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Nostalgie : Les années d'or de la variété algérienne
Publié dans Le Temps d'Algérie le 18 - 12 - 2015

De 1940 à 1950, fut l'une des meilleures périodes de la chanson algérienne où l'on a vu monter plusieurs chanteurs, tous styles confondus. Dans les années 1960-70, il y a eu également une explosion avec des records de vente de disques 45 tours.
Si l'on continuait à écouter les succès d'autrefois tels que El Aïn Ezzerga enregistré sur 78 tours par Latifa, l'arrivée de nouveaux chanteurs allait tout bousculer.
Epaulés par des paroliers et compositeurs tels que Hachlaf, Mahboub Bati et Missoum, de jeunes chanteurs feront fureur pendant les deux premières années de l'indépendance.
Les Blidéens Rabah Driassa, Nora et Seloua prennent vite place sur le podium pour ne plus en descendre si ce n'est la marginalisation imposée par les programmateurs médiocres du début des années 80.
Le chanteur et miniaturiste Driassa (il a dessiné le premier tableau vendu aux enchères après le cessez-le- feu) qui avait débuté par la chanson saharienne comme Khelifi Ahmed se mit vite à moderniser ce style avant d'opter carrément pour la variété.
Après Hizb Ethouar, reprise par tous les algériens en juillet 1962, le chanteur ne cessera d'offrir à ses fans de belles paroles et de belles musiques. Marié à une poétesse, il profitera de ses paroles avant de se mettre lui-même à écrire de très beaux textes. Tous les amateurs de football se souviennent de Atilou Ezzalamit que diffusait la radio, notamment dans l'émission «Ma Yetloubouhou El Moustamiôune» que présentait le père des animateurs Djamel Khouidmi. Les succès se succéderont pendant une vingtaine d'années. Les nostalgiques fredonnent toujours Ya Teffaha, Douri Douri Ya Saâ et Djabouha El Bakalaourya que seuls les recalés au bac n'aimaient pas.
Bentir et Lamari
Mohamed Lamari avait déjà imposé son nom avec Ma N'sitchi et Dhelmouk. Il continuera sur sa lancée pour battre tous les records avec Ah Ya Qelbi.
La même époque a connu de grands artistes comme Mahieddine Bentir qui chantera Tcha Tcha Tcha, Scooter et se classera deuxième à l'Eurovision 1966 avec Ya Lbakya. A 80 ans, Bentir qui est également peintre décorateur et auteur du premier logo de la RTA, est toujours en forme.
Le chanteur de chaâbi
Hachemi Guerouabi a aussi fait partie de cette vague en acceptant de jouer la carte de Mahboub Bati qui a fait de lui une grande star avec El Barah, Megouani Sahrane, etc. Rabha qui a mis fin à sa carrière d'artiste depuis longtemps avait réussi à avoir une place au hit parade en enregistrant Qelbi Yaâmel Doum Doum. Avant elle, Fattouma, la grande actrice passait tout le temps à la radio grâce à ses tubes Rani Khayfa et Ya oulidet El Houma. L'épouse du compositeur Kamel Hammadi, Nora, a eu aussi ses jours de gloire en chantant Ya Teyara Tiri Bya, Ya Ryadhi, Bent Erroumya. Il est à signaler aussi que Nora a chanté en kabyle et a tenté une expérience en français avec quelques chansons notamment Paris dans mon sac.
Sami El Djazairi avait brûlé les étapes en s'adressant à un public jeune comme lui. Ayant une très belle voix et innovateur, il avait osé reprendre certains succès européens tels que Darla Dirladada. Parti en France, il avait vite conquis le public de l'émigration.
La nouvelle vague
Ayant débuté par une carrière dans le hawzi, Nadia Benyoucef qui, comme Nardjess est passée par l'émission Elhane Ouachabab (version Mati Bachir et Seloua) a également profité des conseils de l'innovateur Mahboub Bati.
Le duo El Waldine avec Chaou restera dans l'histoire de même que la chanson YaLemima dont les paroles sont de Driassa et la musique de Mohamed Iguerbouchene. On avait vu en parallèle, l'émergence de jeunes talents tels que Rahal Zoubir, Mohamed Rochdi, Hanane. Mohamed Mazouni (à ne pas confondre avec le maître de l'andalou) qui avait commencé par Mchit Nekhetbek qu'on écoutait dans toutes les maisons avait été présent mais il était tombé dans la facilité en chantant des paroles de bas niveau. A Oran, c'est Ahmed Saber qui dominait la chanson moderne avec un style bien particulier et des paroles qui étaient interdites à la radio à cause de ses critiques et parfois des expressions très osées. Aux côtés de ces chanteurs, il y avait des dizaines de chanteurs ayant réussi à conquérir le public pendant cette période, notamment Theldja, Zoulikha et Youcef Boukhentache.


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