La ville de Chlef enregistre chaque jour un flux important de véhicules, estimé par les services concernés à plus de 150.000 voitures quotidiennement. Ce qui provoque l'étranglement de la circulation, principalement les heures de pointe, conséquence de la présence de beaucoup de services vitaux à l'intérieur telles les banques, les assurances, le marché couvert et autres, devenue génératrice de mouvement automobile très dense, d'autant plus que la wilaya ne possède toujours pas un parking à étages, ce qui complique davantage le stationnement et la circulation des voitures à l'intérieur des grandes artères, telles l'avenue «Ben Badis», la rue de «l'Emir Abdelkader», alentours de la placette de la Solidarité et au niveau de la cité des fonctionnaires. Dénicher une place de stationnement au centre-ville d'Oran relève, la plupart du temps, de l'exploit. L'absence criarde des parkings devant les différents édifices publics, tous regroupés au niveau au centre ville, met en difficulté les automobilistes qui éprouvent de plus en plus de difficultés à garer leurs voitures. Cette difficulté de stationnement amène bien souvent des usagers de la route à se faire une petite place sur les trottoirs, en stationnant abusivement au mépris des piétons. Outre l'incivisme et l'égoïsme de cette attitude, des jeunes, de surcroît des chômeurs, bravant des interdictions ont exploité les rues et certaines voies publiques pour en faire des parkings gardés et payants où des automobilistes sont littéralement rackettés au vu et au su de tout le monde. Ne pas se soumettre à ce péage, des automobilistes ont été même agressés par ces pseudo-gardiens qui exploitent des aires de stationnement illicitement et sans aucune garantie en cas de vol ou de casse. En gros, le stationnement est anarchique à Chlef et provoque régulièrement un ralentissement de la circulation automobile, créant des bouchons. «Je suis un enseignant au CEM Ben Badis en face l'APC de Chlef. Je suis obligé d'utiliser ma voiture, car j'habite assez loin. Chaque matin, mon premier souci est de trouver une place où garer mon véhicule. Dès 7h30mn, toutes les places sont occupées. Souvent, je m'éloigne du centre-ville pour me garer et rejoindre à pied mon lieu de travail». Les responsables locaux doivent impérativement agir en toute urgence pour mettre fin à ce désordre public qui sera difficile à rétablir si la situation perdure et dont nous connaissons les conséquences désastreuses. Il est grand temps pour l'actuel exécutif communal de penser à la réalisation des parkings pour mieux réguler le stationnement de véhicules. Un élu de l'assemblée populaire communale de la ville de Chlef, nous explique à ce sujet «que cette situation n'a jamais cessé de fermer l'image de cette belle ville, nous avons proposé au wali de Chlef, deux endroits au centre ville à savoir le siège de la SNTR et celui du resto de l'université près du pont hay Meddahi, qui restent les meilleurs espaces actuels pouvaient servir de parking à étage, fermé depuis, ils offrent l'avantage d'être situés au centre-ville disposant d'un volume suffisant pour stationnement et pouvant accueillir des centaines de véhicules chacun. Le wali Abdellah Benmansour est vraiment sollicité pour la prise en charge de cet épineux problème pour mettre un terme à l'asphyxie du centre-ville».
