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L'armée s'engage à faire face aux «ambitions personnelles totalement étrangères à l'Algérie» L'ANP dénonce des «aspirations que certains cherchent à concrétiser par procuration»
Dans un article paru dans le dernier numéro de la revue El Djeïch, éditée par l'Armée nationale populaire (ANP), on a relevé qu'«à la lumière des tensions et de l'instabilité régnant dans la région, l'Algérie reste confrontée à de nombreux défis et enjeux sur le plan militaire et sécuritaire qui nécessitent la cohésion, l'entraide et l'unité, de proposer les solutions idoines aux problèmes auxquels est confrontée l'Algérie au lieu de recourir aux gesticulations, aux mystifications et à l'exagération dans le but de provoquer des crises, de falsifier la réalité à tous les niveaux». «Au-delà, certaines parties sont allées jusqu'à inciter à la sédition en des termes clairs et francs», dénonce la rédaction d'El Djeïch. «Malgré les tentatives de certaines de ces parties, qui sont le reflet d'ambitions personnelles nourries par des idées totalement étrangères à l'histoire, à la géographie et la réalité de l'Algérie, des idées véhiculant des aspirations qui, avec le temps, se sont transformées en rêves illusoires qu'elles cherchent à concrétiser par procuration, l'ANP demeurera consciente des défis et des risques, attachée à l'accomplissement de ses missions dans le respect des lois et règlements», est-il encore écrit dans cette revue. L'armée qui dénonce «des ambitions personnelles», évoque des «illusions» que «certains» cherchent à concrétiser par «procuration». «Procurations» établies par les mêmes parties qui sèment le chaos en Syrie, en Irak et en Libye. Alors que des voix d'une certaine «opposition» s'élèvent pour, tantôt, réclamer une intervention de l'Armée nationale populaire (ANP) dans la politique, et, tantôt, dresser un bilan sombre de la situation politique en Algérie, l' ANP replace le débat sur les véritables enjeux qui intéressent notre pays. Qui veut la Fitna ? Le débat, est-il expliqué dans la revue El Djeïch de l'ANP, se situe aux défis imposés au pays et aux menaces guettant l'Algérie dans le «monde d'aujourd'hui (qui) connaît une phase de mutation caractérisée par des changements accélérés autant que surprenants ayant provoqué des bouleversements sociaux, économiques, technologiques et géopolitiques». «Cette situation porteuse d'incertitude et de danger s'inscrit dans le cadre de ce qui a été appelé l'anarchie créatrice, un concept que l'on doit à certaines parties connues pour leur propension à susciter la division, la confrontation et la violence en nourrissant les tensions ethniques, interreligieuses, ainsi que la fitna afin de s'assurer la maîtrise du cours des événements et, par là même, redessiner la carte du monde en fonction des buts qu'elles cherchent et de leurs seuls intérêts sans se soucier de la sécurité et de la stabilité des nations, de l'indépendance et de la souveraineté des peuples», est-il écrit dans l'éditorial du dernier numéro de la revue El Djeïch. L'ANP s'interroge si «les idées et pratiques colonialistes sont de retour au XXIe siècle, sous un nouvel habillage, avec des moyens modernes et de nouvelles variantes avant de souligner qu'«à la lumière de cette conjoncture, tant à l'échelle régionale qu'internationale, l'Algérie n'est pas à l'abri de ces menaces de par le fait qu'elle se trouve dans une région située au cœur du monde, qu'elle y tient une position géostratégique et qu'elle occupe une place honorable sur le plan politique et économique». Dans l'édito du dernier numéro d'El Djeïch, l'armée nationale populaire rappelle que «durant la dernière décennie, elle (l'Algérie) a connu une évolution accélérée qui a imprimé un important élan au processus de développement qui, à son tour, a eu des effets bénéfiques sur le plan social qui se sont traduits par l'élévation du niveau de vie du citoyen à tous les niveaux. A cela s'ajoutent la perspicacité politique de l'Algérie et sa diplomatie agissante qui ont en fait une force de dialogue régionale qui œuvre constamment au rapprochement des points de vue et qui apporte sa contribution efficace à la solution des problèmes et des différends dans certains pays voisins en appelant et en supervisant le dialogue, le rapprochement, la réconciliation et l'unité dans le but de favoriser l'émergence d'Etats forts et des sociétés unies autant qu'harmonieuses». Des écrits qui contredisent les «alertes» lancées par certains «opposants» dont certains sont impliqués dans les événements des années 1990 puisque tentant de mettre à leur profit l'«insurrection» du FIS-dissous, dans un souci de partage du pouvoir, quand ils participaient, de par leurs postes, à la gestion du pays. Le rôle de l'ANP L'ANP, qui rappelle la nature de sa mission de garante de la défense de l'intégrité du territoire national et de l'indépendance du pays, rejette l'invitation lancée par certains pour l'intervention de l'armée dans la politique. En se félicitant du bilan de ces dernières années, aux plans économique, social et politique, l'ANP contredit ceux parmi les opposants qui crient, à qui veut les entendre, que le pays se trouve au bout du gouffre, sans, toutefois, proposer des alternatives hormis celle de revenir sur le choix populaire exprimé lors d'élections, quitte (est-ce le but recherché ?) à engager le pays dans un avenir incertain comme celui imposé à la Syrie, à l'Irak et à la Libye. Des données et réalités au plan international, ajoute l'ANP dans sa revue, «imposent d'importants enjeux et défis afin de faire face aux différentes menaces, à leur tête, la préservation de l'indépendance de notre pays, la consolidation des fondements de sa souveraineté et de son intégrité territoriale ainsi que la préservation de l'unité du peuple». Dans cet éditorial, l'ANP conclut que «tous les défis et enjeux n'empêcheront pas l'ANP de poursuivre sur cette voie, en s'acquittant de ses missions constitutionnelles avec dévouement, compétence et rigueur, en tous lieux et en toutes circonstances».
