Située sur l'une meilleures plaines de la wilaya, la daïra de Bir Kasdali est connue pour sa production agricole pas seulement en matière de céréales. Ses cultures maraîchères sont tout aussi appréciées, mais la daïra n'est pas aussi rurale qu'on le croit. Elle contient, en plus de la centaine de villages habités par des paysans, trois localités qui sont devenues pratiquement des villes. Celle de Khelil contient même le plus grand nombre d'habitants dans la wilaya après Bordj Bou Arréridj et Ras El Oued. Cette situation ne manque pas de poser des problèmes, notamment pour les logements. Le besoin est de plus en plus pressant. L'exode rural n'arrange pas les choses. C'est vrai que l'Etat a fourni un effort important pour satisfaire la demande avec 900 logements sociaux et 800 aides rurales, mais le compte n'y est pas encore. Les citoyens réclament plus d'unités pour échapper aux mauvaises conditions de vie.Les autres besoins comme l'eau potable et surtout le gaz se font sentir, d'autant plus que les logements construits ont augmenté le nombre d'habitants. Là aussi un programme important a été enclenché pour améliorer les indicateurs de développement, tant pour deux éléments que pour l'assainissement et surtout les routes. Cet effort a coûté à l'Etat 700 milliards de centimes ces dernières années. La prise en charge des aspects de loisirs a été également au centre des préoccupations. Un centre culturel a été inauguré et une bibliothèque est en cours de construction. Pour le sport, 11 aires de jeu ont été aménagées, mais le problème se pose pour les stades qui sont dans un état catastrophique. Le wali qui a effectué une visite de travail dans la daïra a annoncé la construction d'un stade semi-olympique à Bir Kasdali. L'aménagement de l'ancien est en cours également. En dépit des efforts de l'Etat... Mais le problème qui se pose avec plus d'acuité, c'est la protection des villes de la région contre les inondations. En effet les principales localités que sont Bir Kasdali, Khelil et Sidi Mebarek sont traversées par des rivières. C'est bon pour l'agriculture, mais pour l'aménagement urbain c'est un casse-tête d'autant que beaucoup de maisons sont construites sur les lits de ces rivières. Comme le relogement des habitants est problématique, il est nécessaire de prévoir des mesures pour éviter que les crues se déversent sur les villes. La construction des routes sans tenir compte de ces aspects augmente la contrainte. L'approche de l'hiver donne un côté urgent à cette question.Bien sûr, tous ces problèmes sont communs à beaucoup de régions, mais à Bir Kasdali leur conjugaison provoque un mal-vivre en dépit des actions louables de l'Etat. Bir Kasdali mais aussi Khelil et Sidi Mebarek, qui étaient des villages agricoles, vivent mal leur transformation en cités.