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Le système bancaire algérien demeure peu développé
Journée d'étude sur la gestion des risques bancaires à l'université de Tizi Ouzou
Publié dans Le Temps d'Algérie le 10 - 03 - 2014

«Le système bancaire algérien face aux risques» est l'une des communications données lors de la journée d'étude organisée hier à l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou.
Selon Souhila Benzegane, maître- assistante en économie à l'université de Tizi Ouzou, après avoir présenté la caractéristique du système bancaire algérien, «dans la plupart des pays en développement, le secteur bancaire occupe une place prépondérante dans le financement de l'économie et constitue, de ce fait, la pierre angulaire du système financier de ces pays et l'Algérie, en tant que pays en développement, ne déroge pas à cette règle».
La conférencière affirmera que le monopole du secteur bancaire dans le financement de l'économie nationale n'est pas pour arranger les choses.
«La raison principale de cette domination est liée à la faiblesse du marché financier algérien», expliqua Benzegane, en étayant ses dires par le taux de financement intermédiaire qui est de 99% alors que le financement désintermédiaire ne dépasse pas 01%.
Le statut juridique de 95% des entreprises privées qui sont des Sarl ou des Eurl, la transparence exigée par les marchés financiers n'incite pas les entreprises à s'introduire en Bourse, l'absence de culture managériale, le «syndrome El Khalifa» qui a rendu l'investisseur algérien rétif à financer des entreprises privées, sont les causes principales de la faiblesse du marché financier algérien.
Des raisons qui ont résulté des risques auxquels est confronté le système bancaire algérien. Il s'agit d'abord, selon la conférencière, «de manque de sérieux des clients des banques qui présentent des dossiers mal ficelés ou des études sommaires et les débiteurs sont de moins en moins enclins à payer leurs traites, espérant un éventuel effacement de leurs dettes par l'Etat.
Dans plusieurs cas de figure, le retour de la pratique de la spécialisation bancaire, appliquée dans les années 1970, n'est pas à écarter, ce qui risque d'éloigner le secteur bancaire des standards internationaux».
L'accumulation de créances non performantes dans le bilan des banques publiques est un autre risque bancaire. Face à cette situation et aux risques persistant qui peuvent s'avérer fatals à l'économie nationale, des actions ont été menées, selon l'oratrice, pour améliorer la solidité du système bancaire algérien.
«Parmi les actions citées dans le rapport de la Banque d'Algérie sur la stabilité du système bancaire algérien de 2009 à 2011 publié en juin 2013, on peut citer :
l'élévation du capital minimum des banques de 2,5 à 10 milliards de dinars, le renforcement de la structure financière des banques publiques (remboursements anticipés par le Trésor public d'obligations correspondant au rachat de créances non performantes), la mise en conformité avec de nouvelles normes internationales et le renforcement des outils de contrôle prudentiel», fera remarquer Mme Benzegane, qui précisera encore que selon la banque d'Algérie, «toutes les banques respectent le ratio de solvabilité bien au-delà des minimas en vigueur, plaçant d'ores et déjà le secteur bancaire algérien au-dessus des seuils recommandés par les instances internationales à la suite de la crise financière».


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