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Les délits se conjuguent aussi au féminin
Publié dans Le Temps d'Algérie le 14 - 03 - 2009

Signe des temps, le crime, sous toutes ses formes, se conjugue, chez nous, désormais de plus en plus au féminin. Qui l'eût cru il y a seulement quelques années, ne serait-ce qu'un instant, furtif soit-il ? Des facettes insoupçonnées chez nos femmes que la croyance collective a toujours prises pour des anges, incapables de faire du mal même à une mouche, s'étalent au grand jour.
Certes, mis à part le délit de la prostitution, autrefois réduit à sa portion congrue et auquel la femme est inévitablement et intimement liée, les autres méfaits ont de tout temps été majoritairement commis par les hommes. Mais les temps ont changé et les mœurs avec. Nos femmes se font désormais, et chaque jour un peu plus, voleuses, racoleuses, tueuses, trafiquantes de stupéfiants, falsificatrices de documents officiels et kidnappeuses.
Si elles représentent plus de la moitié de la population du pays, elles sont de plus en plus nombreuses à être derrière les barreaux de nos établissements pénitentiaires. Et nos femmes ont cette caractéristique et cette capacité, celles de s'adapter admirablement à tous les nouveaux fléaux, dont le tout récent chez nous, celui de la harga ou de l'émigration clandestine.
Mais alors quelle est la raison, ou plutôt quelles sont les raisons de cette complicité liant les femmes et les délits ? Quoique le crime sous tous ses angles ait eu à accompagner l'être humain depuis la nuit des temps, et ce, indépendamment de son sexe. Ce qui, d'ailleurs, n'a pas échappé au législateur qui n'a point fait de discrimination en la matière, en vogue par ailleurs par bien d'autres domaines.
Ce que plus d'un, entre services de sécurité, sociologues, psychologues, considère comme étant le summum des graves mutations sociologiques induites par une kyrielle de facteurs stimulants les uns comme les autres.
Chômage, pauvreté, crise de logement, promiscuité, déperdition scolaire, entre autres contraintes dont les femmes ne sont pas indemnes, puisque les subissant au même niveau que les hommes, sinon plus, les poussant donc à commettre des actes délictuels, entre autres voler, se faire exploiter par les réseaux de contrebande, faire commerce de ses charmes et de sa chair, tuer…
Un diagnostic relevant d'un secret de Polichinelle qui doit être suivi d'un traitement à la hauteur de l'étendue du phénomène qui, loin d'être vraiment inquiétant, se doit d'être néanmoins combattu à la racine, car il y va de nos cellules familiales et, partant, de la communauté nationale dont la femme, ne doit-on jamais l'oublier, constitue l'épine dorsale. Un poète arabe ne disait-il pas qu'élever un garçon, c'est construire l'homme de demain et élever une fille, c'est construire la société de demain. Sans commentaire !


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