L'entraîneur des gardiens de but de l'EN, Aziz Bouras, a fait le point sur la préparation de ses poulains pour la CAN 2019, sur le site officiel de la FAF, tout en se prononçant sur la forme du portier no 1 des Verts, Rais M'Bolhi, objet de critiques après le but encaissé face au Burundi. «On a mis une grosse charge de travail, en tenant compte des matches des uns et des autres. On a travaillé avec Rais bien auparavant pour le remettre d'aplomb surtout par rapport à sa blessure. Chapeau au staff médical qui a fait un excellent travail. On a continué à travailler avec lui sur les plans technique et athlétique. Doukha nous a rejoints après quelques jours de vacances, puis Oukidja, soumis au même processus, avec travail physique et technique. La charge du travail est forcément élevée, car l'objectif l'est aussi. On a anticipé les choses avec Rais. On a la chance d'avoir un gardien professionnel. Malgré sa blessure, il n'a jamais arrêté. Il a toujours continué le travail athlétique. On a donc gagné du temps. Honnêtement, on a affaire à un grand professionnel », dira Aziz Bouras avant d'évoquer la titularisation de M'Bolhi face au Burundi et le but qu'il a encaissé. «C'était important qu'il rejoue. Ça fait un bon moment qu'il était blessé. Lorsqu'un gardien manque beaucoup de matches, ce n'est pas évident de se restituer dans l'espace. Les entraînements, c'est bien, le match, c'est beaucoup mieux. Il n'y a rien de mieux qu'un match de haut niveau. Quand un gardien prend un but, on a toujours quelque chose à faire. Un gardien de but doit toujours être en alerte, concentré. On a toujours quelques choses à améliorer. Avec la vidéo, on peut toujours progresser. On a affaire à trois gardiens professionnels, avec des caractéristiques différentes. Les trois se complètent. Au niveau investissement, c'est sans faille. Les trois se motivent et s'encouragent tout le temps. C'est ce qui peut donner la réussite d'un projet. Tout le monde doit être à la disposition du sélectionneur. Tout le monde travaille pour être prêt. On travaille par étape. On a la chance de se préparer dans de très bonnes conditions, dans un climat identique au lieu où va se dérouler la CAN, si on est venu ici, ce n'est pas par hasard», a conclu l'entraîneur des gardiens de but de l'EN.