«Le parcours des jeunes artistes ne commence pas uniquement sur la scène du festival de la chanson raï, il faut plutôt préparer les jeunes talents durant toute l'année à devenir de futures stars au niveau local et national», a déclaré le nouveau commissaire de la 8e édition du Festival de la chanson raï, Adda Boudjlal Toufik, artiste et membre de la troupe Raïna Hak de Sidi Bel Abbès, qui promet d'offrir une meilleure édition cette année et les années à venir. Lors d'un point de presse organisé à la maison de la culture Kateb-Yacine de Sidi Bel Abbès, la problématique de l'impact de la chanson raï et son évolution aux niveaux local, national et international a été évoquée, notamment en ce qui concerne le choix des chanteurs et artistes fait sur des critères définis pour animer des soirées durant toute cette semaine et répondre aux attentes du public. Le plus important point évoqué pendant cette rencontre est cet héritage culturel, qui a commencé à Sidi Bel Abbès avec les poètes du melhoun dont les textes ont servi à plusieurs artistes et stars, à leur tête Khaled, pour faire le tour du monde. Le conférencier a mis l'accent sur l'évolution de cet art modernisé à travers les années et qui a donné ses fruits au niveau mondial, dans l'espoir de garder les principes de cet art musical unique au monde qu'il faudrait enseigner et lui donner sa juste valeur, a-t-il souligné. Depuis des années, le concours des trois meilleurs chanteurs du festival a été rayé du festival basé sur des soirées qui enchantent le public. Concernant ce point, le commissaire du festival avait attiré l'attention des présents sur l'importance de la formation des jeunes artistes, notamment ceux de Sidi Bel Abbès, dans les maisons de jeunes, qui ont fait émerger des stars. Ces lieux sont devenus un passage obligatoire, dira-t-il, qui les prépare à travailler plus pour atteindre la scène des festivals organisés au niveau local ou national et émerger dans le domaine artistique comme beaucoup d'artistes, tels que Mohamed Bousmaha et Hasni Sghir, à partir de la scène du festival de la chanson raï, avant même de passer par l'émission «Alhane Wa Chabab». Les organisateurs ont mis l'accent sur l'importance de la réussite de cette manifestation culturelle organisée du 22 au 28 août, malgré le temps très court qui leur a été accordé pour le lancer juste après le Festival international de danses populaires, clôturé il y a quelques jours, tout en expliquant les difficultés de la confirmation de la part des artistes invités, qui ont aussi leurs engagements à respecter. Interrogé sur l'absence de stars de la chanson raï, absents aussi cette année sur scène, comme le king Khaled, Mami et Bilal, les organisateurs ont expliqué que cette année, l'équipe a opté pour donner le maximum de chances aux artistes jeunes qui vont présenter de nouveaux tubes, sans oublier les difficultés avec ces entreprises artistiques qui ont tout un programme de festivités durant toute l'année. Interrogé sur l'un des piliers de la chanson raï à Sidi Bel Abbès, Cheikh El Mazouzi, qui a l'habitude de participer et de briller sur scène, ce dernier a invoqué des raisons de santé.