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Tlemcen: Après Ramadhan, la fièvre de l'Aïd
Publié dans Le Temps d'Algérie le 09 - 06 - 2018

Après la fièvre et les lourdes dépenses du mois de Ramadhan, considéré comme très cher cette année par l'ensemble des pères et mères de famille, c'est la fièvre de la fête de l'Aïd qui gagne tous ceux et celles qui veulent apporter de la joie au cœur de leur progéniture. Dès la fin des prières des tarawih, il est observé une grande ruée vers les magasins et les étalages d'articles aménagés pour la circonstance sur l'ensemble des ruelles de la célèbre Kissaria.
Intervenant entre les vacances estivales, la prochaine la rentrée scolaire et les lourdes dépenses du mois de Ramadhan, l'Aïd, cette année, est perçu comme un véritable sacrifice par une large frange de la société, notamment les smicards et les revenus moyens. Même les cadres sont dans l'embarras et sont touchés dans le vif de leurs économies. A chacun ses moyens et donc son train de vie. C'est pour cela que nul n'échappe au saignement de son budget d'autant plus que les prix affichés des vêtements pour enfants défient tous les salaires. A titre d'exemple, un trousseau pour un enfant de 12 ans et comprenant un pantalon jean, un polo et une espadrille de qualité moyenne est cédé pas moins de 5500 dinars. Que dire alors d'une famille à trois ou quatre enfants ? Certains sont déjà ruinés par les dépenses de ce mois sacré et ont même cumulé des dettes pour joindre les deux bouts. D'autres comptent contracter des prêts pour habiller leurs enfants et les satisfaire pour cette fête de l'Aïd, considérée avant tout comme une joie pour les enfants. «Ce ne sont pas des dépenses inutiles car ces vêtements vont servir aussi à la rentrée scolaire», affirme Abdeslam B., enseignant à l'université de Tlemcen, et d'ajouter : «Les commerçants n'ont aucun scrupule, ils ont fait flamber les prix des fruits et légumes durant tout le mois de Ramadhan. Maintenant, c'est la fièvre de l'Aïd qui les pousse encore à afficher des prix inabordables, sachant que les gens vont se plier en dix et finir par acheter ces effets vestimentaires». Donc jusqu'à une heure tardive de la nuit, pères et mères de famille sillonnent les magasins à la recherche d'habits pour garçonnets, fillettes et adolescents à des prix plus ou moins abordables. El-Hadja B.Salima symbolise à elle seule le désarroi dans lequel sont plongées plusieurs familles. «Je viens de vendre un bijou pour aider ma fille à acheter des vêtements de l'aïd pour mes petits-fils. que dois-je faire alors ? Je ne peux les abandonner sans aïd». La fête de l'Aïd est devenue une préoccupation majeure pour les familles qui n'arrivent plus à suivre ce train de vie trop dépensier et récurrent. Pour les nécessiteux et les sans ressources, la fête de l'aïd est perçue presque comme un traumatisme pour leurs enfants. Fort heureusement qu'il existe encore des bienfaiteurs qui se solidarisent avec eux et dans le cas contraire, ils se rabattent sur les friperies où les prix sont accessibles à toutes les bourses. Il suffit juste de dénicher le bon article. Les plus nantis ne jurent que par le «made in» et certains magasins se sont spécialisés dans ce haut de gamme où les prix relèvent presque de l'imaginaire. Des espadrilles entre 9000 et 12 000 dinars, des pantalons cédés entre 3500 et 5000 dinars et des polos d'été entre 2500 et 3500 dinars.

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