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Grandes surfaces, petites paniques
Secteur de la distribution
Publié dans Le Temps d'Algérie le 18 - 07 - 2009

Ce n'est sans doute pas la grande panique, mais des appréhensions réelles exprimées par une bonne partie des professionnels de la grande distribution. La raison de cette crainte, c'est un fameux article, dit de la discorde :
l'article 33 du récent décret exécutif 09-182 du 12 mai 2009, paru au Journal officiel n°30 fixant les conditions et les modalités d'implantation et d'aménagement des espaces commerciaux et d'exercice de certaines activités commerciales. L'article en question exige que la surface de vente dans un supermarché devrait être comprise entre 300 et 2500 m2 et d'aires de stationnement d'une capacité minimale de 200 véhicules.
Quant à l'hypermarché, il doit disposer d'une superficie de vente supérieure à 2500 m2, d'aires de stationnement pour d'une capacité de 1000 véhicules, des aménagements appropriés à la circulation et à l'accès des clients et des aires de jeux surveillées pour les enfants.
Un délai d'une année est accordé aux opérateurs du secteur pour se conformer à ces nouvelles exigences. Et c'est justement ces nouvelles exigences qui font réagir les «petits» patrons des grandes surfaces, qui dénoncent le contenu «radical» de la nouvelle réglementation et les contraintes imposées par les pouvoirs publics. Selon eux, ce décret signifie la mort programmée des structures commerciales, la fermeture des trois quarts des supérettes et l'émergence de nouvelles perturbations dans les circuits de la grande distribution et la vente du détail.
Pour ces opérateurs, il est pratiquement impossible de remplir ces conditions draconiennes, d'autant que la plupart de leurs structures sont situées dans des zones urbaines ou des quartiers populaires. L'implantation de ces surfaces de vente, intervenue depuis quelques années, selon des lois anciennes, rend aujourd'hui difficile toute possibilité d'acquisition de nouveaux espaces ou d'aires de stationnement, en raison du coût très élevé et prohibitif du foncier urbain.
«Comment peut-on créer des parkings en plein centre d'une grande ville, quand les pouvoirs publics eux-mêmes n'ont pas construit des parkings et n'arrivent pas à trouver des solutions aux embouteillages ?», lance cet opérateur, ancien cadre de l'OFLA. Pour M. Korichi, responsable du groupe Numidis, filiale de Cevital, il existe bel et bien des ambiguïtés dans ce décret, comme cette exigence d'aires de stationnement, «alors qu'en Europe, il y a des supermarchés et des centres commerciaux en plein centre des villes. Alors pourquoi en serait-il autrement en Algérie ?».
La parade contre la contrefaçon et l'informel
D'autres petits investisseurs, reconvertis dans ce créneau depuis peu, pensent que ce dispositif favorise beaucoup plus les grands groupes de la grande distribution, notamment Ardis, Numidis et Blanky. Ces derniers se sont lancés dans ce secteur il y quatre ans au moins, et grâce aux fonds colossaux investis dans l'achat des terrains, la construction et l'aménagement des espaces, ces groupes se sont imposés dans le marché de la grande distribution.
Ces groupes s'attaquent aujourd'hui à la réalisation d'autres projets dans la plupart des grandes wilayas. D'ici quelques années, selon des projections, il y aurait quelques centaines de grandes surfaces appartenant à ces groupes.Il est vrai que ces dispositifs réglementaires n'inquiètent pas vraiment ces grands groupes de la distribution en Algérie, en raison de plusieurs facteurs liés avant tout à leur filialisation, à leur mobilisation des capitaux, mais aussi à leur introduction des techniques modernes de vente, le merchandising, le rayonnage multiple, des prix fixes et le rapport inversement proportionnel de la marge bénéficiaire à la masse des ventes, les capacités de stockage et la chaîne de froid, ainsi que la densité des fournisseurs et leur qualité.
Certains de ces groupes de la grande distribution possèdent par l'entremise d'une entreprise mère des filiales versées dans l'industrie de l'agrolimentaire, de l'électroménager, de l'électronique ou la lingerie. Au niveau du ministère du Commerce, on estime que l'Etat est obligé de créer des dispositifs de loi pour réguler les activités commerciales de tous types, de répondre aux nouvelles exigences générées par l'évolution de la société et la modernisation des circuits économiques et l'émergence de nouvelles habitudes de consommation de masse.
Selon des cadres de ce département ministériel, le présent décret ne vise nullement à «détruire» les opérateurs du secteur, mais il cherche à réorganiser légalement une activité en plein essor et à lui permettre de se développer, estimant qu'il est possible que dans l'avenir des rectificatifs puissent avoir lieu dans le contenu de ce décret, selon l'évolution de la situation ou les exigences objectives du secteur.
Les préoccupations des pouvoirs publics sont focalisées, nous dit-on, sur la lutte contre l'informel et la contrefa


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