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Erdogan accuse implicitement le prince saoudien: «Le meurtre de Khashoggi est politique»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 23 - 10 - 2018

Erdogan, le président turc qui avait promis de révéler toute la vérité sur l'assassinat du journaliste opposant saoudien Jamal Khashoggi, a qualifié, hier, au Parlement, de politique le meurtre de l'opposant saoudien.
Recep Tayyip Erdogan a dit que le meurtre du journaliste saoudien dissident Jamal Khashoggi au consulat d'Arabie saoudite à Istanbul avait été «planifié» plusieurs jours à l'avance. «Il y a eu une feuille de route, un plan établi préalablement», a notamment déclaré le président turc. «Le système de vidéosurveillance du consulat saoudien avait été désactivé le jour du meurtre», a-t-il précisé, détaillant en outre les allées et venues, notamment de deux équipes entrées séparément et constituées au total de 15 personnes, au consulat saoudien durant la journée du 2 octobre. Recep Tayyip Erdogan a qualifié l'assassinat du journaliste de «barbare», demandant ce qu'étaient venues faire les 15 personnes des équipes saoudiennes impliquées dans le meurtre ce jour-là à Istanbul. Le dirigeant a demandé que ces individus soient jugés à Istanbul, justifiant : «C'est là que ça s'est passé». Il s'est dit «confiant» que le roi Salmane d'Arabie saoudite coopérerait à l'enquête, ajoutant que «tous ceux qui ont joué un rôle devaient être jugés. Qui a donné les ordres ?» a encore demandé le dirigeant. Le président turc s'est interrogé sur une autre inconnue : l'endroit où a été mis le cadavre. «On nous dit qu'il a été remis à un collaborateur national. Où est-il ? De qui s'agissait-il?», a lancé le leader turc. Tandis que les questions restent nombreuses dans l'affaire Khashoggi, et que l'Arabie saoudite révèle des informations parfois contradictoires, le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh a reconnu hier à Riyad : «Ce sont des jours difficiles. Nous traversons une crise». Il parlait dans le cadre du Forum international sur l'investissement, qui s'est ouvert le même jour dans la capitale saoudienne, boudé par plusieurs dirigeants et entreprises. Le 20 octobre, soit 17 jours après les faits, Riyad reconnaissait officiellement que Jamal Khashoggi avait été tué à l'intérieur du consulat saoudien à Istanbul, prétextant une rixe à coups de poing qui avait mal tourné. Le lendemain, un haut responsable du gouvernement saoudien cité par l'agence Reuters affirmait que le journaliste était décédé des suites d'erreurs commises par l'équipe chargée de négocier son retour en Arabie saoudite. Il assurait que le journaliste avait été malencontreusement tué par un «étouffement» censé l'empêcher d'élever la voix au cours de son entrevue. Des versions qui ont peu convaincu la communauté internationale. «Je ne suis pas satisfait de ce que j'ai entendu», a par exemple dit le président américain le 22 octobre, après avoir dans un premier temps jugé «crédible» la version saoudienne. Le journaliste de 59 ans, tombé en disgrâce après être devenu critique de la monarchie saoudienne, était entré au consulat de son pays à Istanbul le 2 octobre pour une démarche administrative.
Il n'en est pas ressorti vivant. L'Europe dit que la version saoudienne n'est pas crédible. L'Arabie saoudite a fait preuve de mensonges en disant, d'abord, que le journaliste opposant saoudien Jamal Khashoggi avait quitté le consulat, exprimant une version contradictoire qui en dit long sur sa responsabilité dans l'assassinat du journaliste opposant, Jamal Khashoggi.


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