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En riant sous cape…
Publié dans Le Temps d'Algérie le 28 - 05 - 2019

D'après la médecine et ses progrès scientifiques, le rire serait thérapie idéale contre le stress, la tristesse et autres tracas de la vie quotidienne. Il procure réconfort, détente, et pourquoi pas, bien-être. Mais le hic, c'est que les occasions de rire deviennent rares, ces jours-ci. Aussi rares que le calme plat en mer démontée. Non, ce calme plat n'a rien à voir avec ce Ramadhan, où les comédies de certains «vaincus», par manque de carburant intestinal, suscitent rires et délires. Mais, rire sous cape, sinon bonjour la castagne. Mais bon, à chacun sa recette, salée ou poivrée, l'essentiel est de ne pas finir par chialer. L'autre spectacle est dans l'actualité, déversant quotidiennement son lot de nouvelles bizarroïdes, drôles et inquiétantes parfois. Nous parlons ici de ces politiciens qui, comme des grimpeurs en haute montagne, ont l'ivresse des sommets qui leur fait perdre la notion du bas, du terre à terre.
Ça, c'est le rire garanti qu'ignore nos praticiens de sketchs-télé ou de caméras cachées, bêtes à pleurer. Mais qu'importe, le politicien qui réussira à réconcilier nos citoyens avec la scène politique sera décoré, et en grandes pompes. Ça n'est pas gagné d'avance, mais on pense à certains noms, sans trop en rire ou en dire plus. Ça leur donnerait le tournis, à l'âge où la plupart de leurs amis d'enfance font chatouilli et guiliguili avec les petits-enfants. Eux, ils préfèrent titiller le Conseil constitutionnel, la transition, le mouvement populaire, les étudiants, etc. Bêtise, inconscience, vanité, hypocrisie, hors sol, poussent à la dimension satirique dans le rire. En fait, il est salvateur ce rire, en attendant le mélodieux adhan de la mosquée d'à côté, à l'heure du f'tour… Et nous voilà reparlant mosquée.
Sans oser trop en rire, l'attitude des empressés à tenir les premiers rangs, à chaque prière, laisse pantois. Ils suscitent quand même de drôles de choux gras, ces kamis pressés, parmi les adeptes d'un Islam cuisiné à la normale, sans excès, ni extrêmes. Une normalité qui les aura vus prier discrètement chez soi, sans devoir courir et se mesurer aux sommets de l'exégèse thématique du Coran et des minarets. Ils se marrent juste des accoutrements venus d'ailleurs, et des pilosités dignes d'homme des cavernes. Terre à terre, ce musulman lambda avait déjà rigolé des fadaises du début des années 90, et ce ciel illuminé de laser «divin» sur le stade du «5 juillet», bondé de bondieuseries encensées au politico-religieux. Il aura évidemment pleuré à mort ces milliers d'innocents, victimes de la horde terroriste. La bêtise humaine dans toute son atrocité était passée par là.
Mais, c'est une toute autre paire de manches qui ne fait pas rire du tout. Elle nous rappelle pourtant ces imams qui réclamaient, l'an dernier, gros salaires, logements décents, et pourquoi pas, voitures de fonction. Que sont-ils devenus, ont-ils réussis, eux aussi, à infiltrer le Hirak ? Bizarre, bizarre, on ne les voit plus, ces rigolos qui voulaient sortir du conformisme, et exhiber leurs biscoteaux afin d'en finir avec les aumônes, et les dons librement consentis par les fidèles, en proximité. C'est que l'exercice de la foi se monnaye, pardi. Lui, autant que les autres, n'aura pas fini de nous étonner, même si les sujets hilarants n'étonnent plus vraiment. Faut juste en rire sous cape, par pudeur…


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