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LE RENOUVEAU RURAL DANS LA WILAYA DE BOUMERD�S
La bataille contre la pauvret� et les salafistes
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 02 - 2010

Serait-ce le programme de renouveau du monde rural qui tirera de la pr�carit� une grande partie de la population de la r�gion de Boumerd�s ? Et plus important, n�y a-t-il pas, en filigrane, une bataille politique � engager contre les islamistes qui exploitent la d�tresse des jeunes des zones rurales pour recruter terroristes et kamikazes.
La wilaya de Boumerd�s commence � se relever lentement d�une crise s�curitaire aigu� qui a dur� presque une vingtaine d�ann�es. Cette calamit� a laiss� des s�quelles si profondes que son �limination n�cessitera probablement des efforts �tal�s sur plusieurs ann�es, tant la sortie de crise a de multiples aspects. L�histoire retiendra, en effet, que les islamistes arm�s ont profond�ment d�stabilis� cette wilaya, consid�r�e comme le trait d�union de deux autres r�gions politiquement tr�s importantes du pays : la Haute Kabylie et la Capitale. Apr�s avoir l�avoir laborieusement entam� dans seulement 18 communes, les responsables locaux �tendent, d�sormais, le programme de renouveau rural � toutes les autres, soit au total � travers les 32 communes de la wilaya. Le ministre de l�Agriculture et du D�veloppement rural, Rachid Bena�ssa, a �t� sensible aux protestations des populations des 12 communes qui �taient exclues. D�ailleurs, le soutien du premier responsable de l�Agriculture s�est concr�tis� lors de sa premi�re visite en septembre 2009 dans cette wilaya, � travers un p�riple dans des zones, comme Sidi-Daoud, Cap-Djinet et Legata, o� l�activisme du GSPC en est � faire des victimes parmi les services de s�curit� et les populations locales. L�exclusion de certaines localit�s, comme par exemple Iwariachen, village perch� sur le massif de Sidi-Ali-Bounab et qui fait partie de la commune de La�zib, �tait consid�r�e comme une aberration. Pour rappel, les responsables aupr�s du d�partement de M. Bena�ssa sont soumis � une exigence de performance, ce qui ne peut qu��tre b�n�fique � cette politique.
Conjoncture favorable
Cette politique en faveur des zones rurales suscite, d�ores et d�j�, de l�espoir, d�o� l�engouement appr�ciable des paysans, les jeunes notamment, y compris au sein de la frange des universitaires. Ils se renseignent sur les modalit�s en vue de b�n�ficier des modules d�aides consentis par l�Etat. Nous avons cependant relev�, dans la wilaya de Boumerd�s, la faiblesse de la communication en vue d�expliquer aux populations des zones montagneuse les avantages de cette nouvelle politique qui leur est destin�e. Cette t�che de sensibilisation incombe partiellement aux repr�sentants des populations, parmi les �lus locaux et le monde associatif.
Programme perfectible
Le lancement de ce programme conna�t quelques couacs, � l�exemple de la distribution de vaches dans la da�ra de Baghlia, qui a fait l�objet de vives critiques de la part des fellahs b�n�ficiaires. Ce programme est donc largement perfectible. Sur ce qui a �t� accompli � ce jour, �coutons le premier responsable de la Conservation des for�ts de la wilaya de Boumerd�s, Medjdoub Hocine, ainsi que de deux cadres de ce d�partement, Bena�ssa Mustapha et Hamadouche Brahim. �37 projets int�gr�s sont soit r�alis�s, soit en cours de r�alisation dans la wilaya de Boumerd�s. Ces projets sont r�partis sur les 9 da�ras de la wilaya de Boumerd�s et ont touch� 28 localit�s (villages ou hameaux) de 18 communes, sur les 32 que compte la wilaya de Boumerd�s�, explique le responsable de la Conservation des for�ts de Boumerd�s. Selon lui, 254 m�nages ont b�n�fici� d�un module d�aide, comme � l�exemple, 3 vaches ou 10 brebis pleines ou une dizaine de ruches d�abeilles en production. La r�cente instruction interminist�rielle autorise l�attribution de 68 types de modules individuels. En parall�le, d�autres actions ont �t� r�alis�es dans les localit�s regroupant les m�nages cibl�s. �Elles concernent tous les secteurs li�s au cadre de vie des villageois, comme la r�fection des routes, l�ouverture de pistes, l�am�lioration de la petite hydraulique, l�ouverture ou la r�fection de salles de soins ou de classes, l��clairage public�, souligne, pour sa part, Bena�ssa Mustapha. Le PPDRI a permis la cr�ation, en 2009, de 254 emplois permanents et 2 056 postes de travail saisonniers. S�agissant des actions collectives, 22 296 m�nages bas�s dans la wilaya de Boumerd�s sont concern�s par le programme de 2009, assurent le conservateur des For�ts et ses collaborateurs. Ces derniers font �tat d�un investissement total de 2 967 millions de dinars, consentis en 2009 par l�Etat, concr�tisant ainsi diff�rents programmes (PSD, PCD, Fonds de wilaya). Cependant, le Fonal (fonds national d�aide au logement), axe essentiel de cette politique, de renouveau rural, ne suit pas. L�absence d�actes de propri�t� ou de certificat de possession chez les demandeurs d�aide � la construction (700 000 DA) dans le monde rural est devenue un handicap. �80 % des demandes ont �t� malheureusement rejet�es�, d�plore M. Medjdoub. A propos du programme de l�ann�e en cours, 38 projets sont, d�ores et d�j�, retenus. Mais il n�est pas exclu, pr�cise M. Medjdoud, de revoir cette liste � la hausse.
Abachi L.

