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Chamseddine Belarbi.. Un portraitiste hors du commun
Publié dans Le Temps d'Algérie le 04 - 05 - 2019

La trentaine bien entamée, Chemseddine Belarbi, alias Chemsou Belarbi, esquisse, en quelques minutes, des portraits réussis et parlants à la fois.
Les coups de crayon n'ont jamais eu de secret pour ce dessinateur de la commune de Aïn Tadles, à Mostaganem. Sa passion pour le dessin s'est révélée alors qu'il n'était pas plus haut que trois pommes. Mais ce don s'est aiguisé davantage une fois qu'il a accédé à l'école. Il se plaisait à dessiner tout le temps, aussi bien à l'école qu'à la maison. A chaque fois qu'il revenait de l'école et trouvait un journal sur le côté de la route, il n'hésitait pas à s'en accaparer pour mieux sélectionner les images des stars de cinéma glamour, qu'il devait reproduire à son retour à la maison. A l'école, ses enseignants ont découvert très vite que l'élève est talentueux en dessin. Chemsou Belarbi avoue qu'il donnait beaucoup plus d'importance au dessin qu'aux mathématiques, ou encore à la physique. Issu d'une famille pauvre, Chemsou est contraint d'arrêter ses études et se voit verser dans la vie active. Il est bien déterminé à vivre de son art. Il se lance ainsi dans la décoration de certaines boutiques commerciales, mais il se rend très vite compte que la rue reste un espace difficile.
Il est exploité à outrance par des gens peu scrupuleux, qui ne le considéraient pas à sa juste valeur. Chemsou n'y va pas avec le dos de la cuillère pour affirmer que les personnes en question l'avaient, à un certain moment, vidé de sa substance artistique. Si certains lui ont barré la route, d'autres l'ont aidé et encouragé à aller de l'avant. L'artiste a continué à donner le meilleur de lui-même pendant une longue période, avant que les pressions sociales et les conditions familiales ne viennent porter un coup dur à son parcours artistique. Chemsou se souvient que les hivers étaient rudes pour lui et sa famille. “Nous vivions dans une maison où le toit était cassé. En hiver, nous souffrions beaucoup à cause de la pluie qui pénétrait à l'intérieur. La plupart de mes peintures étaient endommagées par la pluie”. Chemsou Belarbi était, certes, un féru du 7e art, mais il se contentait, dans un premier temps, de se rendre au cinéma, tous les soirs, pour découvrir les affiches des grandes stars mondiales. “Le cinéma, dit-il, était pour moi un capital et une source d'inspiration pour redessiner des planches et des séquences de films”.
Il décide, par la suite, de construire un modeste atelier, non loin de la maison familiale. Devenu un rituel, il se rendait tous les soirs dans les salles obscures pour regarder des films et ensuite s'enfermer dans son atelier et immortaliser ce qu'il avait vu sur le grand écran. Déterminé à se faire connaître, Chemsou Belarbi envoie ses dessins via des correspondances à des sociétés de production cinématographiques américaines, mais il est conscient que ses dessins ont été peints avec des outils semi-primitifs tels que les pastels et de la peinture à eau pour enfants. “Je ne pouvais pas me permettre d'acheter des outils de dessin professionnels, car j'étais issu d'une famille pauvre”, dit-il. Si certains le prenaient pour un fou, d'autres croyaient en lui en l'encourageant. Les années passèrent sans qu'aucune réponse ne parvienne à notre artiste. Chemsou Belarbi continue ainsi d'exercer son métier d'artiste dans la rue, mais très vite sa santé prend un coup, occasionnant une répercussion négative sur son travail artistique. Il a fallu une hospitalisation d'un mois pour traiter un mal d'estomac et qu'il retrouve progressivement une certaine stabilité. Mais il décide cette fois-ci de mener une vie de reclus pour mieux s'adonner à son art.


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