Le malaise que vit cet établissement est dû aux différends qui opposent les syndicalistes, a déclaré M. Ferhaoui, directeur de la santé publique et de la population de la wilaya de Aïn Defla lors d'un entretien accordé au "Temps d'Algérie". Soucieux de préserver l'image de cet hôpital et de prendre en charge dans de bonnes conditions le malade, les représentants des 540 travailleurs et 57 médecins exerçant au niveau de cet établissement, affiliés aux Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) et à l'Union nationale des travailleurs algériens ont organisé ce lundi un point de presse où ils dénoncent fermement l'attitude et les comportements de certains travailleurs affiliés au Snapap. "Ce syndicat n'est pas représentatif du fait qu'il n'a obtenu que 17,22 % des suffrages" dira M. Kellaci Chérif, secrétaire général de la section syndicale UGTA. Le représentant des médecins, qualifiant les éléments du syndicat non représenté de virus, affirmera que plusieurs cas de sabotage ont été perpétrés par des individus qui n'ont d'autre objectif que de déstabiliser le personnel et de semer la pagaille dans cet hôpital. "Le robinet du circuit d'oxygène a été ouvert dans le vide, mettant ainsi en danger la vie de plusieurs bébés en couveuse, l'eau a été fermée notamment dans le service gynéco-obstétrique, les robots des cuisines d'une valeur de 36 millions de centimes ont été subtilisés etc." précisera ce médecin syndicaliste. Le représentant du SAP, Kallouda Lakouas, reconnaîtra le malaise mais fera passer la prise en charge du malade en priorité : "Sans le malade, on ne serait pas ici. Il faut lui éviter toutes les conséquences de ces querelles immatures". A l'unanimité, les représentants syndicaux ont également dénoncé la passivité de l'administration qui s'est traduite par une faiblesse caractérisée face aux membres du Snapap. "C'est beaucoup plus de la complicité" dira un médecin en s'interrogeant sur l'existence du bureau et du tableau d'affichage de ce syndicat. On apprendra que les membres de ce dernier syndicat observent à compter d'hier une grève de la faim : "Juste une manière d'affoler et de menacer l'administration" dira un infirmier syndiqué. L'administration tranchera-telle ? Affaire à suivre.