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L'Algérie réitère son engagement dans la lutte contre le terrorisme Elle avait attiré l'attention de la communauté internationale sur le caractère transnational de ce fléau
L'Algérie continuera à apporter sa contribution dans la lutte contre le terrorisme. Cet engagement a été réitéré hier par le directeur Afrique au ministère des Affaires étrangères, Ahcène Kerma, pendant les travaux d'ateliers au Centre africain d'étude et de recherche sur le terrorisme (Caert). «Mon pays continuera immanquablement à soutenir toutes les actions et initiatives qui pourraient, à l'image du Caert, contribuer à vaincre durablement et définitivement ce terrible fléau (terrorisme)», a déclaré ce diplomate à l'ouverture des travaux de la 8e réunion des points focaux organisé par le Caert. Il a rappelé que l'Algérie a payé un «lourd tribut» pour «pouvoir vivre aujourd'hui en paix et en sécurité», ajoutant que «sa lutte implacable durant les années 1990, souvent seule, à l'heure où personne ne mesurait le véritable danger du terrorisme, l'avait dotée d'une vision claire et d'une connaissance avérée de ce qu'est réellement ce phénomène». L'Algérie qui avait, à l'époque déjà, attiré l'attention de la communauté internationale sur le caractère transfrontalier du terrorisme, combattait seule les organisations terroristes (GIA, GSPC, Aqmi,…). Le pays était isolé malgré le caractère noble de son combat. «Cette expérience (la lutte antiterroriste), l'Algérie tient à la partager avec l'ensemble de ses partenaires confrontés, plus que jamais, à une multiplication sans pareil d'actes terroristes», a souligné le directeur Afrique au ministère algérien des Affaires étrangères. Evoquant le rôle du Caert, ce diplomate a noté que «le Caert, grâce à son travail et la contribution de ses partenaires, notamment en Algérie et au sein de l'Union africaine, s'est judicieusement acquitté de la mission qui lui était assignée, celle d'étudier le phénomène du terrorisme, évaluer sa menace en Afrique, promouvoir la coopération interafricaine par l'échange, l'analyse et la diffusion de l'information sur ce phénomène». Quant à lui, le Commissaire à la paix et à la sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA), Smaïl Chergui, a mis en garde hier à Alger contre la menace terroriste qui pèse sur le continent africain et l'incidence de ce phénomène s'il n'est pas combattu à temps. Il a indiqué à l'ouverture de la 8e réunion des points focaux organisée par le Centre africain d'étude et de recherche sur le terrorisme, que cette rencontre intervenait dans un contexte marqué par la montée du terrorisme dans plusieurs régions d'Afrique, rappelant les attaques perpétrées dans plusieurs régions du continent. «La menace à laquelle nous faisons face aujourd'hui doit nous rappeler que le terrorisme et l'extrémisme ont un impact à grande échelle, notamment lorsqu'ils ne sont pas combattus à temps et de manière soutenue», a déclaré le Commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union Africaine Cité par l'APS, il dira que la région du Sahel «a longtemps souffert des actes terroristes perpétrés par la branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)». «Cette organisation dont les dirigeants se terrent dans des refuges lointains, a terrorisé le monde», a-t-il indiqué, tout en rappelant l'attentat contre la Grande mosquée de Kano au Nigeria qui, bien que n'ayant pas été encore revendiqué, porte l'empreinte du groupe Boko Haram.