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Cité «Bangladesh» ou la précarité permanente
La Zhun abrite plus de 30 000 habitants
Publié dans Le Temps d'Algérie le 03 - 05 - 2009

Située à l'ouest de la ville de Annaba, non loin du centre-ville, la cité des 600 Logements constitue une des toutes premières tranches de logements sociaux réalisés à la Plaine Ouest.
Entamée au début de l'année 1978, la construction de cet ensemble immobilier que les Bônois désignent sous l'appellation péjorative de «Bangladesh» est achevée en 1981. Cette cité fait partie de la Zhun de la Plaine Ouest qui compte exactement 9438 logements pour une population globale d'un peu plus de 44 000 habitants. Elle en abrite à elle seule presque les deux tiers dans des conditions plus que précaires.
Il est fréquemment rappelé que les habitants des 600 Logements qui y ont été «casés provisoirement» sont majoritairement originaires des contrées les plus reculées des wilayas de Souk Ahras, Guelma, Tébessa. Il y a lieu de signaler que la majeure partie de ses habitants provient du fort exode rural à destination du pôle industriel de Annaba à partir des années 1970.
Ces ruraux déracinés s'étaient initialement installés dans des habitations précaires qui ont progressivement constitué un immense bidonville aux abords de l'oued D'hab. Ce bidonville devait même être fatalement sinistré en 1981, lors des inondations qui dévastèrent une grande partie de la ville de Annaba occasionnant d'énormes dégâts et détériorant particulièrement le périmètre de l'oued D'hab.
Il y a 20 ans déjà
Devant l'ampleur de la catastrophe, les autorités avaient réagi dans l'urgence et les habitants de cette zone furent relogés dans les 600 logements de la Plaine Ouest, alors en cours d'achèvement. Promettant un relogement ultérieur à celles-ci, les autorités locales regroupèrent les familles à deux ou trois ménages par appartement. Se déplaçant avec ces familles, le toponyme de « Bangladesh» commença, dès lors, à désigner cette partie de la Plaine Ouest et ne le quitta plus.
Ce sont particulièrement les conditions miséreuses de ce relogement qui véhiculent encore aujourd'hui l'image négative toujours attachée à ces populations. Une image qui symbolise le saccage de la ville attribué, à tort faut-il le souligner, à cette population étrangère à la ville, à ces « ruraux mal dégrossis» qui sont réputés capables d'abuser de l'espace urbain sans discernement. A cela s'ajoutent les délits commis par certains délinquants sur des gens de passage et exagérément amplifiés par la vox populi qui a conforté certains esprits retors dans leurs préjugés en ce qui concerne l'insécurité de Bangladesh.
Promiscuité étouffante
Les changements qu'a connus le pays à partir de 1988 ont apaisé quelque peu la situation. Progressivement cerné par des constructions nouvelles, la cité des 600 Logements donne désormais l'impression d'être entré dans la ville et d'en faire partie intégrante. Il faut dire pourtant qu'aujourd'hui encore la situation est cependant loin d'être normalisée et que la précarité subsiste. Beaucoup d'appartements demeurent occupés par plusieurs ménages, les relogements ayant été peu nombreux et tardifs.
Près de trente ans après l'installation des sinistrés, la situation demeure alarmante dans les appartements. Certains sont dépourvus de commodités minimales, ceci en plus de la promiscuité, cause de nombreux drames familiaux.


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