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Manger, et savoir s'arrêter
Publié dans Le Temps d'Algérie le 23 - 01 - 2016

Manger à sa faim, mais pas plus. Cela coule de source. Pourtant, nous sommes nombreux à ne pas savoir quand nous arrêter, à «avoir les yeux plus gros que le ventre». Résultat : nous mangeons trop.
Il y a ceux qui finissent systématiquement leur assiette, ceux qui ne peuvent pas s'empêcher de se resservir, ou encore ceux qui comptent les calories, au point d'en oublier ce qu'ils aiment vraiment manger ou non. Les premiers sont formatés par de mauvaises habitudes éducatives, les autres cherchent à «se remplir» par la nourriture, les derniers sont dans l'hyper-contrôle. Mais tous partagent un point commun : ils ne sont ni à l'écoute de leur corps, ni de ses besoins. Résultat ? Ils perdent contact avec leurs sensations alimentaires.
La faim du ventre
Fin du repas. Repus, nous nous touchons le ventre, et d'un air satisfait, nous pensons «j'ai bien mangé, je n'ai plus faim». Question d'habitude, d'éducation, de croyance, nous sommes nombreux à penser que notre ventre est notre meilleur allié. Il gargouille lorsque nous avons faim, se remplit et s'apaise lorsque nous avons mangé. «Et d'une certaine manière c'est vrai, admettent les spécialistes, c'est notre ventre qui nous indique la fin de la faim : la satiété. Le signal arrive directement du tube digestif. Le souci, c'est qu'il faut attendre que la nourriture soit arrivée au niveau du duodénum (la partie la plus haute de l'intestin) pour que le message soit ensuite transmis au cerveau. C'est un processus qui prend environ quinze minutes.»
La faim en bouche
«Le deuxième siège de nos sensations alimentaires, c'est notre bouche. C'est d'elle que partent les signaux de plaisir, la satisfaction, mais aussi le rassasiement gustatif : la fin du plaisir à manger un aliment. En pratique, voilà comment cela se passe : je mange un steak-frites. Après plusieurs bouchées, j'ai le sentiment, en bouche, que le goût du steak-frites ne me séduit plus.
Ce qui ne veut pas dire que je n'ai plus faim du tout. Je vais donc me tourner vers un autre aliment. Mon dessert par exemple».
C'est donc grâce au rassasiement gustatif que nous avons la capacité de passer d'aliments en aliments, de manger varié, et équilibré, mais surtout de savoir quand nous avons mangé assez, en quantité, d'un aliment donné.
Manger en pleine conscience
Le plaisir de se mettre à table est trop souvent gâché par la peur de la malbouffe. Comment se réconcilier avec notre assiette ? En écoutant notre faim, notre instinct et nos sens… Tout simplement. Et si nous mangeons ainsi, en pleine conscience, nous mangeons forcément plus lentement. Nous avons donc plus de chance de ressentir la plénitude du ventre avant de l'avoir dépassée. Un cercle vertueux sur lequel reposent les clés d'une alimentation auto-calibrée sur nos besoins, et sur rien d'autre.


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