Le derby de Séville a tenu toutes ses promesses, ce samedi, en Liga. Au terme d'un mano a mano incroyable, le Betis en est sorti vainqueur (5-3). Cinq buts face au voisin et rival du Séville FC, le Betis n'avait jamais réalisé une telle performance. Mieux encore, le record global dans l'histoire du derby était de sept réalisations. C'est dire si le duel de ce samedi en Andalousie, au Sanchez-Pizjuan, va rester longtemps dans la mémoire des supporters, malgré les affrontements entre ultras survenus vendredi. Sur le terrain, les deux équipes ont livré un véritable combat. Notamment autour de l'heure de jeu, quand tout a basculé, en deux minutes. Les camarades de Mandi ont d'abord repris l'avantage grâce à Durmisi (3-2, 63e), sur une passe décisive déposée par Ryad Boudebouz et à l'issue d'un magnifique mouvement collectif, puis a fait le break, quasi dans la foulée, par l'intermédiaire de Sergio León (4-2, 65e). Si Clément Lenglet, titulaire à l'image de Sébastien Corchia, Steven Nzonzi et Wissam Ben Yedder, a vite réduit l'écart de la tête (4-3, 67e), le Séville FC n'a pas réussi à recoller au score. Tello s'est chargé de parachever le succès des siens au bout du temps additionnel (5-3, 90e+6). Bien avant cela, Ruiz avait lancé les hostilités après à peine 22 secondes (1-0, 1re). Ben Yedder avait égalisé (1-1, 13e). Kjaer (2-2, 40e) avait, lui, imité Feddal (2-1, 21e), en scorant de la tête. Pour l'anecdote, l'international danois est devenu le premier joueur du 21e siècle à marquer en Bundesliga, en Serie A, en Ligue 1 et en Liga. Cela n'a toutefois pas suffi aux siens pour l'emporter. Avec cette victoire, le Betis remonte provisoirement au huitième rang au classement, tandis que le Séville FC reste cinquième. Les gardiens des deux équipes n'ont effectué aucun arrêt, puisqu'il y a eu huit buts pour huit tirs cadrés.
