Le rideau est tombé, hier, sur la finale régionale du projet «Défi de la lecture arabe», révélant le nom du lauréat qualifié pour la phase finale qui aura lieu à Dubaï. Pour cette édition, c'est la wilaya de Sétif avec l'élève Nada Amrane qui a décroché la première marche du podium, représentant ainsi l'Algérie à la phase finale du concours. Intervenant à cette occasion, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a exprimé sa grande satisfaction quant aux résultats obtenus, soulignant le rôle important que jouent les enfants dans l'évolution des pays. Lors de la cérémonie de remise des prix aux dix lauréats de la compétition «Défi de la lecture arabe», Mme Benghebrit a indiqué que ce concours qui s'inscrit dans le programme social des établissements pédagogiques vise à promouvoir les capacités linguistiques chez les élèves. «Nous considérons que ce concours s'inscrit parfaitement dans le cadre de notre politique sectorielle qui a identifié la refonte pédagogique comme l'un des leviers structurants», a-t-elle estimé. Selon elle, aujourd'hui, les élèves de notre pays doivent, par le biais de la lecture, accroître leurs capacités linguistiques, notamment l'arabe et s'ouvrir vers d'autres langues étrangères. A cet effet, elle a mis en avant les mesures prises par son département pour améliorer le niveau actuel du secteur. ces mesures, a-t-elle poursuivi, sont comme suit : «L'élaboration de guides méthodologiques en didactique des langues qui aide à remédier aux erreurs relevées, l'enrichissement des bibliothèques scolaires et le renouvellement de leurs fonds documentaires, la promotion de toutes les activités qui complètent les apprentissages, ainsi que l'organisation de plusieurs manifestations culturelles nationales et internationales, à l'instar d' «Aqlam Biladi», le concours du British Council et «Lecture plaisir dans les différentes langues». Pour l'oratrice, «il est important d'inculquer à nos enfants l'art de la lecture pour une meilleure maîtrise de la langue», ajoutant qu'«à travers nos écrivains, l'Algérie dispose d'un riche patrimoine culturel». A ce propos, elle dira que nos écrivains ont un immense talent, notant qu'une grande partie de ces gens ont reçu des distinctions internationales dans leur domaine. «Il n'est pas étonnant que notre pays célèbre le 16 avril comme journée du savoir, vu son importance dans l'évolution du pays», a-t-elle souligné. La ministre a rappelé, dans ce sens, que «lors de cette journée, plusieurs prix littéraires, à l'instar du prix Ali Maachi et le prix Assia Djebbar sont lancés. Ces manifestations, a-t-elle précisé, montrent le grand intérêt que porte notre pays, à sa tête son président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au savoir et à la culture. Pour sa part, la secrétaire générale du projet «Défi de la lecture arabe», Nadjlaa Seif Al Shamsi, a estimé que la participation de l'Algérie fait partie des plus importantes dans le monde arabe, et ce, depuis la première édition en 2015. A cet effet, elle a précisé que d'année en année, le nombre de participants ne fait qu'augmenter. Mme Al Shamsi a ensuite exprimé son souhait de voir plus de participants prendre part à ce concours, lors de la prochaine édition. «Pour cette édition, l'Algérie participe avec plus de 30 établissements pédagogiques», a-t-elle souligné.jjj Par ailleurs, dix prix ont été attribués aux dix lauréats du projet. Notons que la première place de ce concours est revenue à l'élève Nada Amrane de la wilaya de Sétif, suivie par Sanaa Sindjab et d'Anfas Ftih. La gagnante du concours représentera l'Algérie à la finale des pays arabes qui aura lieu à Dubaï.