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Mohamed Nebbou, premier secrétaire du FFS, hier à Azeffoun : «Le front interne, c'est la démocratisation»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

Le FFS qui a rejeté la loi de finances 2016 qui vient d'être adoptée à l'APN, semble décidé à aller jusqu'au bout pour son abrogation lors de son prochain passage devant le Sénat.
«Nous avons rejeté dans le fond et dans la forme cette loi de finances 2016 que nous considérons antisociale, antinationale voire anticonstitutionnelle», a martelé hier à Azeffoun, dans la wilaya de Tizi Ouzou, Mohamed Nebbou, premier secrétaire du FFS, à l'occasion d'une rencontre en hommage aux anciens militants du parti de 1963. «Comme nous l'avions déjà fait en 2005 lors de la présentation du projet de loi sur les hydrocarbures que nous avions rejeté, la nouvelle loi de finances 2016, que nous dénonçons avec force, ne devra pas passer. Nous comptons sur nos sénateurs au Conseil de la nation pour faire barrage à cette loi de finances», ajoute-t-il non sans préciser que le FFS qui est d'accord avec l'opposition sur le rejet de cette loi, a également sa propre démarche pour y parvenir à son abrogation. «Nous sommes d'accord avec l'opposition par rapport à cette loi mais nous avons aussi notre propre agenda, notre propre démarche.» Pour Mohamed Nebbou, qui affirme que «le FFS n'est pas contre le secteur privé productif et créateur de richesses et d'emplois» mais plutôt «contre ces milliardaires qui sont derrière l'évasion fiscale», la nouvelle loi de finances est faite pour «appauvrir les pauvres et enrichir les riches». Dans son discours devant les militants et sympathisants du FFS, Mohamed Nebbou, également député à l'APN, qui est revenu sur certains articles controversés de cette loi de finances 2016, à l'instar de l'article 71 qui consacre, selon lui, «un pouvoir sans limite au profit du ministère des Finances qui peut faire tout ce qu'il veut loin de toute forme de contrôle parlementaire», n'a pas mâché ses mots envers la majorité parlementaire incarnée par le duo FLN-RND qui avait usé, selon lui, de «méthodes dictatoriales» afin de parvenir à l'adoption du projet du gouvernement. «Je suis sidéré par la façon dont la loi de finances a été adoptée au Parlement par des députés qui ont pourtant la majorité. La commission des finances à l'APN a abrogé certains articles avant que les députés de la majorité ne les réintègrent en plénière en usant de méthodes dictatoriales», affirme-t-il.
«Le début de la fin»
Pour Nebbou, «c'est le début de la fin du régime et la loi de finances 2016 en est la parfaite illustration». Pour l'orateur, les tenants du pouvoir veulent revenir à ce qu'il qualifie de pratiques du parti unique. «C'est impossible. Avec tout ce qui se passe sur le plan régional et international, l'Algérie a besoin de tous ses enfants afin de parvenir à l'instauration d'une nouvelle République», lance l'hôte d'Azeffoun. Pour ce qui est de l'appel du FLN à la constitution d'un front, Mohamed Nebbou, a affirmé que «le FFS est en train d'étudier le document du FLN et la réponse sera rendue dans les prochains jours» non sans ajouter que «le cap est maintenu sur le consensus national en vue d'aller vers un changement radical, pacifique et négocié dans un cadre global et organisé. Nous allons explorer toutes les pistes pour y parvenir», martèle Mohamed Nebbou qui estime que «la seule ligne rouge, c'est l'Algérie». Pour l'orateur, «ce pouvoir mafieux, corrompu et incompétent est en train de parler d'une crise économique, sécuritaire et sociale et dit en même temps qu'il n'y a pas de crise politique.
Ce n'est pas possible», lance Nebbou qui affirme le contraire. «Il y a une crise politique qui constitue un danger pour le pays. Le front interne, c'est la démocratisation. Le peuple algérien a toujours montré son degré de patriotisme et il n'y a aucun problème entre les Algériens. On peut diverger sur les approches mais le peuple algérien reste toujours uni. Ce que demande le peuple, c'est la démocratie et un Etat de droit», ajoute le premier secrétaire du FFS. «Nous avons appelé au dialogue dans la sérénité, mais en face, il n'y a pas une volonté politique pour arriver à un changement. Je réitère l'appel pour un dialogue et se mettre autour d'une table pour évoquer le renforcement des institutions», lance Nebbou.


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