L'intégration des personnes âgées dans leur milieu familial est l'objectif fondamental du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, soit d'une façon définitive ou provisoire, sauf que certains cas sont difficiles à gérer, notamment lorsqu'il s'agit de personnes souffrant de maladies mentales. Dans le foyer des personnes âgées de Sidi Bel Abbès, la Direction de l'Action Sociale (DAS) compte 39 cas souffrant de troubles mentaux, et 27 personnes âgées saines qui vivent malheureusement sous le même toit, ce qui complique la mission des éducateurs qui trouvent des difficultés à gérer certains cas compliqués. Séparer les deux catégories de cette petite communauté serait, selon les responsables de la DAS, l'ultime solution, pour permettre aux personnes âgées fragiles et en rejet familial de vivre dans le calme, et loin de tous les soucis que causent souvent les pensionnaires malades, transférés depuis l'incendie du service de psychiatrie durant les années 1990 du CHU Docteur Hassani Abdekader, lorsque les deux ministères de la Santé et de la Solidarité étaient communs. Aujourd'hui, cet héritage épuise le foyer des personnes âgées à ce jour. L'idéal serait, selon les responsables de la DAS, de créer un centre spécialisé de psychiatrie pour assurer des séances curatives et en même temps une prise en charge sociale pour abriter ces personnes qui sont aussi dans le besoin d'un toit et d'un repas chaud, d'autant plus qu'elles sont devenues elles aussi des personnes âgées avec le temps. L'implication de tous les secteurs concernés, à savoir le secteur de la santé, le ministère de l'Intérieur, le ministère de la Solidarité nationale, les services de la wilaya, l'APW, est essentielle pour créer un centre spécifique à cette classe fragile de la société, pour éviter de telles conséquences et prendre en charge nos aînés dans l'un des difficiles virages de la vie. Les services de la DAS espèrent que de telles décisions seront prises avec une grande volonté de la part des secteurs concernés, dans un futur très proche, pour atteindre les objectifs tracés par la tutelle et favoriser le milieu social des pensionnaires du foyer des personnes âgées, surtout lorsqu'elles deviennent fragiles ou en perte d'autonomie, et assurer également les soins adéquats au malades mentaux.