Le PPDRI, c�est quoi ?
Le projet de d�veloppement rural int�gr� (PPDRI) est l�instrument par lequel les pouvoirs publics mettent en ex�cution la politique visant � la refondation �conomique du monde rural et son int�gration dans le processus de d�veloppement �conomique et social du pays. L�ambition des concepteurs, dont M. Bena�ssa, l�actuel ministre de l�Agriculture et du D�veloppement rural, de cette approche en faveur du monde rural est de pr�server, en premier lieu, les �quilibres sociaux dans des zones o�, aussi bien les individus que les collectifs sont fragilis�s par diverses crises que vit le pays. Cette nouvelle politique met � contribution l�ensemble des secteurs politique, administratif, �conomique et social, qu�ils soient r�gionaux ou locaux. Le principe du PPDRI est d�aider le m�nage issu du milieu rural et qui fait partie d�un collectif. Dans ce collectif, des individus (m�nages) ont chacun un projet et l�ensemble des individus �labore un autre projet pour toute la communaut�. C�est le principe de l�int�gration. En effet, par le biais du PPDRI, l�Etat attribue des aides individuelles aux demandeurs (m�nages) qui s�ins�rent dans un projet global destin� � une agglom�ration � l��chelle d�un village. La demande est donc personnalis�e aussi bien pour le m�nage que pour l�agglom�ration cibl�e, comme par exemple un village. L�aide aux m�nages est importante. Cette subvention est un instrument �conomique g�n�rant des revenus r�guliers. Citons, � titre indicatif, l�affectation d�un module de 10 brebis pleines et d�un b�lier ou de 3 vaches pleines ou de 10 ruches en production. C�est l�assurance de revenus rapides pour les attributaires. Ceci pour un m�nage. La r�fection d�une route, d�une classe d��cole ou d�une salle de soins, l�installation de l��clairage public, la mise en place d�un r�seau d�assainissement, les am�nagements hydrauliques, l�ouverture d�une piste sont quelques-unes des actions collectives. A noter que l�arr�t� interminist�riel liste pas moins de 68 fili�res, concernant l�am�nagement des terres agricoles, de la petite hydraulique, de la production agricole et de l�artisanat, �ligibles aux subventions sur le budget de l�Etat, et ce par le truchement du PPDRI.. De son succ�s, des dividendes politiques, �conomiques, sociaux et environnementaux pour le pays sont escompt�s. L�augmentation des revenus des m�nages fera reculer la pauvret� et, par cons�quent, les espaces ruraux cibl�s par les recruteurs islamistes iront en se r�tr�cissant. Cette politique est une r�ponse judicieuse � l�exode rurale. En effet, la fixation des populations rurales est un moyen d�att�nuer la pression sur les centres urbains. De plus, int�grer le monde rural dans le processus de d�veloppement apportera plus de stabilit� aux r�gions et au pays. Enfin, l�aspect �cologique de ce programme est tr�s important.
A. L.
L�importance du r�le de la soci�t� civile
C�est connu, sans une bonne communication, toute bonne intention ou tout programme de d�veloppement sont vou�s � l��chec. Pour la r�ussite de la politique mise en ex�cution par le minist�re de l�Agriculture et du D�veloppement rural, une politique de communication est plus que n�cessaire. D�ailleurs l�essence m�me de cette politique de renouveau rural repose sur la proximit�. Il y va donc de sa r�ussite. Il est clair que cette mission incombe, en premier lieu, aux hommes politiques locaux. Leur engagement sur le terrain ne pourrait qu��tre b�n�fique pour leurs localit�s. Ils peuvent attirer �galement des subventions en faveur de leurs concitoyens �lecteurs. Mais le r�le des comit�s de village est essentiel. C�est, en effet, � ce niveau que se prennent les initiatives dans ce domaine. C�est � ce niveau que les fellahs trouvent une structure pour �laborer un projet individuel et commun. Ce sera l�interlocuteur, aux c�t�s de l�Assembl�e communale reconnue des pouvoirs publics pour n�gocier l�attribution des aides.


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