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Le prince de l'Arabie saoudite aux Emirats, Tunisie, Algerie, Mauritanie et Egypte: Enjeux du périple princier
Publié dans Le Temps d'Algérie le 24 - 11 - 2018

Le prince ben Salmane qui ne peut aller, en ce moment, dans les pays occidentaux, après le meurtre du journaliste opposant Khashoggi, a choisi nombre de pays arabes, pour desserrer l'étau.
Invité par le Président Béji Caïd Essebsi, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, aurait décidé de se rendre en Tunisie, dans le cadre de sa tournée auprès de six pays arabes, entamée le 22 novembre. C'est ce qu'a rapporté le site d'information tunisien Business News, en précisant que le prince héritier devrait arriver le 27 novembre à Tunis. Pris, ainsi que son pays, dans le tourbillon de la campagne médiatico-politique qui a suivi le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi dans le consulat d'Arabie saoudite à Istanbul, Mohammed ben Salmane se rendrait ainsi dans l'une des capitales ayant soutenu son pays dans cette épreuve. En effet, rappelle le média, tout en condamnant cet assassinat, la Tunisie a affirmé que cette affaire ne doit pas constituer une raison pour viser la stabilité et la sécurité du Royaume saoudien. «Cette tournée arabe du prince héritier, intervient sur instruction du roi saoudien Salmane ben Abdelaziz», écrit le palais royal, cité par l'agence de presse officielle saoudienne SPA. Nombre de diplomates disent qu'hormis les Emirats arabes, où il s'est rendu, le prince de l'Arabie se rendra en Tunisie, Algerie, Egypte et Mauritanie. Certains disent que l'Arabie saoudite a exclu le Maroc pour sa coopération avec le Qatar. Pas très sûr, puisqu'il y a quelques jours, l'Arabie saoudite a renouvelé son appel à l'applicatiion du plan marocain pour l'autonomie du Sahara Occidental. Le prince est dénoncé dans le monde pour le meurtre du journaliste opposant Khasoggi, au consulat de l'Arabie saoudite à Istanbul. Il est le principal accusé du meurtre. La CIA dit que c'est le prince de l'Arabie saoudite qui est le commanditaire du meurtre. Le président turc, Erdogan, accuse le prince. Le procureur général de l'Arabie saoudite, qui tente d'innocenter le prince, n'a pas convaincu, et le prince est le principal accusé. L'Europe dit que l'Arabie saoudite doit dire la vérité pour ce qui est du meurtre. Le président américain, lui, est du coté du prince, mais il est interpellé par l'opinion publique de ne pas céder à l'Arabie saoudite. Les pays occidentaux doivent choisir entre les droits de l'homme et les intérêts financiers, disent les organisations non gouvernementales, qui accusent Washington de cautionner le crime, pour le maintien des 110 milliards de dollars d'armes, et dont les contrats ont été conclus avec l'Arabie saoudite. Paris a annoncé, ce jeudi, sanctionner 18 ressortissants saoudiens impliqués dans l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Les personnes concernées ont désormais interdiction de se rendre en France et dans l'espace Schengen, a fait savoir le Quai d'Orsay. Ces mesures font ainsi suite à la décision prise lundi, par le gouvernement allemand, qui a interdit l'entrée sur son territoire à 18 sujets saoudiens. Précédemment, l'Allemagne a décidé d'arrêter de fournir des armes à l'Arabie saoudite. Cette mesure s'applique également aux contrats déjà signés. Khashoggi a été tué au consulat de l'Arabie saoudite, à Istanbul, par des individus arrivés de l'Arabie saoudite. Le crime ne pouvait pas avoir lieu en l'absence d'un ordre de dirigeants de l'Arabie saoudite. Le prince accusé d'être le commanditaire. Toutes les preuves convergent au prince de l'Arabie saoudite, et c'est la raison pour laquelle un collectif d'avocats et de journalistes tunisiens disent porter plainte, pour empêcher la visite du prince de l'Arabie saoudite et, au cas où la procédure judiciaire est refusée, protester contre le prince de l'Arabie saoudite. Le Danemark a annoncé, jeudi 22 novembre, la suspension des ventes d'armes à l'Arabie saoudite à la suite de l'affaire Jamal Khashoggi. «Le ministère des affaires étrangères suspend les exportations d'armes et de matériel militaire à destination de l'Arabie saoudite», a annoncé le chef de la diplomatie danoise, Anders Samuelsen. J'espère que la décision danoise pourra créer un élan supplémentaire, a-t-il ajouté. Le Danemark n'a pas prévu d'autres sanctions, a fait savoir un porte-parole du ministère. Pour le pays nordique, qui a déjà une politique restrictive, l'Arabie saoudite ne représente pas un gros marché. Seulement dix exportations de matériel militaire, pour un montant non communiqué, ont été approuvées en 2017. L'Arabie saoudite a menti publiquement au sujet du meurtre du journaliste Khashoggi, disant qu'il a quitté le consulat de ce pays à Istanbul, puis a reconnu qu'il a été tué dans le consulat, après les preuves fournies par la Turquie. Le procureur général de l'Arabie saoudite a dit que le journaliste a été tué pendant une altercation l'opposant au consulat de l'Arabie saoudite à Istanbul, et donc le meurtere n'a pas été prémidité. La Turquie a apporté les preuves que le meurtre a été prémidité, et c'est alors que le procureur général de l'Arabie saoudite a reconnu que le meurtre a été prémidité. Après, le procureur général de l'Arabie saoudite est revenu sur ses propos, et dit que le meurtre n'a pas été prémidité. L'Arabie saoudite n'a pas convaincu, et le procureur général tente d' innocenter le prince, malgré les preuves existant contre lui. Aujourd' hui, le prince tente de desserrer l'étau, avec la visite dans nombre de pays arabes. Ceci, au moment où il est dénoncé par le monde pour le crime. Le prince est également dénoncé pour les crimes contre l'humanité commis contre les civils du Yémen, par la coalition dirigée par l'Arabie saoudite.

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