dans la gestion de l�eau contribue au r�tr�cissement des ressources et favorise la distribution in�gale de l�eau, ce qui peut provoquer des conflits politiques et acc�l�rer la d�gradation d��cosyst�mes vitaux. Par exemple, en Chine, la corruption a affaibli la mise en �uvre des r�glementations cens�es prot�ger l�environnement, entra�nant la pollution des nappes phr�atiques dans 90% des villes et rendant plus de 75% des fleuves urbains impropres � la consommation ou � la p�che. La corruption dans l�hydro�lectricit� gonfle le co�t des barrages et des projets connexes. Les programmes de r�installation des populations d�plac�es deviennent plus probl�matiques en raison du d�tournement des fonds de compensations et des initiatives prises pour venir en aide � ces populations d�plac�es. L�enjeu est consid�rable : l��nergie hydro�lectrique repr�sente un sixi�me de la production �nerg�tique mondiale et le montant des investissements devrait atteindre 60 milliards de dollars chaque ann�e au cours des vingt prochaines ann�es. Pour en savoir plus, il faut consulter le site web de TI : . Les lecteurs int�ress�s pourront t�l�charger l�int�gralit� de la version fran�aise du Rapport mondial 2008 sur la corruption.


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