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Paroles de feu d'Anissa Kendil.. La poésie pour dire la réalité
Publié dans Le Temps d'Algérie le 02 - 04 - 2019

Paroles de feu D4Anissa Kendil paru aux éditions Nounou est un recueil de poèmes qu'on lit pour se voir comme dans un miroir. Il dit aussi bien la vérité de l'auteur que celle du lecteur.
«Paroles de feu», paru aux éditions Nounou, est un recueil de poèmes à travers lequel Anissa Kendil se dévoile et raconte une longue histoire d'amour tissée au fil du temps, au gré des évènements heureux et des désenchantements de la vie. La poésie et les belles lettres font partie de la vie de l'auteur du livre comme une profession de foi. D'une discrétion sans bornes, elle, qui pèse ses mots avec circonspection, se dévoile à travers ses poèmes pour dire la vie, la tendresse, l'amour, l'enfance, l'incompréhension, la relation homme/femme et l'Algérie dans toute leur ampleur et leur démesure. Elle y consigne aussi des sujets qui lui tiennent à cœur comme la liberté, la démocratie, la modernité et l'espoir. Elle contourne les désillusions et les désappointements de son pays qu'elle chérit tant pour dire la beauté de ses paysages et la bravoure et l'humilité de son peuple. Anissa Kendil surprend par sa manière d'écrire en touchant le cœur et l'âme des hommes.
Sensibilité
D'une extrême sensibilité et d'une grande pondération, ses odes mâtinées d'espoir, de douleur et de souffrance traduisent ses ressentis tantôt plaisants, tantôt tristes. Ses états d'âme selon les circonstances témoignent de sa grande réflexion, de sa profondeur d'analyse et de son sens critique. De ses odes suintent une énergie et une vivacité d'observation. Son recueil de poèmes avec comme thématiques centrales la vie, l'amour, les sentiments, se résument dans cette citation de René Char : «Lucidité, ma blessure». Au-delà des mots tantôt lénifiants, souvent violents, suintent des germes de sédition de toute femme algérienne face à une société machiste. Sa passion de la poésie remonte à son adolescence inspirée par les écrits des surréalistes et du dadaïsme avec Max Ernst et André Breton qui étaient en vogue.
Ayant baigné dans un milieu familial propice à la culture et à lecture (Ma mère me lisait ‘'Les contes'' d'Andersen et l'alphabet à trois ans), ses premières odes sont offertes à sa mère avec laquelle s'était tissé un lien épistolaire, puisque celle-ci était loin. «Mon écriture est une sorte de refuge ; le rapport humain n'est pas comme je le pense, il est difficile, il y a un problème d'incommunicabilité et pas d'interlocuteur. C'est aussi un moment de détente, de concentration, où je me retrouve», dit-elle. Le titre «Paroles de feu» est offensif. Anissa avoue qu'il a une signification double : «Je faisais référence aux quatre éléments de la terre, notamment le feu qui est l'énergie sur terre et la lumière qui éclaire quand on est dans l'obscurité totale. Et à Prométhée, le feu qui symbolise l'espoir».
Actualité
Il est à noter qu'Anissa Kendil, après un cursus scientifique, a eu en poche un baccalauréat lettres pour faire plaisir à sa mère, et à poursuivi cette voie avec une licence en lettres françaises dont elle a été la première de sa promotion. Après quelques passages à la radio Chaîne 3 comme chroniqueuse littéraire, et au ministère de la Culture en qualité de conseillère en muséologie, elle a intégré divers organes en qualité de journaliste et collaboratrice. En lisant ce recueil «Paroles de feu», on comprend aisément les incertitudes et les désillusions de toute femme et homme vivant en Algérie. Ce recueil est plus que jamais d'actualité.


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