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Il exige pour rester au gouvernement, l'abandon par le Hezbollah de la lutte contre Daech: Le revirement énigmatique de Hariri
Publié dans Le Temps d'Algérie le 28 - 11 - 2017

Le Premier ministre libanais obéit toujours à l'Arabie saoudite. Il l'a prouvé dans un nouvel revirement, en adoptant une politique dictée par la monarchie des pétrodollars.
Le Premier ministre libanais Hariri est-il prêt à sacrifier les intérêts du Liban pour plaire à l'Arabie saoudite ? Les propos prononcés par le Premier ministre notent que Hariri exige que les Libanais lui obéissent pour l'application de la politique de l'Arabie saoudite.
Saad Hariri maintient la pression sur le Hezbollah. Il souhaite rester Premier ministre mais dit ne pouvoir le faire que si le puissant parti chiite Hezbollah fait preuve de neutralité, s'il ne s'ingère plus dans les affaires d'autres pays arabes. Si l'Iran et le Hezbollah acceptent le nouvel équilibre qu'il propose, il restera en fonction.
Dans le cas contraire, il partira. Par ces propos Hariri exerce un chantage aux Libanais : lui obéir pour appliquer la politique hostile menée par l'Arabie saoudite ou démissionner. Le Liban ne peut résoudre une affaire comme le Hezbollah une affaire régionale, parce que le Hezbollah est au Liban, en Syrie, en Irak, partout et c'est à cause de l'Iran.
C'est une solution politique régionale qui doit être trouvée , note-t-il. Revenant sur sa démission surprise le 4 novembre, Saad Hariri a assuré avoir voulu provoquer un «choc» auprès des Libanais. Un aveu de tentative de créer le chaos au Liban avec la démission et le discours hostile prononcé en Arabie saoudite par le Premier ministre libanais.
De nombreux experts ont noté que la démission du Premier ministre à partir de l'Arabie saoudite et le discours hostile prononcé ont pour but de créer le chaos au Liban. Contrairement à ce qui était prévu par l'Arabie saoudite, les sunnites et chiites du Liban ont dénoncé le kidnapping du Premier ministre libanais par l'Arabie saoudite. Le président libanais Michel Aoun a accusé l'Arabie saoudite d'avoir kidnappé le Premier ministre.
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a accusé l'Arabie saoudite d'avoir exigé la démission de Hariri.
Le but de l'Arabie saoudite n'ayant pas été atteint, puisque le peuple libanais a refusé de céder au chaos, la monarchie des pétrodollars était dans l'embarras.
C'est alors que le président Emmanuel Macron a couru au secours de l'Arabie saoudite, invitant le Premier ministre libanais pour préparer son retour au Liban.
Le Premier ministre libanais a répété avoir pris cette décision de son propre chef, et non sous la contrainte de l'Arabie saoudite. Il est loin d'être cru par tout le monde. Aujourd' hui il dit souhaiter rester Premier ministre tout en tentant d'appliquer la politique menée par l'Arabie saoudite hostile au Liban, à l'Irak et à l'Iran. La preuve est l'exclusion de ces pays par l'Arabie saoudite dans la création d'une coalition des pays musulmans pour prétendument lutter contre Daech.
L'Arabie saoudite tenterait de diriger la coalition contre le Hezbollah, l'Iran et le Yémen, notent de nombreux experts. Une manipulation refusée par l'Iran et le Liban qui combattent les terroristes longtemps soutenus par l'Arabie saoudite.
Le Premier ministre libanais exige, pour continuer à diriger le gouvernement, l'abandon par le Hezbollah de la lutte contre Daech.


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