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Entre les avoirs et le Savoir...
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

C'est dit-on «Youm el Ilm», la journée consacrée au Savoir… Mais, quand les avoirs en banque prolifèrent anormalement, il est évident que le concept même du savoir battre de l'aile… Concept longtemps lié aux études, au mérite et à la compétence, il se perd dans les dédales d'une échelle sociale devenue obsolète. Du coup, barons du foncier ou aigrefins en tous genres deviennent «exemples» aux yeux de nos jeunes riches de pauvreté.
Ces derniers, au seuil des examens du bac, par exemple, se demandent même si le savoir est à percevoir de nos jours comme un levier potentiel vers un avenir radieux et sans soucis matériels. Richesse intellectuelle issue des études, du savoir et du savoir-faire ou richesse d'argent, fruit de magouilles et de crimes sans scrupule ? La question est au cœur d'un problème loin d'être spécifique à la seule Algérie. Ailleurs, et dans un monde gagné par le pouvoir de l'argent, plus ou moins mal acquis, l'on se bat, on débat et on cherche où le bât blesse… Ainsi, l'article 25 de la déclaration universelle des droits de l'Homme, en 1948, déclarait que «toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires». Chez nous, pour l'alimentation et l'habillement, pas de soucis à se faire, ça tient encore la route, humainement. Là où ça se corse, c'est au niveau du logement et des soins médicaux. Droits de l'Homme ou pas, faut un sacré magot (gagné au loto ?) pour espérer échapper aux traquenards tendus par l'immobilier et la médecine privée ! Pour le logement, une liste noire de promoteurs immobiliers, qualifiés également de «ripoux», a été établie récemment par le ministère de l'Habitat. Ils seraient près de 250 du côté du Grand-Alger et sa périphérie ouest.
Sans respect du cahier des charges, sans agrément, ces parasites de l'habitat auraient arnaqué plusieurs souscripteurs à Alger. Mais ailleurs, à Oran, Annaba ou Constantine, combien sont-ils entre arnaqués et arnaqueurs ? En faire le compte rendrait malade et là, bonjour les dégâts prescrits par la médecine privée. Dans les deux cas, les autorités promettent de sévir. Mais, entre la promesse et le terrain, il semble qu'il y ait des ponts suspendus entre avoir et savoir… Et, en parlant de ponts, il est une ville qui éteint, aujourd'hui, ses loupiotes sur la «Capitale de l'année de la culture arabe». Une foire budgétivore où le beau, le laid, le petit, le grand, le gros, l'idiot, le futé, l'érudit ou le simple d'esprit se confondent et se prennent les pieds dans le tapis d'une culture d'affairistes assermentés. C'est la culture du gaspillage de deniers publics chantée, entre autres, par la soprano Majda Erroumi et sa soixantaine de musiciens ! Son cachet avoisinerait les six milliards de centimes…
Cirta, cité antique, avait-elle besoin d'une telle galéjade libanaise pour retrouver ses lettres de noblesse ? Pas sûr, car les retards considérables des travaux de réhabilitation bâclés, leurs surcoûts prohibitifs, l'irrégularité des transactions avec de néo-entrepreneurs, dénoncés d'ailleurs par le wali de «mdinet el'haoua», n'amusent guère la galerie dingue de malouf. 5400 milliards de centimes pour le volet construction et restauration, 700 milliards de centimes versés pour les activités culturelles, ça rend forcément dingue… En attendant de soigner ce monde fou d'argent, le PIB du pays cherche toujours où se loger sur la mère patrie, l'Algérie. Une mère abusée et avilie par des malfrats ne pensant qu'à la détrousser au coin d'un sombre climat d'affaires. Un climat pourtant printanier avec ses lumières, ses couleurs, ses parfums et son abondance…


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