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Politique française envers la Syrie et l'Ukraine: Les révélations d'un ex-chef de la DGSE
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

«Absurdité totale», soumission aveugle aux intérêts américains. L'ancien directeur du renseignement à la DGSE (service de renseignement français) dénonce les erreurs commises par la France en Syrie et en Ukraine.
Les Français se sont trompés sur la Syrie et l'Ukraine, a indiqué l'ancien directeur du renseignement à la DGSE, Alain Juillet, dans un entretien à Paris Match.
«Dans l'affaire ukrainienne, c'est flagrant. Pour aller dans le sens des Américains, nous n'avons pas anticipé les conséquences de l'embargo contre la Russie. Cela crée des problèmes chez eux, mais regardez ce qu'il se passe chez nous avec l'agriculture ! Nous lui avons coupé son débouché vers la Russie. Ce n'est pas glorieux», a-t-il avoué.
Le président actuel de l'Académie de l'intelligence économique a noté que même aux USA, on commence à dire que la crise opposant l'Occident et la Russie a été montée de toutes pièces par les néoconservateurs américains, écrit l'agence de presse russe Sputnik.
«La montée en puissance de Donald Trump nous montre que les Américains commencent à laver leur linge sale. Quand Trump dit que la guerre en Irak était une erreur, il brise un tabou chez les Républicains, qui avaient enterré l'affaire. Et pour l'Ukraine, c'est pareil… La crise en Ukraine a encouragé tous les trafics, tout ça pour une histoire de radars aux frontières voulus par les néoconservateurs», a-t-il confié.
D'après Alain Juillet, l'approche française de la crise en Syrie était tout à fait irréaliste.
«Il est certain que sur la Syrie ou l'Ukraine, les Français se sont trompés. Soit les services ont donné de mauvaises informations, soit ce sont les politiques qui, malgré les informations, ont voulu aller dans un sens qui n'était pas celui de la réalité. Sur la question syrienne, on a ignoré la réalité», estime M. Juillet. «A l'époque des conflits en Irak et des quatre journalistes otages en Syrie, nous avions de bonnes relations, non officielles, avec les services syriens. Ces relations nous ont toujours servi. Brutalement, on coupe les ponts. C'est une absurdité totale», signale-t-il.
D'après lui, une autre faute grave consiste dans le fait que la France s'est fait manipuler en aidant les gens, prétendument rebelles, alors qu'en réalité il s'agissait d'équipes d'Al Qaïda poussées par des pays du Golfe.
«Si on l'a fait, cela veut dire qu'on n'a tenu aucun compte de l'avis des services de renseignement», a-t-il déploré.
La décision prise par François Hollande de fermer l'ambassade syrienne à Paris et la rupture diplomatique avec Damas sont des problèmes pour l'Hexagone qui a enregistré des attentats criminels revendiqués par Daech qui compte de nombreux extrémistes dans ses rangs. La DGSE est empêchée par des politiciens français de coopérer avec les services de renseignement syrien, avec toutes les conséquences sur la sécurité de ce pays qui ne peut obtenir d'informations sur ses extrémistes de Daech.
Le Président français a même défié la légalité internationale, exigeant le départ de Bachar el Assad. La Russie et l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie ont désavoué Hollande. Moscou et Staffan de Mistura ont expliqué que c'est au peuple syrien de décider du sort de son président. Hollande et le roi de l'Arabie saoudite persistent, contre toute logique, dans la demande du départ d'al Assad.


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