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attaques de la députée Naima Salhi contre Tamazight: Réprobation unanime !
Publié dans Le Temps d'Algérie le 08 - 02 - 2018

Les propos «racistes» de la parlementaire Naima Salhi sur la généralisation de l'enseignement de tamazight continuent de susciter des réactions hostiles de la part des algériens.
Aussi bien sur les réseaux sociaux que dans les colonnes de la presse nationale, la colère gronde. Même si Mme Salhi, en sa qualité de députée, jouit d'une immunité parlementaire, il reste que ses déclarations sont fort préjudiciables à la cohésion sociale. Dans les textes de loi du pays, un parlementaire bénéficie de la protection de la justice et cela même si ce dernier touche à l'unité du pays, c'est ce que nous a affirmé maître Chebboubi Imene, avocate à la cour. «C'est ce que nous appelons l'immunité parlementaire», dira l'avocate, avant de poursuivre que «selon l'article71: l'immunité parlementaire est reconnue aux députés de l'Assemblée populaire nationale, conformément aux articles 109, 110 et 111 de la Constitution». Cependant, ajoute-t-elle, c'est le bureau de l'Assemblée nationale qui dispose des prérogatives de mettre fin au mandat du député concerné. «Sur avis du ministre de la justice, le bureau de l'Assemblée populaire nationale peut déclencher la procédure de déchéance du mandat d'un député en application des dispositions de l'article 106 de la Constitution. Cette procédure durera plusieurs mois», a-t-elle expliqué. Notre interlocutrice affirme que les propos de Naima Salhi sont indignes de sa position. «L'Algérie est avant tout amazighe. Elle a insulté tous les Amazighs du pays, pas seulement une région», poursuit Me Chebboubi
Le réseau Nada révolté
Pour sa part, le président du réseau Nada, Abderrahmane Arar, a appelé les institutions judiciaires à interpeller la parlementaire et de la sanctionner pour avoir envoyé des messages négatifs à la société algérienne. «Personne n'a le droit de toucher à l'identité et à l'unité du pays», dira M. Arar, avant d'enchaîner : «Elle ne veut pas apprendre Tamazight, c'est son choix, cependant elle n'a aucun droit d'interdire à ses enfants de l'apprendre». Selon lui, la société souffre de problèmes plus graves, notamment la délinquance, la drogue et la violence, qui doivent être résolus au plus vite. Pour M. Arar, les propos de Naima Salhi, remettent en cause la décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et portent atteinte à l'identité de l'Algérie. «C'est anticonstitutionnel ; en sa qualité de parlementaire, elle doit donner l'exemple, en appelant à la préservation de Tamazight», indique le président du réseau Nada. S'exprimant au sujet des menaces formulées contre sa fille, M. Arar a fait part de son désarroi. «C'est à la mère de protéger ses enfants, pas de les priver de leurs droits», indique notre interlocuteur. Avant de poursuivre que «personne n'a le droit de toucher à l'identité des enfants, car c'est un droit constitutionnel». A cet effet, le président de Nada appelle la parlementaire à demander des excuses aux citoyens algériens, suite à ces propos mal placés. Car le concept de cette langue doit être protégé de toute atteinte.
Colère sur les réseaux sociaux
Sur un autre chapitre, la vidéo de la députée a attisé la colère de millions d'internautes. «C'est indigne pour une parlementaire de semer la haine entre les algériens. J'appelle la justice ainsi que l'APN à prendre des mesures sévères contre cette personne, car ce genre de discours incite à la haine. Elle représente le peuple algérien», lit-t-on sur le mur de Djamel Maafa, ancien journaliste. «Mme la députée, votre message est très agressif et porte des propos racistes. Vous avez le droit d'exprimer votre avis, cependant il faut bien placer ses mots. Il faut respecter les cultures du monde entier, particulièrement celles de notre pays», ajoute un autre. Cependant pour des internautes, à l'image d'un jeune dénommé Aghiles, la position de cette femme touche à l'unité et la souveraineté de tous les algériens. «Vous faites l'apologie du racisme et de la stigmatisation d'une partie du peuple. Je suis amazigh. Je ne suis pas arabe, car mes ancêtres sont amazighs. L'islam est une religion. J'ai le droit de vivre pleinement mon identité», se révolte l'internaute. «Menacer une petite fille innocente de mort car elle a appris une langue de son pays est vraiment inhumain, et passible de prison dans les pays qui se respectent».
Dans une vidéo postée sur le Web, la parlementaire Naima Salhi a formulé des propos violents et racistes contre la généralisation de l'enseignement de Tamazight. «Une langue qui n'est pas porteuse de sciences et qu'on ne comprend pas à l'extérieur ne va pas nous servir. Qu'est-ce qu'on fera avec ?», lance la Secrétaire générale du parti de l'équité et de la proclamation. «Vous rejetez la langue arabe qui est parlée par plus d'un milliard de personnes, qui a des milliards de livres et de manuscrits et vous nous ramenez une langue morte qui n'a pas de lettres, de mots et de sens pour nous bloquer», poursuit la députée. Affirmant ensuite avoir menacé sa fille de mort si elle venait à prononcer un mot en tamazight. «Si tu prononces un mot en kabyle, je te tue», dira la maman.


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