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OUVERTURE DU PROC�S EN APPEL SUR LE S�ISME DE BOUMERD�S
Des absences et des interrogations
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 07 - 2008

Le proc�s en appel sur le s�isme de Boumerd�s a d�but� hier matin par le constat de nombreuses absences. Dans ce dossier, les pr�venus r�pondront, pour la seconde fois, d�accusations d�homicide involontaire, de blessures involontaires, de falsification, de nonapplication de la r�glementation en mati�re de construction, de n�gligences et de laisser-aller.
Parmi les 38 accus�s appel�s � la barre, trois d�entre eux n�ont pas r�pondu. Boulakakez est d�c�d�. Harani Abdelkader, condamn� en premi�re instance � trois ann�es de prison ferme est consid�r� comme �tant en fuite. Le troisi�me pr�venu absent est M. Ziadi, cadre charg� de la promotion immobili�re aupr�s de la SNTF. Nous avons relev� �galement que la majorit� des victimes ne s�est pas pr�sent�e le premier jour. Les experts d�sign�s par la justice et ceux faisant partie des deux fameuses commissions minist�rielles n�ont pas pareillement donn� signe de vie. Par ailleurs, en d�pit de l�absence de certains d�fenseurs, le pr�sident du tribunal correctionnel de la cour de Boumerd�s, n�a pas report� ce proc�s qui entrera d�s aujourd�hui dans le vif du sujet. Il sera question de l�interrogation des cadres de l�OPGI de Boumerd�s accus�s, par la justice, dans les pertes humaines et les d�g�ts mat�riels dans plusieurs sites de la wilaya ravag�e par le tremblement de terre du 21 mai 2003. Les observateurs, qui ont suivi l�ouverture de ce proc�s, se sont interrog�s sur ces absences, notamment celles des victimes tr�s nombreuses. Consid�rent-elles que les jeux sont d�j� faits ? Pas s�r. Si l�on consid�re, en effet, que le procureur Belhadj Abdelmadjid, du tribunal de Boumerd�s avait introduit un appel contre le verdict rendu public par le pr�sident de ce tribunal, Benabdellah Redouane. M. Belhadj avait probablement estim� que le tribunal qui avait jug� en premi�re instance les pr�venus �tait trop cl�ment. Pour rappel, ce tribunal avait rendu public, le 31 juillet 2007, sur la base des articles 429, 288, 289 du code p�nal et l�article 77 de la loi portant sur la construction et l�urbanisme, un verdict condamnant 26 personnes, entre autres des ing�nieurs, des entrepreneurs, des techniciens de la construction, des cadres de bureaux d��tudes et d�entreprises publiques et priv�es � une peine de prison ferme de deux ann�es et 5 000 DA d�amende chacun. Par contre un ex-ing�nieur du CTC qui ne s��tait pas pr�sent� au proc�s, s�est vu infliger la peine maximale demand�e par le procureur : 3 ans de prison ferme. Quatre ma�tres d�ouvrage et trois cadres d�entreprise ont �t� acquitt�s. Trois autres pr�venus avaient b�n�fici� de l�abandon des poursuites judiciaires de la part du procureur. Dans cette affaire qui revient sous les feux de la rampe, il faudrait attendre le d�but des interrogatoires des pr�venus pour d�celer le style et la strat�gie du procureur de la cour en charge de ce dossier. Cependant, on imagine facilement qu�il poursuivra la t�che de son confr�re du tribunal de Boumerd�s pour demander l�application des peines requises en premi�re instance.
�Je requiers contre les fautes humaines�
Lors du proc�s en premi�re instance, M. Belhadj Abdelmadj, procureur du tribunal de Boumerd�s avait tout fait pour ne pas tomber dans le pi�ge en mati�re de responsabilit� que partageraient, selon la d�fense, quelques institutions de l�Etat concernant les pertes humaines et les d�g�ts mat�riels caus�s par le tremblement de terre du 21 mai 2003. Il avait face � lui une d�fense que menaient certains t�nors des barreaux de Tizi-Ouzou et d�Alger qui voulaient effectivement impliquer ces institutions. La strat�gie n�est semble-t-il pas totalement abandonn�e. Nous y reviendrons plus haut. �Je ne requiers pas dans un proc�s sur le s�isme mais je le fais sur les effondrements des b�tisses qui ont caus� beaucoup de pertes et relatives aux fautes humaines�, disait le repr�sentant du parquet. Le nouveau procureur a-t-il d�autres arguments, surtout d�autres documents � faire valoir ?
�On ne juge pas l�ordre divin�
La d�fense dans ce proc�s se donne un syst�me qui consiste � dire que l�humain ne peut pas juger ce qui est virtuel. Ma�tre Bourayou nous a longuement expos� son point de vue sur ce proc�s : �C�est la premi�re fois que l�on juge ce qui est d�ordre divin�, dit-il. Selon lui, la justice prend dans cette affaire une mauvaise direction en r�duisant un probl�me d�am�nagement du territoire � une probl�matique judiciaire. Il rappelle en outre que c�est la premi�re fois qu�on d�lib�re sur les comp�tences des ma�tres de l�ouvrage, des ma�tres d��uvre et des r�alisateurs de ces constructions. �Ce n�est pas une affaire de ciment ! Cette perception de la r�alit� qui �vacue les responsabilit�s des politiques et des responsables charg�s de l�am�nagement du territoire est fausse !� s�exclame-t-il.
L�ind�cision des victimes
Les quelques victimes convoqu�es par le tribunal et que nous avions approch�es sont pour l�heure dans l�expectative. Elles se montrent r�serv�es sur l�issue de ce proc�s. Certaines d�entre elles se contentent de nous rappeler leurs revendications en mati�re de relogement. Une seule, qui a perdu son fils, affirme avoir exig� lors du premier proc�s 5 millions de dommages et int�r�ts. �Je ne sais pas pourquoi je suis convoqu�, affirme Y. Fodil 50 ans qui a perdu � la cit� 210 logements sociaux de Tidjelabine son fils Amine, �g� alors de 4 ans et 4 mois, tenait-il � pr�ciser avant de nous rappeler sa demande de dommages cit�e plus haut. Son compagnon qui a perdu �galement un fils dans la m�me cit� veut parler plus tard. Une dame et deux messieurs sont venus de Dellys. Ils habitaient la fameuse cit� o� sont mortes 103 personnes dont 80% c�l�braient un mariage. Nos trois vis-�-vis ne d�plorent heureusement pas de victimes humaines : �Nous avons perdu nos logements. L�Etat nous a relog�s mais nous n�avons aucun document ni garantie concernant nos habitations �, dit la dame qui estime que le tremblement de terre rel�ve de la volont� divine (Kadr Allah). Son voisin insiste sur la mauvaise qualit� de ces logements occup�s seulement 45 jours avant leur effondrement faisant autant de victimes.


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