Le ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi, a démenti : «aucune tarification relative au péage de l'autoroute Est-Ouest n'a été communiquée officiellement», nous a déclaré le ministre qui était en visite dans la wilaya de Béchar. M. Kadi, qui a réagi à une information reprise récemment par certains médias portant sur la tarification du péage de l'autoroute Est-Ouest évaluée à 5 DA le km, a indiqué que son département «n'a pas encore fixé le prix». «Cette information n'a pas été divulguée par le ministère. Je souhaiterai savoir d'où les médias ont ramené cette rumeur», s'est-il interrogé. En marge d'une visite d'inspection et de travail à la wilaya de Béchar, conjointement avec Amar Ghoul, ministre des Transports, M. Kadi nous a précisé que «tant que les travaux de cette autoroute n'ont pas encore été achevés, nous ne pouvons pas aborder le volet péage». Et de poursuivre : «Nous n'avons pas encore toutes les tarifications qui nous permettront de donner le prix fixe». Par ailleurs, le premier responsable du secteur, qui a visité le chantier de dédoublement de voies de la route reliant sur 101 km Béchar au chef-lieu de daïra frontalière de Béni Ounif, a déclaré qu'«une enveloppe de 4 milliards DA vient d'être dégagée pour la prise en charge des dégâts causés par les dernières intempéries qu'a connues cette wilaya». Il a souligné que «ce financement permettra à la wilaya de réparer les dégâts causés à plusieurs routes, ouvrages d'arts et autres infrastructures routières». Ouverture des transports aérien et maritime aux entreprises privées De son côté, M. Ghoul, qui a inauguré la seconde piste de l'aéroport Boudghene Ben Ali de Béchar, a réaffirmé que «les transports aérien et maritime seront ouverts aux investisseurs et opérateurs nationaux privés, dès que le gouvernement aura étudié le nouveau cahier des charges relatif à ces deux segments des transports». «L'entrée en activité de nouvelles compagnies aérienne et maritime relevant du secteur privé est soumise à une série de critères et de procédures comprenant, selon le même cahier des charges, la sécurisation de ces moyens de transport, la technicité, la logistique et l'encadrement nécessaires», a-t-il indiqué. «Les textes de loi en vigueur autorisent l'émergence de compagnies nationales, aérienne et maritime privées, mais cette opération doit être encadrée en tirant les enseignements des précédentes expériences», a-t-il dit. «L'Etat est là pour promouvoir les transports aérien et maritime, qui doivent s'inscrire dans le cadre d'une complémentarité et d'une coordination avec le secteur public», a souligné le ministre.